Sultanat du Darfour — Wikipédia

Sultanat du Darfour

1603–1874
1898–1916

Drapeau
Description de cette image, également commentée ci-après
Le sultanat du Darfour et ses voisins vers 1750
Informations générales
Statut Monarchie
Capitale El Fasher après 1790
Langue(s) Four
Histoire et événements
1603 Établissement
1874 Démantèlement
1898 Rétablissement
1916  Expédition anglo-égyptienne (en)
Sultan
(1re) 1603-1637 Suleiman Solon (en)
1873 Ibrahim
(De) 1898-1916 Ali Dinar

Entités précédentes :

Le Sultanat du Darfour (arabe : سلطنة دارفور) est un État précolonial d'Afrique de l'Est dans ce qui correspond aujourd'hui à la région du Soudan. Il fonctionne de manière indépendante de 1603 au [1].

Le Darfour est principalement composé de plaines semi-arides qui ne peuvent accueillir de population dense. La seule exception est la zone à l'intérieur et autour des montagnes de Djebel Marra. C'est depuis ces bases dans les montagnes qu'une série de tribus étendent leur contrôle à l'ensemble de la région. Les peuplades Dadjos et les peuplades migrantes du XIVe siècle, les Toundjours, sont les plus anciens pouvoirs du Darfour d'après les sources écrites. La passation de pouvoir des peuples Dadjos au peuple Toundjour est facilité par le mariage.

Finalement les Tunjurs commencèrent à se marier avec les Fours produisant le Sultan Dali, une figure célébrée dans les histoires du Darfour, qui était Four par sa mère et rapprochant ainsi la dynastie du peuple qu'elle gouvernait. Dali divisa le pays en provinces et établit un code pénal, qui, sous le titre de Kitab Dali ou le Livre de Dali, est toujours préservé et diffère par quelques aspects de la loi Coranique. Son petit-fils Suleiman (ou "Sulayman", habituellement désigné par l'épithète Four en tant Solon, signifiant "l'Arabe" ou "le Rouge") régna de 1603 à 1637 et fut un grand guerrier et un Musulman dévoué. Suleiman Solon est considéré comme le fondateur de la dynastie Keira ainsi que du sultanat du Darfour.

Islam et prospérité du Darfour

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Une épée Kaskara.

Les Toundjours introduisirent l'Islam[2] au Darfour via leur expérience dans les empires musulmans de Kanem et Ouaddaï. Le petit-fils de Suleiman, Ahmed Bukr (c.1682-c.1722), fait de l'Islam la religion de l'État et accroit la prospérité du pays en encourageant l'immigration vers Bornu et Bagirmi. Son autorité s'étend à l'est du Nil aussi loin que les banques d'Atbara.

Références

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  1. Bernard François, « 4. Le royaume du Darfour », dans Histoire et civilisation du Soudan : De la préhistoire à nos jours, Africae, coll. « Africae Studies », , 633–637 p. (ISBN 978-2-493207-07-4, lire en ligne)
  2. Claude Rilly, « 11. La victoire de l’islam : Ottomans et Fungs. 1500-1820 », dans Histoire et civilisation du Soudan : De la préhistoire à nos jours, Africae, coll. « Africae Studies », , 422–439 p. (ISBN 978-2-493207-07-4, lire en ligne)

Articles connexes

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