Stephenson 2-11 — Wikipédia
Ascension droite | 18h 39m 05,586s |
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Déclinaison | −06° 04′ 26,58″ |
Constellation | Écu de Sobieski |
Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski | |
Type spectral | K4I |
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Distance | 20 000 al (6 000 pc) |
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Magnitude absolue | −11,30 |
Luminosité | 390 000 L☉ |
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Température | 4 000 K |
Désignations
Stephenson 2-11 (St 2-11), également connue sous le nom de Stephenson 2 DFK 49 ou RSGC2-11, est une étoile supergéante rouge de la constellation de l'Écu de Sobieski. Elle se situe dans l'amas ouvert Stephenson 2 (en)[1], située à environ 6 kpc soit 20 000 années-lumière de la Terre (distance de l'amas Stephenson 2 (en)).
Historique des observations
[modifier | modifier le code]L'amas ouvert Stephenson 2 (en) fut découvert par l'astronome américain Charles Bruce Stephenson (en) en 1990 dans les données obtenues par une étude infrarouge[2],[3]. Également connu sous la désignation RSGC2, il s'agit d'un des nombreux amas ouverts massifs de l'Écu de Sobieski, chacun contenant plusieurs supergéantes rouges[4]. La 49ème étoile la plus brillante de la région de l'amas a reçu l'identifiant « 49 » lors de la première analyse par Charles Bruce Stephenson (en) des propriétés des membres de l'amas. La désignation St2-11 (abréviation de Stephenson 2-11) est souvent utilisée pour l'étoile, suivant la numérotation de Deguchi (2010)[5]. Pour éviter toute confusion liée à l'utilisation du même numéro pour différentes étoiles et de différents numéros pour la même étoile, les désignations de Davis (2007) reçoivent souvent le préfixe DFK ou D[4], par exemple Stephenson 2 DFK 49[6].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]St 2-11 présente les propriétés d'une supergéante rouge de haute luminosité, avec un type spectral K4I. Cela le place dans le coin supérieur droit du diagramme de Hertzsprung-Russell. Un calcul pour trouver la luminosité en ajustant la distribution spectrale d'énergie (SED) donne à l'étoile une luminosité de près de 390 000 L (luminosités solaires), avec une température effective de 4 000 à 3 700 K[7],[8].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Cl* Stephenson 2 DFK 49 », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le )
- ↑ Davies, Figer, Kudritzki et MacKenty, « A Massive Cluster of Red Supergiants at the Base of the Scutum‐Crux Arm », The Astrophysical Journal, vol. 671, no 1, , p. 781–801 (DOI 10.1086/522224, Bibcode 2007ApJ...671..781D, arXiv 0708.0821)
- ↑ Stephenson, « A possible new and very remote galactic cluster », The Astronomical Journal, vol. 99, , p. 1867 (DOI 10.1086/115464, Bibcode 1990AJ.....99.1867S)
- Negueruela, González-Fernández, Marco et Clark, « Another cluster of red supergiants close to RSGC1 », Astronomy and Astrophysics, vol. 513, , A74 (DOI 10.1051/0004-6361/200913373, Bibcode 2010A&A...513A..74N, arXiv 1002.1823)
- ↑ Fok, Nakashima, Yung et Hsia, « Maser Observations of Westerlund 1 and Comprehensive Considerations on Maser Properties of Red Supergiants Associated with Massive Clusters », The Astrophysical Journal, vol. 760, no 1, , p. 65 (DOI 10.1088/0004-637X/760/1/65, Bibcode 2012ApJ...760...65F, arXiv 1209.6427)
- ↑ Verheyen, Messineo et Menten, « SiO maser emission from red supergiants across the Galaxy . I. Targets in massive star clusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 541, , A36 (DOI 10.1051/0004-6361/201118265, Bibcode 2012A&A...541A..36V, arXiv 1203.4727)
- ↑ Emily M. Levesque, Philip Massey, K. A. G. Olsen et Bertrand Plez, « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, But Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2, , p. 973–985 (ISSN 0004-637X et 1538-4357, DOI 10.1086/430901, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) Thomas K. T. Fok, Jun-ichi Nakashima, Bosco H. K. Yung et Chih-Hao Hsia, « MASER OBSERVATIONS OF WESTERLUND 1 AND COMPREHENSIVE CONSIDERATIONS ON MASER PROPERTIES OF RED SUPERGIANTS ASSOCIATED WITH MASSIVE CLUSTERS », The Astrophysical Journal, vol. 760, no 1, , p. 65 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1088/0004-637X/760/1/65, lire en ligne, consulté le )
Sources externes
[modifier | modifier le code]- Stephenson 2 sur Stellarium.org-web
- (en) Stephenson 2-11 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.