Strasshof an der Nordbahn — Wikipédia
Strasshof an der Nordbahn | ||||
Héraldique | ||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Autriche | |||
Land | Basse-Autriche | |||
District (Bezirk) | District de Gänserndorf | |||
Code postal | A- | |||
Indicatif | 43+ | |||
Démographie | ||||
Population | 9 729 hab. (01/01/2017) | |||
Densité | 836 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 48° 19′ 10″ nord, 16° 38′ 51″ est | |||
Altitude | 165 m | |||
Superficie | 1 164 ha = 11,64 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Autriche Géolocalisation sur la carte : Autriche Géolocalisation sur la carte : Basse-Autriche | ||||
modifier |
Strasshof an der Nordbahn est une commune autrichienne du district de Gänserndorf en Basse-Autriche, de 9729 habitants (au 01.01.2017). Elle prit de l'importance avec le prolongement en 1838 de la première ligne de chemin de fer d'Autriche, la Kaiser-Ferdinand Nordbahn. On peut y visiter un remarquable Musée du chemin de fer.
Géographie
[modifier | modifier le code]Strasshof an der Nordbahn est une petite ville du Marchfeld. Plus de 21 % du territoire de la commune est boisé.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un camp de travaux forcés, le camp de Strasshof est construit dans la ville et 21 000 Juifs hongrois y transitent[1]. Une partie importante de ces Juifs échappèrent à la Shoah grâce à Rudolf Kastner[2],[3].
La plupart de ces juifs venaient des villes et des campagnes du sud de la Hongrie. À Strasshof, se tenait un véritable marché aux esclaves pour répondre aux besoins de main-d'œuvre. La plupart des déportés ont travaillé à Vienne ou en Basse-Autriche, dans des fermes, des commerces, mais surtout dans l'industrie de guerre[4]
Notoriété
[modifier | modifier le code]La ville de Straßhof an der Nordbahn a récemment connu une publicité non désirée lors de l'enlèvement de Natascha Kampusch. Elle y a été emprisonnée huit ans et demi dans le sous-sol d'une maison individuelle. Le , elle réussit à s'évader ; son ravisseur Wolfgang Přiklopil se suicide le soir même.
Références
[modifier | modifier le code]- Jochen von Lang (Hg.): Das Eichmann-Protokoll - Tonbandaufzeichnungen der israelischen Verhöre. Severin und Siedler, Berlin 1982. (ISBN 3-88680-036-9). S. 221-229. Hochspringen ↑
- Randolph L. Braham, « Les opérations de sauvetage en Hongrie : mythes et réalités », Revue d’histoire de la Shoah, 2006/2, (no)185, p. 397-426.
- « Bio », Kasztner Memorial, consulté le 17 mars 2024
- « Diverted to Strasshof : Hungarian Jewish Forced Labourers in Vienna and its Vicinity (1944-1945) », Wiener-Wiesenthal Institut für Holocaust-Studien, consulté le 19 avril 2024.