Technologie verte — Wikipédia
Les technologies vertes sont un ensemble de techniques visant l'amélioration de la qualité de l'environnement par la réduction des rejets toxiques dans l'air, dans l'eau ou dans le sol, par l'économie de ressources, l'utilisation de ressources renouvelables.
On parle aussi de « cleantechs » pour désigner les « technologies propres » ou efficientes dans le domaine de l'énergie (smart grids par exemple).
L'implémentation de stratégie de réduction d'émissions de GES permet la création de crédits-carbone, et favorise une diminution globale des niveaux de gaz à effet de serre.
Critiques
[modifier | modifier le code]Selon Philippe Bihouix, auteur de L’âge des Low Tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, les « technologies vertes » sont consommatrices de ressources, font appel à des métaux plus rares, et sont en général moins bien recyclables. Elles font croire qu'il serait possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre significativement sans réduire massivement notre consommation énergétique. La « croissance verte », qui élude la question de nos modes de vie, est pour lui une mystification absolue. En raison de leur besoin de métaux rares, les énergies nouvelles ne sont pas la panacée : une énergie illimitée et propre est un mythe, il faut donc économiser, recycler, relocaliser[1].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cleantechs
- Génie écologique
- Technologies environnementales
- Gazéification de biomasse
- Écoinformatique
- Négociant en carbone
- Projets de réduction d'émissions
- Économie circulaire
- Énergie solaire
- Éolienne
- Énergie renouvelable
- Énergie nucléaire
- Électricité décarbonée
- Projets de réduction d'émissions de gaz à effet de serre
- Biocarburants : la présence des biocarburants au sein de la catégorie des technologies vertes est l’objet d’une polémique[2]. En effet, si les rejets de GES sont peuvent être plus faibles que pour les énergies fossiles classiques, l’impact environnemental est non neutre, dans la mesure où la culture des biocarburants (colza notamment) favorise le déboisement de terrains, qui ne jouent alors plus leur rôle de « stockage » naturel de CO2. De ce fait, les recherches se dirigent vers des biocarburants de nouvelle génération[3], reposant par exemple sur l’utilisation d’algues filamenteuses.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La « croissance verte » est une mystification absolue, entretien avec Philippe Bihouix sur le site Reporterre
- Quel avenir pour les biocarburants ?
- Biocarburants nouvelle génération
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le marché mondial des technologies vertes : enjeux pour les entreprises françaises ?, Collection Prospective et entreprise, n° 14, Chambre de commerce et d'industrie de Paris,