Théodore Didier Delamarre — Wikipédia
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Nom de naissance | Théodore Didier Delamarre |
Nationalité | |
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Père | |
Fratrie | Casimir Delamarre (d) |
Enfant | |
Parentèle | Marcel Delamarre de Monchaux (neveu) Maurice Delamarre (d) (neveu) Hubert Joseph Lyautey (beau-père) |
Membre de | Fondation Taylor () Société d'ethnographie (d) |
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Mouvement | |
Maîtres | Gabriel Bouret, Stanislas Auguste Loyer (d) |
Genres artistiques | |
Distinction |
Théodore Didier Delamarre, ou Théodore Delamarre, né le à Paris où il est mort le , est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Théodore Didier Delamarre de Monchaux est le fils de Théodore-Casimir Delamarre, négociant, et de Madeleine Héloïse Martin[1]. Il sera l'oncle de Marcel Delamarre de Monchaux.
Élève de Gabriel Bouret et d'A. Loyer, il expose au Salon de 1859 à 1884[2].
Le , il épouse à Paris, Félicie Mathilde Lyautey, la fille du général Hubert Joseph Lyautey.
Peintre de paysage à ses débuts[3], il est appelé le sinographe car il aime représenter les figures orientales[4]. En 1862, il publie dans Le Progrès sur la civilisation chinoise[5].
Il est élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur en 1865.
Il meurt à son domicile de la rue Marbeuf à l'âge de 65 ans[6]. Il est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie : Saint Jérôme[7],[8]
- Lille, palais des Beaux-Arts : Chinoiserie (ou Un magasin en Chine)[9]
- Mulhouse, musée des Beaux-Arts : Le marchand de thé[7]
- Orléans, musée des Beaux-Arts : Jeune chinois lettré écrivant au pinceau[10]
- Paris, théâtre de l'Odéon : La leçon de lecture[7]
Œuvres exposées aux Salons parisiens
[modifier | modifier le code]- Saint Jérôme, au Salon de 1859
- La via mala, au Salon de 1859
- Le marchand de thé de Canton, au Salon de 1861
- Le peintre de lanternes de Canton, au Salon de 1861
- Pêcheurs chinois (fleuve de Canton), au Salon de 1861, dessin
- L’occidentaliste de Shang-Hai, au Salon de 1861
- La leçon de lecture, au Salon de 1863
- Tête de jeune hollandais, au Salon de 1863, étude
- Tête de vieille femme, au Salon de 1863, étude
- Intérieur chinois à Canton, au Salon de 1864
- Le jeune malade, au Salon de 1864
- Marchand chinois comptant ses sapèques, au Salon de 1866
- Causeurs chinois, au Salon de 1867
- La rentrée à la factorerie, au Salon de 1868
- Le jeune portefaix chinois : scène cantonnaise, au Salon de 1868, dessin
- Lecture chez un mandarin, au Salon de 1869
- Un mandarin chez lui, au Salon de 1869
- Le jeune chasseur à pied, à Péking, au Salon de 1870
- La pipe à opium, au Salon de 1872
- Jeune mandarin écrivant au pinceau, au Salon de 1873
- Jeune mandarin écrivant au pinceau, au Salon de 1874
- Pèlerins japonais revenant du mont Fusi-Yama, au Salon de 1874
- Le fils du mandarin, au Salon de 1875
- Le départ des Béarnais, au Salon de 1876
- Le mandarin et son fils, au Salon de 1876
- Chinoise au marché, au Salon de 1877
- Intérieur d’une maison de thé, en Chine, au Salon de 1878,
- Chevaux et cavaliers mongols, au Salon de 1879
- Portrait de M. Emile de L., au Salon de 1880, pastel
- Etudiant chinois, au Salon de 1882
- La conversation chinoise ; gouache, au Salon de 1884
- Conversation orientale.
- La déclaration chinoise.
- Scène d'intérieur.
- Dignitaire chinois au bol de riz.
- Jeune chinois lettré écrivant au pinceau.
- Conversation de mandarins.
- Repos de l'après midi.
- Mandarin à la pipe à opium.
- Pèlerins japonais revenant du mont Fujiyama.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives reconstituées de Paris, acte de naissance de l'année 1824 (vue 12/50).
- Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d’Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 18/11/2023.
- Les Ateliers de peinture en 1864, visite aux artistes.
- Journal des arts, du 26 juillet 1866 : Visite de l'atelier de Théodore Delamarre
- Le Progrès, du 5 juin 1862 : Variétés.
- Archives de Paris 8e arrondissement, acte de décès no 2651, année 1889 (vue 20/31).
- Bénézit 1999, p. 375.
- Joseph Ferdinand Lancrenon, Musées de Besançon : Catalogue des peintures, dessins et sculptures, Besançon, Dodivers, (lire en ligne).
- « Chinoiserie - Théodore Didier Delamarre », sur Palais des Beaux-Arts de Lille.
- Jean-Dominique Burtin, « Plumes au pinceau au musée des Beaux-Arts d'Orléans », sur Mag'Centre, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4 (Coudert-Dzwonowski), Paris, Gründ, (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 375.
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t. I, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 385.
- Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, Arras et l'art au XIXe siècle : dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, photographes, critiques et amateurs d'art, 1800-1914, (présentation en ligne), p. 241.
- (de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 8 (Coutan-Delattre), Leipzig, E.A. Seemann, , 597 p. (lire en ligne), p. 583.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :