Tierra Caliente — Wikipédia

La Tierra Caliente (français : Terre chaude) est une région mexicaine s'étendant sur les États de Guerrero, de Mexico et de Michoacán.

Géographie

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La Tierra Caliente est une région géographique d'environ 34 200 km2, soit une superficie quelque peu supérieure à celle de la Belgique. Elle s'étend sur une trentaine de municipalités des États mexicains de Guerrero, de Mexico et de Michoacán. Elle est caractérisée par des températures élevées et de faibles précipitations, mais aussi par la présence de nombreux fleuves et lacs. La région est fertile[1].

La partie michoacane de la Tierra Caliente est bordée au sud par la Sierra Madre del Sur et au nord par la zone « aguacatera » (de culture de l'avocat)[1].

La Tierra Caliente
Zirándaro, Guerrero
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 18 19 20 22 23 24 23 23 23 22 20 18
Température maximale moyenne (°C) 32 33 35 37 38 35 32 31 31 31 32 31
Précipitations (mm) 2 4 1 1 11 85 75 77 89 34 6 2
Source : meteoblue[2]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
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Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Municipalité

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État de Guerrero :

  • Ajuchitlán del Progreso
  • Arcelia
  • Coyuca de Catalán
  • Cutzamala de Pinzón
  • Pungarabato
  • San Miguel Totolapan
  • Tlalchapa
  • Tlapehuala
  • Zirándaro
Municipalités de Guerrero localisées dans la Tierra Caliente.


État de Mexico :

  • Amatepec
  • Luvianos
  • San Martín Otzoloapan
  • San Simón de Guerrero
  • Santiago Texcaltitlan
  • Sultepec
  • Tejupilco de Hidalgo
  • Texcaltitlán
  • Tlatlaya
  • Zacazonapan
Municipalités de l’État de Mexico localisées dans la Tierra Caliente.


État de Michoacán :

  • Aguililla
  • Apatzingán
  • Carácuaro
  • Churumuco de Morelos
  • Huetamo de Nuñez
  • Madero
  • Nocupétaro
  • San Lucas
  • Susupuato de Guerrero
  • Tacámbaro de Collados
  • Tepalcatepec
  • Tingambato
  • Tiquicheo
  • Turicato
  • Tuzantla
  • Tzitzio
Municipalités du Michoacán localisées dans la Tierra Caliente.

La partie michoacane de la Tierra Caliente rassemble des activités majoritairement agricoles : culture du maïs, du sésame, d'haricots, du sorgho, du citron, de la pastèque, du melon et de la mangue[1].

L'importante présence du crime organisé dans la Tierra Caliente engendre de la violence. En 2013, le député du PRI Marco Polo Aguirre déclare que la situation d'urgence sécuritaire du Michoacán est localisée à cinq municipalités : Buenavista Tomatlán, Aquila, Apatzigán, Tepalcatepec et Tepeque. L'intérêt du crime organisé pour Apatzingán tient historiquement à sa topographie, car c'est l'une des portes d'entrée de la Tierra Caliente. Ainsi, Apatzingán est depuis environ 40 ans une zone de production et de transport de drogues[3],[4],[5].

La Tierra Caliente est aussi une région où est cultivée le pavot[6].

En 2003, le Cartel du Golfe envoie les membres de Los Zetas dans le Michoacán afin de déloger les groupes criminels présents, dont le Cartel des Valencia, allié au Cartel de Sinaloa. La Tierra Caliente devient une région d'affrontements. Quand le Cartel des Valencia déclina, il fut supplanté par La Familia Michoacana, qui elle-même sera à l'origine du Cartel des chevaliers templiers[4].

Les années suivantes, notamment à partir de 2014, voient l'émergence de nouveaux groupes actifs dans la Tierra Caliente, comme Los Viagras, les Cartels Unis et le Cartel de Jalisco Nouvelle Génération. L’influence des cartels atteints de tels niveaux que certains observateurs qualifient alors la Tierra Caliente de « narco-État »[4],[7],[8],[9].

Personnalités liées à la Tierra Caliente

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Liens externes

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Références

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  1. a b et c (es) Rosalía Solís, « ¿Qué produce Tierra Caliente además de conflictos? », sur Milenio,
  2. (es) « Clima Zirándaro de los Chávez », sur meteoblue
  3. (es) « Tierra Caliente, una zona de Michoacán a donde 'nadie quiere ir' », sur Expansión,
  4. a b et c (en) R. Guy Emerson, Necropolitics : Living Death in Mexico, Palgrave Macmillan, , 190 p. (ISBN 978-3-030-12302-4 et 3-030-12302-2, OCLC 1088892267, lire en ligne)
  5. Salvador Maldonado Aranda, « Drogas, violencia y militarización en el México rural. El caso de Michoacán / Drugs, violence and militarization in rural Mexico. The case of Michoacán », Revista Mexicana de Sociología, vol. 74, no 1,‎ , p. 5–39 (ISSN 0188-2503, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Jonathan D. Rosen, Drugs, gangs, and violence, Palgrave Macmillan, , 160 p. (ISBN 978-3-319-94451-7 et 3-319-94451-7, OCLC 1048403036, lire en ligne)
  7. « Mexique: «Los Viagras», un groupe armé en expansion au Michoacan », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne)
  8. (es) Jesusa Cervantes, « Guerrero: tierra de cárteles », sur Proceso,
  9. (es) José Gil Olmos, « La Tierra Caliente de Michoacán, un 'narcoestado” », sur Proceso,