Thierry Meignen — Wikipédia
Thierry Meignen | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
En fonction depuis le (3 ans et 28 jours) | |
Réélection | 24 septembre 2023 |
Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Groupe politique | LR |
Prédécesseur | Philippe Dallier |
Conseiller régional d'Île-de-France | |
– (5 ans, 6 mois et 14 jours) | |
Élection | 13 décembre 2015 |
Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Président | Valérie Pécresse |
Groupe politique | LR |
Maire du Blanc-Mesnil | |
– (7 ans, 4 mois et 30 jours) | |
Élection | 30 mars 2014 |
Réélection | 15 mars 2020 |
Prédécesseur | Didier Mignot |
Successeur | Jean-Philippe Ranquet |
Conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis | |
– (9 mois et 5 jours) | |
Avec | Christine Cerrigone |
Élection | 29 mars 2015 |
Circonscription | Canton du Blanc-Mesnil |
Président | Stéphane Troussel |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Hervé Bramy |
Successeur | Vijay Monany |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ivry-sur-Seine (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2008-2015) LR (depuis 2015) SL (depuis 2017) |
Profession | Administrateur civil |
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Thierry Meignen, né le à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) est un homme politique français et ancien administrateur civil au ministère de la défense et expert en renseignement.
Membre de Soyons libres, il est sénateur de la Seine-Saint-Denis depuis 2021, en remplacement de Philippe Dallier, ce dernier ayant démissionné après avoir été élu conseiller départemental dans ce même département la même année, conformément à la législation sur le non cumul des mandats.
Il est conseiller régional d'Île-de-France de 2015 à 2021 et maire du Blanc-Mesnil de 2014 à 2021.
Biographie
[modifier | modifier le code]De 2000 à 2020, il dirige le cabinet d'intelligence économique Destrémont & Associés[1] "spécialisé dans les techniques dites d’acquisition douces d’informations[2]". En 2006, il est décrit dans L'Expansion comme l'"un des grands connaisseurs du monde du renseignement". Il intervient, à ce titre, comme professeur à l'École européenne d'intelligence économique[1].
Après avoir échoué aux élections municipales en 2008 face à Didier Mignot (Daniel Feurtet, maire sortant PCF s'étant présenté avant de lui confier le poste de maire) puis aux législatives de 2012 face à Marie-George Buffet (contre laquelle il s'était déjà incliné en 2007), il remporte la mairie du Blanc-Mesnil en 2014 sur un score de 50,75% contre 49,25 pour le maire PCF sortant Didier Mignot[3]. Cette victoire de 2014 met un terme à 80 ans de gestion communiste de la ville[4].
En , l'auteur de bande dessinée Remedium lance Titi Gnangnan, une bande dessinée publiée sous forme de daily strip sur Tumblr. Le personnage principal, maire nouvellement élu de la commune fictive d'Alba-Villa, est inspiré Thierry Meignen, qui menace de porter plainte contre l'auteur[5] puis résilie son bail dans un logement conventionné de la commune, mais en octobre 2016 le tribunal administratif de Montreuil annule cette décision pour « détournement de pouvoir » de l'édile et condamne la municipalité à verser 1 000 € au dessinateur[6].
En décembre 2015, il devient conseiller régional d'Île-de-France, ce qui le conduit à démissionner de son mandat de conseiller départemental, qui est repris par son suppléant Vijay Monany[7]. Il est réélu conseiller régional en juin 2021[8]. Membre des Républicains, il quitte ce parti alors conduit par Laurent Wauquiez en juin 2019 pour rejoindre Soyons libres créé par la présidente du conseil régional Valérie Pécresse[9].
Il est réélu maire du Blanc-Mesnil en 2020[10]. Il devient sénateur de la Seine-Saint-Denis le en remplacement de Philippe Dallier, démissionnaire de son mandat après son élection comme conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis[11],[12]. À la suite de cela, il démissionne de son mandat de maire au profit de son premier adjoint, Jean-Philippe Ranquet [13]. Thierry Meignen reste toutefois au conseil municipal et conserve le titre de président du groupe majoritaire.
Controverses
[modifier | modifier le code]En 2021, il est critiqué pour avoir commandé 10.000 livres pour la bibliothèque municipale, sur suggestion d’une association proche d’Éric Zemmour et dirigée par Sarah Knafo, sans concertation de l’équipe de bibliothécaires[14],[15],[16],[17].
En 2023, après les violences urbaines qui ont suivies la Mort de Nahel Merzouk, le sénateur (LR) annonce le 3 juillet à l’hôtel de ville du Blanc-Mesnil la suppression de « Beach-Mesnil », la plage provisoire. Il prononce cette phrase « J’en ai marre de cette poignée de petits connards ! » et parle de « gamins sans cervelle ». Les réactions ne se font pas attendre comme celle du sénateur de Seine-Saint-Denis, Fabien Gay et de la députée de la circonscription respective Soumya Bourouaha, tous deux du PCF. Cette dernière « ne cautionne pas les propos […] lors de ce qui devait être un moment d’unité nationale sans insulte, ni provocation outrancière ». Les habitants, eux, sont nombreux à déplorer cette décision « injuste » car beaucoup n’ont pas les moyens de partir en vacances[18],[19],[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Charles Haquet, « ESPIONNAGE ÉCONOMIQUE : LA FRANCE PILLÉE : On peut ferrer de gros poissons par téléphone », L’Expansion, no 0713, , p. 54.
- Marc Jacob, « L'Ecole Européenne d'Intelligence Economique », sur Global Security Mag Online, (consulté le )
- Résultats officiels pour la commune Le Blanc-Mesnil
- « Au Blanc-Mesnil, résistance face à une droite pure et dure », sur humanite.fr, (consulté le )
- Le Parisien, « Le Blanc-Mesnil : la caricature du maire ne le fait pas rire du tout », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le caricaturiste gagne sa bataille judiciaire contre le maire », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Gabriel Bontinck, « Le maire (LR) du Blanc-Mesnil savoure son entrée au conseil régional », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Thierry Meignen », sur lri-idf.fr (consulté le )
- Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : des maires déboussolés après le départ de Pécresse de LR », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Résultats de l'élection municipale et communautaire de 2020 au Blanc-Mesnil », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le )
- Composition du Sénat.
- Thomas Lapointe, « Seine-Saint-Denis. Philippe Dallier lâche le Sénat pour se consacrer au local », sur actu.fr, (consulté le )
- « Le Blanc-Mesnil : Jean-Philippe Ranquet devient le nouveau maire », sur France Bleu, (consulté le )
- « L’ombre d’Eric Zemmour plane sur la médiathèque du Blanc-Mesnil », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Politique culturelle au blanc-mesnil. Le maire qui s’était fait berner par Alexandre et Aristote », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Révélation. La fachosphère s'infiltre dans les bibliothèques », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Au Blanc-Mesnil, le partenariat avec Sarah Knafo, la conseillère d’Éric Zemmour, fait beaucoup parler... », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Le Blanc-Mesnil : le sénateur qualifie les émeutiers de «petits connards» et supprime Beach-Mesnil », (consulté le )
- « "On punit les parents et les enfants" : en Seine-Saint-Denis, les habitants du Blanc-Mesnil privés de plage urbaine cet été », (consulté le )
- « Le Blanc-Mesnil: les sanctions contre les émeutiers et leurs familles approuvées, l'annulation de «Beach Mesnil» critiquée », (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :