Suzanne Kala Lobè — Wikipédia

Suzanne Kala Lobè
Suzanne Kala Lobè en 2023.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
Nom de naissance
Suzanne Bema Kala Lobè
Nationalité
Activités
Père

Suzanne Kala Lobè, née Suzanne Bema Kala Lobè le à Douala et morte le , est une journaliste, éditorialiste et militante camerounaise[1] et membre du conseil national de la Communication depuis le [2].

Née le à Douala[3], fille de Sara Beboi Kutta Kala-Lobè et Iwiyè Kala-Lobè[4], Suzanne Kala Lobè fait partie d'une fratrie de huit enfants[5] et a suivi l'enseignement primaire au Petit Joss situé à Akwa[2]. Elle vit au Cameroun jusqu'à l'âge de 10 ans avant de poursuivre ses études en France[3].

Suzanne Kala Lobè obtient un doctorat en linguistique en 1976 à l'université Paris-III puis un MBA en management culturel en 1989. Avec sa thèse qui porte sur Les grandeurs et dissidences au sein d’un parti politique : cas de l’UPC, elle obtient également un DEA en science politique en 1997 à l'université de Bordeaux[2].

Elle est membre de l'Union Nationale des Étudiants du Kamerun et de l'UPC[3], bien qu'elle quitte cette organisation en 1998 [3].

C'est pour rendre hommage à son père[2], Iwiyè Kala-Lobè (1917-1991) journaliste et fondateur de Présence Africaine[1] que Suzanne Kala Lobè devient journaliste en 1992 et débute à la Nouvelle Expression[2], se faisant très vite remarquer dès ses premiers pas grâce à sa chronique Ma candidate serait une femme parue en pleine élection présidentielle camerounaise[1].

En 2003, elle anime plusieurs tranches d'antennes sur Radio équinoxe telles que les émissions Polémos et Livres noirs et musiques d’Afrique et animera plus tard, en 2013, Vendredi soir une émission sur la chaîne Équinoxe Télévision. Elle finit par créer sa propre société de production nommé EBK Productions, propriétaire du magazine Actu qui lui est diffusé sur la chaine de télévision Canal 2 International[3].

Elle est nommée l'une des neuf membres du Conseil national de la communication le par le président Paul Biya et prête serment le suivant. En parallèle, elle est également chargée de la communication de la direction générale d'Hysacam[3].

Suzanne Kala Lobè meurt le à la suite d'une courte maladie[6],[7].

Vie privée

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Suzanne Kala Lobè vit en union libre avec Bea Man Wayack et ils n'ont pas d'enfants[3]

Le , elle perdait la maison de son enfance sise à Bali dans un incendie inexpliqué[8].

Suzanne Kala Lobè publie en octobre 2010 Les Chroniques sous le manguier édité par Jacques Marie Lafon[3] et co-écrit Supermarket en 2012 publié aux éditions Le Bec en L'air[9]. Elle est la chanteuse principale du groupe Djala Lilon et participe à Ni Africa ni yoso, l'album écrit en hommage à Ruben Um Nyobe par Bea Man Wayack, son concubin[3].

Notes et références

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  1. a b et c « Suzanne Kala Lobé – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. a b c d et e Tene ernest dit, « Suzanne Kala Lobe: « Je gagne 135.000 Francs Cfa à la Nouvelle Expression en 22 ans de carrière » », sur Culturebene, (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i « Suzanne Kala Lobe: La plume sincère, mais pas amère », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  4. « Iwiyè Kala-Lobè: il aurait eu cent ans ! », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  5. MINCOM, Liberté d'information et droit de savoir : Cérémonie d'hommage à Iwiy A Ernest Kala Lobe, , 14 p. (lire en ligne), p. 5
  6. « Nécrologie : La journaliste Suzanne Kala Lobe n’est plus ! », sur Lebledparle, (consulté le )
  7. « Cameroun : décès de la journaliste Suzanne Kala Lobe », sur Journalducameroun.com, (consulté le )
  8. « Cameroun : La journaliste Suzanne Kala Lobe privée de sa maison » (consulté le )
  9. (en) « RDC-Cultures | Supermarket », sur Spla (consulté le )

Liens externes

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