Terminal charbonnier — Wikipédia
Un terminal charbonnier est une infrastructure portuaire adaptée à la manutention du charbon pour le chargement ou déchargement des navires charbonniers.
Équipement
[modifier | modifier le code]Il comporte ordinairement un ou plusieurs quais bordant une darse de grand tirant d'eau ou au bout d'une jetée s’avançant en mer ; un quai pour l'amarrage ; des portiques portant des bennes ; des réseaux de transport permettant l'intermodalité (routes, voies ferrées ou canaux) ; un espace de stockage du charbon et des équipements pour le déplacer (grues, tapis de convoyage, etc.).
Plusieurs terminaux charbonniers sont en même temps des terminaux minéraliers, car les mêmes installations peuvent servir pour des minerais (le plus souvent du minerai de fer).
- Déchargement du vraquier CHR Star (269 m de long pour 43 de large, 150 149 tonnes de port en lourd) à Rotterdam.
- Terminal de Hadera en Israël, à l'extrémité d'une jetée de 2,5 km de long.
Principaux terminaux d'exportation
[modifier | modifier le code]- en Australie (328,1 millions de tonnes exportés en 2010)[1] : Abbot Point, Hay Point, Gladstone, Brisbane, Newcastle et Port Kembla ;
- en Indonésie (316,1 millions de tonnes) : Bontang, Balikpapan et Launu ;
- en Russie (122,1 millions de tonnes) : Novorossiisk, Nakhodka, Touapsé, Rostov, Taganrog, Oust-Louga, Mourmansk et Vanino ;
- aux États-Unis (83,1 millions de tonnes) : Ashtabula, etc. ;
- en Afrique du Sud (76,6 millions de tonnes) : Richard Bay, Durban, Port Elizabeth et Saldanha Bay ;
- en Colombie (76,3 millions de tonnes) : Coveñas, Carthagène des Indes, Barranquilla, Santa Maria ;
- au Canada (36,9 millions de tonnes) ;
- au Viêt Nam (24,6 millions de tonnes) ;
- en Pologne : Gdansk, Szczecin et Świnoujście ;
- en Ukraine : Tchornomorsk et Marioupol.
Principaux terminaux d'importation
[modifier | modifier le code]- en Chine (277,3 millions de tonnes importés, y compris à Taïwan)[2] : Dalian, Quingdao, Tanghai, Tianjin, etc. ;
- au Japon (206,7 millions de tonnes) : Kitakyūshū, Nagoya, etc. ;
- en Corée du Sud (125,8 millions de tonnes) : Qwangyang, etc. ;
- en Inde (101,5 millions de tonnes) ;
- en Allemagne (55,1 millions de tonnes) : Duisbourg, Marxloh, Nordenham (Bremerhaven), Brême, Hambourg ;
- en Turquie (30 millions de tonnes) ;
- au Royaume-Uni (29,3 millions de tonnes) : Port Talbot, Bristol, Tilbury, Kingston, Immingham, Redcar, Newcastle, Clyde ;
- aux Pays-Bas (22,8 millions de tonnes) : Rotterdam (les terminaux EMO[3] et EECV[4]), Amsterdam et IJmuiden ;
- au Brésil (19,1 millions de tonnes) : Vitória ;
- en France (20,7 millions de tonnes) : Fos (Marseille), Bassens (Bordeaux), Donges (Saint-Nazaire), Le Havre, Gennevilliers, Florange (Thionville), Gravelines (Dunkerque) ;
- en Belgique : Gand, Anvers, Herstal (Liège).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Total Coal Exports », sur eia.gov.
- (en) « Total Coal Imports », sur eia.gov.
- (nl) « Europees Massagoed - Overslagbedrijf », sur emo.nl.
- (nl) « Ertsoverslagbedrijf Europoort C.V. », sur eecv.nl.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Newcastlemax
- Liste des pays par production de charbon
- Liste des plus grands ports
- autres terminaux portuaires :
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Paul Tourret, « Le charbon, matière première à l'échelle globale »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur isemar.asso.fr, ISEMAR, .
- « Localisation des principaux ports mondiaux » [kmz], sur librecours.eu (nécessitant Google Earth).