Théophile Nicolas Noblot — Wikipédia
Théophile Nicolas Noblot | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– 6 ans, 2 mois et 16 jours | |
Élection | 26 août 1883 |
Réélection | 14 octobre 1885 |
Circonscription | Meurthe-et-Moselle |
Législature | IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Union républicaine (1883-1885) Union des gauches (1885-1889) |
Prédécesseur | Albert Berlet |
Successeur | Circonscription supprimée |
– 21 jours | |
Élection | 8 février 1871 |
Circonscription | Moselle |
Successeur | Disparition |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Arconville (Aube) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Nancy (Meurthe-et-Moselle) |
Nationalité | Française |
Profession | Manufacturier |
modifier |
Théophile Nicolas Noblot est un homme politique français né le à Arconville (Aube) et mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un cultivateur, Claude Noblot et de Magdeleine, Théophile Noblot dans l'Aube. Il fait ses études dans le collège de Troyes puis fait du commerce entre 1842 et 1852. Il se marie à Metz et s'y établit le 22 septembre 1852 comme manufacturier. Il devient juge du tribunal de commerce de la Moselle en 1863 et conseiller municipal en 1865 puis adjoint au maire de Metz. Il participe à plusieurs sociétés messines dont la société musicale Sainte-Cécile et la Société d'encouragement pour l'instruction des adultes de la ville de Metz où il est élu président en 1867. Il est élu député le sur les listes républicaine et patriotique, démissionnant le avec les autres députés des territoires annexés. Il s'installe alors à Nancy et en 1871, il est élu conseiller général du canton de Nancy-Nord puis conseiller municipal avec l'appui du comité républicain et de l'union républicaine de Meurthe-et-Moselle. Il devient membre de la Chambre de commerce en 1878 et il est élu député de Meurthe-et-Moselle en 1883 contre un ancien bonapartiste maintenant radical Ouchard. Noblot siégea parmi les républicains opportunistes tout en étant favorable à l'Union républicaine. Il est réélu en 1885 mais il est battu en 1889 par le boulangiste Alfred Gabriel.
Il a été fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1879.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny) », sur gallica BNF (consulté le )
- Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 302
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :