Stefan Huber — Wikipédia

Stefan Huber
Image illustrative de l’article Stefan Huber
Stefan Huber en 2013, lors d’un match entre anciens joueurs internationaux
Biographie
Nationalité Suisse
Italien
Nat. sportive Suisse
Naissance (58 ans)
Zurich
Taille 1,82 m (6 0)
Période pro. 1984-2002
Poste Gardien de butVoir et modifier les données sur Wikidata
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1984-1988 Grasshopper 000 (0)
1988-1994 Lausanne-Sports 115 (0)
1993-1994 FC Bâle 029 (0)
1994-1999 FC Bâle 156 (0)
1999-2002 Grasshopper 054 (0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1989-1999 Suisse 16 (0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 10 juin 2013

Stefan Huber est un joueur de football suisse né le à Zurich. Il possède également le passeport italien, obtenu en 1999 grâce à sa femme qui est italienne[1].

Formé à Unterstrass, Stefan Huber devient, en 1984, la doublure de Martin Brunner, gardien de l’équipe de Suisse, au Grasshopper[2]. Il y reste quatre ans, ne jouant que des matchs de préparations et avec l’équipe espoirs[2]. En 1988, il est alors transféré au Lausanne-Sports, avec l’insistance de l’entraîneur Umberto Barberis, qui le décrit comme un chat entre ses poteaux[3]. Il y trouve comme entraîneur des gardiens l’ancien portier Erich Burgener. Il remplace à Lausanne le Genevois Jean-Claude Milani, parti à Nantes[2].

Il est appelé pour la première fois en équipe de Suisse par Uli Stielike en [4]. Il doit néanmoins attendre le mois de pour jouer son premier match avec l’équipe de Suisse, face aux États-Unis[5], après avoir connu plusieurs blessures qui l’ont freiné dans sa progression[6].

Alors qu’il se trouve au sommet de son art[7], Stefan Huber se blesse gravement au genou en , lors d’un match contre la Roumanie[8], qui l’éloigne longtemps des terrains et de l’équipe de Suisse[9] et se retrouve un temps sans club[10], avant que le club lausannois n’accepte de le reprendre[11]. En , il est prêté par le Lausanne-Sport au FC Bâle[9].

En , il est à nouveau sélectionné en équipe de Suisse par Roy Hodgson, où il remplace Joël Corminboeuf, blessé[12]. Il se retrouve ensuite en concurrence avec Martin Brunner pour le poste de troisième gardien de l’équipe de Suisse de football à la Coupe du monde 1994, derrière Marco Pascolo et Stefan Lehmann[13]. Il se retrouve néanmoins évincé à la dernière minute[14].

En 1999, sept ans après un match contre la France, Stefan Huber dispute un match avec l’équipe de Suisse[15]. En , il quitte le FC Bâle pour s’engager avec Grasshopper ; le gardien des Sauterelles, Pascal Zuberbühler faisant le chemin inverse[16]. Au cours de la saison 2000-2001, il fête son premier et seul titre de champion de Suisse, même s’il se retrouve détrôné, sur la fin, par le jeune Liechtensteinois Peter Jehle[17]. Il met un terme à sa carrière en 2002.

Statistiques

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Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Stefan Huber » (voir la liste des auteurs).
  1. Jacques Wullschleger, « Suisse express », Le Matin,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  2. a b et c Jean-François Berdat, « Huber pour vous plaire », Le Matin,‎ , p. 25 (lire en ligne)
  3. Jean-François Berdat, « Un chat! », Le Matin,‎ , p. 25 (lire en ligne)
  4. « Suisse-Belgique: quatre Lausannois », Le Matin,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  5. Patrick Testuz, « Stefan Huber: grande première », Le Matin,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  6. Norbert Eschmann, « Huber: 5, 4, 3, 2, 1… go! », 24 heures,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  7. Daniel Visentini, « Gardiens: à qui le tour? », Le Matin,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  8. si, « Chômeur », L’Express,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  9. a et b si, « Football », L’Express,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  10. Pascal Hofer, « Huber se souvient », L’Express,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  11. Jacques Wullschleger, « Martin et Stefan sur la même ligne », Le Matin,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  12. « Huber pour Corminboeuf », Le Matin,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  13. si, « Le duel Huber-Brunner continue », L’Express,‎ , p. 23 (lire en ligne).
  14. « Hodgson tire son chapeau à ses protégés », Le Matin,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  15. Gérard Stegmüller, « Sept ans plus tard, revoilà un certain Stefan Huber », L’Express,‎ , p. 17 (lire en ligne).
  16. « Sur tous les fronts », Le Matin,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  17. si, « Un titre en fanfare », L’Express,‎ , p. 21 (lire en ligne).

Liens externes

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