Tidjikdja — Wikipédia

Tidjikdja
(ar) تجكجة
Fort Coppolani
Tidjikdja
Une rue de Tidjikdja
Administration
Pays Drapeau de la Mauritanie Mauritanie
Région Tagant
Démographie
Population 13 532 hab. (2000)
Géographie
Coordonnées 18° 33′ 00″ nord, 11° 26′ 00″ ouest
Altitude 321 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Mauritanie
Voir sur la carte topographique de Mauritanie
Tidjikdja
Géolocalisation sur la carte : Mauritanie
Voir sur la carte administrative de Mauritanie
Tidjikdja

Tidjikja (en arabe : تجكجة ; Fort Coppolani à l'époque coloniale[1]) est une des villes historiques de la Mauritanie sur le plateau du Tagant. C'est la capitale de la région de Tagant au centre de la Mauritanie.

La ville possède un aéroport national. C'est une ville qui se distingue par son architecture (ksar) et ses oasis.

La ville aurait été fondée vers 1660 [réf. nécessaire].

La ville a été fondée par l'une des plus puissantes tribus en Mauritanie, les idewa'ali (en arabe ادوعلي) au XVIIe siècle [réf. nécessaire].

Elle a été la capitale de l'émirat du Tagant (Taganet/Taganit).

Plusieurs savants et hommes politiques mauritaniens sont originaires de Tidikdja. C'est également ici qu'est mort l'administrateur colonial français Xavier Coppolani.

Tidjikdja compte plus de cinq mille manuscrits abordant des sujets divers touchant à la jurisprudence islamique, la médecine, les sciences sociales, des manuscrits de grammaire arabe, de poésie, de l'ésotérique, de l'astrologie et de la mystique (interprétation des rêves).

La ville est classée au patrimoine national des villes historiques de Mauritanie.

Environnement désertique

Lors du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) de 2007, la région de Tagant comptait 73 532 habitants[2].

La ville se situe au centre de la Mauritanie dans un relief désertique. Le climat est souvent chaud la journée mais , le soir il fait frais .

Événements

[modifier | modifier le code]
Le marché aux dattes

La ville accueille annuellement des centaines de touristes venus de toute la Mauritanie pour le Festival des dattes. Il est marqué par ses stands, concerts et soirées récréatives. Plusieurs tentes sont dressées dans la grande Bathaa de Tidjidkja dont chacune est réservée à une thématique liée à la vie oasienne (vulgarisation agricole, médecine traditionnelle des Ehel Maghary, exposition de dattes...).

La ville est connue pour ses dattes.

Une ONG dénommée 'Association pour la Sauvegarde de la Ghadima' (ASG) a été agréé par le ministère de l’Intérieur par arrêté n°230 MID du , depuis elle travaille à la restauration du patrimoine et à la conservation du Ksar ancien.

Personnalités nées à Tidjikdja

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Michel Malherbe, Quand l'histoire change les noms de lieux, L'Harmattan, Paris, 2008, p. 71 (ISBN 978-2-296-05761-6)
  2. Résultats du RGPH 2007 des Wilayas [1]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Abdallah Ould Khalifa, La région du Tagant en Mauritanie: l'oasis de Tijigja entre 1660 et 1960, Karthala, Paris, 1998, 687 p. (ISBN 2-86537-894-2) (texte remanié d'une thèse de doctorat d'Histoire soutenue à l'université Paris-I en 1991 sous le titre Les Aspects économiques et sociaux de l'oued de Tijigja : de la fondation du ksar à l'indépendance, 1660-1960)
  • (en) Anthony G. Pazzanita, « Tidjikja », in Historical dictionary of Mauritania, Scarecrow Press, Lanham (Maryland) ; Toronto, Plymouth (Royaume-Uni), 2008 (3e éd.), p. 503 (ISBN 9780810855960)
  • Moustapha Sidatt, « Introduction à l’Histoire du plateau du Tagant » dans Conservación y desarrollo en la Meseta de Tagant, Université complutense de Madrid, , [[[2] lire en ligne]]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :