The Free Press Journal — Wikipédia

The Free Press Journal
Image illustrative de l’article The Free Press Journal

Pays Drapeau de l'Inde Inde
Langue Anglais
Date de fondation 1928

Site web freepressjournal.in

The Free Press Journal est un quotidien indien de langue anglaise créé en 1928 par Swaminathan Sadanand, qui en a également été le premier rédacteur en chef. D'abord produit pour compléter une agence de presse, la Free Press of India, il était un partisan du mouvement pour l'indépendance de l'Inde. Il est publié à Mumbai, en Inde.

Le rédacteur fondateur était Swaminathan Sadanand[1]. Le quotidien a été fondée en 1928 pour soutenir Free Press of India, une agence de presse qui diffusait des informations «nationalistes» à ses abonnés[2]. Dans le contexte colonial, Colaco le décrit comme "un journal indépendant soutenant des causes nationalistes". Il cite Lakshmi[Qui ?] en disant que "la presse nationaliste marchait avec les combattants de la liberté"[3]. Il a joué un rôle important dans la mobilisation d'une opinion publique favorable au cours du mouvement d'indépendance[4].

Anciens employés notables

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Parmi ses fondateurs se trouvait Staline Srinivasan qui a fondé Manikkodi en 1932. Bal Thackeray a travaillé comme dessinateur pour le journal jusqu'à ce qu'il soit démis de ses fonctions. Thackeray a ensuite fondé Marmik[5] . Selon Atkins, il a été licencié "après une dispute politique concernant les attaques de Thackeray contre l'immigration du sud de l'Inde à Bombay"[6]. Le célèbre dessinateur R. K. Laxman a rejointThe Free Press Journal à l'âge de vingt ans. Il était le collègue de Thackeray. Après trois ans de travail, son propriétaire lui a demandé de ne pas se moquer des communistes. Laxman a quitté le journal et a rejoint The Times of India[7].

Soutien aux médecins juifs réfugiés

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Il soutenait les droits de pratique des médecins juifs qui s'étaient réfugiés à Mumbai pour fuir la persécution en Allemagne, dans les années 1930. Les médecins indiens se sont opposés à leur droit d'exercer en faisant valoir que l'Allemagne n'avait pas de dispositions réciproques pour les médecins indiens. The Free Press Journal a fait valoir que cela allait à l'encontre des «anciennes traditions indiennes consistant à offrir un refuge contre les persécutions»[8].

Chroniqueurs

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  • Seema Mustafa : Seema Mustafa est rédactrice résidente pour The Sunday Guardian . Elle écrit une chronique "Frankly Speaking Seema Mustafa".

Notes et références

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  1. (en) Arnold P. Kaminsky et Roger D. Long, India Today: An Encyclopedia of Life in the Republic, ABC-CLIO, (ISBN 978-0-313-37462-3, lire en ligne), p. 340
  2. (en) Asha Kasbekar, Pop culture India!: media, arts, and lifestyle, ABC-CLIO, (ISBN 978-1-85109-636-7, lire en ligne), p. 111
  3. (en) Bridgette Phoenicia Colaco et Southern Illinois University at Carbondale. Mass Communication and Media Arts, What is the news o Narada? Newspeople in a new India, ProQuest, (ISBN 978-0-549-22400-6, lire en ligne), p. 46
  4. (en) Centre for Studies in Civilizations (Delhi, India), Social sciences: communication, anthropology and sociology, Longman, (ISBN 978-81-317-1883-4, lire en ligne), p. 218
  5. (en) Ravinder Kaur, Religion, violence, and political mobilisation in South Asia, SAGE, (ISBN 978-0-7619-3431-8, lire en ligne), p. 88
  6. (en) Stephen E. Atkins, Encyclopedia of modern worldwide extremists and extremist groups, Greenwood Publishing Group, , 317(ISBN 978-0-313-32485-7, lire en ligne)
  7. (en) Rukun Advani, Civil lines: new writing from India, Orient Blackswan, (ISBN 978-81-7530-013-2, lire en ligne), p. 110
  8. (en) Joan G. Roland, The Jewish communities of India: identity in a colonial era, Transaction Publishers, (ISBN 978-0-7658-0439-6, lire en ligne), p. 179