Tabarka Jazz Festival — Wikipédia

Tabarka Jazz Festival
مهرجان طبرقة للجاز
Image illustrative de l’article Tabarka Jazz Festival
Sculpture dédiée au festival de jazz de Tabarka.

Genre Jazz
Lieu Tabarka, Drapeau de la Tunisie Tunisie
Période Juillet-août
Scènes Basilique de Tabarka
Date de création 1973
Fondateurs Lotfi Belhassine
Organisateurs ARCADE
Direction Nabil Ben Abdallah

Le Tabarka Jazz Festival (arabe : مهرجان طبرقة للجاز) est un festival annuel de jazz organisé depuis 1973 dans la ville côtière de Tabarka en Tunisie[1].

L'essor touristique de Tabarka remonte aux années 1970. À cette époque, le promoteur Lotfi Belhassine, futur fondateur du Club Aquarius et d'Air Lib, crée un festival de musique en 1973. En quelques années, il devient un rendez-vous artistique de renommée internationale. Dès le début, le festival adopte un slogan : « Je ne veux pas bronzer idiot »[1].

Repris par les autorités locales, le festival disparaît au bout de quatre ans. Relancé en 1997 par l'association de promoteurs touristiques locaux, par l'Office national du tourisme tunisien et par le producteur de concerts Mourad Mathari, il devient le Tabarka Jazz Festival que l'on connaît.

Il est annulé en 2008 à la dernière minute[1] et remplacé l'année suivante par le Festival international de Tabarka qui laisse une place d'importance au jazz[2]. Après deux nouvelles années d'absence, le festival est prévu pour se tenir du au , à l'initiative de l'association à but non lucratif ARCADE[3], avant d'être annulé en raison de complications administratives et d'absence de soutien des autorités[4].

Emplacement

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Théâtre de Tabarka en 2014.

Le Tabarka Jazz Festival se déroule à la basilique de Tabarka[3].

De nombreux artistes célèbres ont participé à ce festival tels qu'Al Jarreau, Billy Paul, Barbara Hendricks, Kool and the Gang, Lucky Peterson, Bernard Allison, Diana Krall, Jacques Higelin, Miles Davis, Manu Dibango, Léo Ferré, Dizzy Gillespie, Keith Jarrett, Michel Jonasz, Miriam Makeba, Charles Mingus, Claude Nougaro, Ahmad Jamal, The Temptations, Cesária Évora, Al Di Meola ou encore Dee Dee Bridgewater.

Références

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  1. a b et c « Tabarka Jazz Festival : une crise qui doit prendre fin », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  2. Thameur Mekki, « « Tunisie : fresque jazzy à Tabarka », sur tekiano.com, (consulté le ).
  3. a et b « Tunisie : le Tabarka Jazz Festival est de retour ! », sur tekiano.com, (consulté le ).
  4. « Le Tabarka Jazz Festival 2012 annulé », sur shemsfm.net, (consulté le ).