Tokelauans — Wikipédia
Tokelau | 1 650[1] |
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Nouvelle-Zélande | 8 676[2] |
Samoa | ? |
Langues | Tokelauan, anglais |
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Religions | Église congrégationaliste (50,4 %) ; Église catholique (38,7 %) |
Ethnies liées | Polynésiens |
Les Tokelaouans sont un groupe ethnique polynésien autochtone des Tokelau, un archipel polynésien situé dans l'Océan Pacifique, qui partage la culture, l'histoire et la langue polynésiennes des Tokelau.
Les îles d'origine du groupe — d'est en ouest : Fakaofo, Nukunonu et Atafu — sont un territoire dépendant de la Nouvelle-Zélande. 77 % des 1 650 habitants des Tokelau revendiquent une ascendance tokelaouane[1], tandis que 8 676 Tokelaouans vivent en Nouvelle-Zélande[2]. Un petit nombre vit également aux Samoa.
Le gouvernement néo-zélandais et les Nations unies incitent les Tokelauans à accepter un statut d'association libre identique à celui accepté par les Îles Cook et Niue, mais les électeurs tokelauans ont par deux fois, en 2006 et en 2007, rejeté cette proposition par voie référendaire[3].
Langue
[modifier | modifier le code]Le tokelau fait partie de la famille des langues polynésiennes. La plupart des Tokélaouans parlent couramment l'anglais et le tokelau[4]. Il existe environ 4 000 locuteurs, dont la majorité vit en Nouvelle-Zélande[5].
Diaspora
[modifier | modifier le code]La majorité des Tokelaouans vivent en Nouvelle-Zélande, concentrés dans les grandes banlieues de Wellington, Hutt Valley et Porirua[6], ainsi qu'Auckland[2]. Ils constituent le sixième plus grand groupe ethnique des îles du Pacifique en Nouvelle-Zélande et l'un des plus démunis sur le plan socio-économique[6]. La migration vers la Nouvelle-Zélande a commencé dans les années 1950 et s'est intensifiée la décennie suivante dans le cadre d'un programme gouvernemental de réinstallation motivé par la crainte d'une surpopulation et d'un cyclone tropical frappant les îles[7]. La population néo-zélandaise a dépassé celle des Tokelaou en 1976, et l'immigration a diminué par la suite[7].
Culture
[modifier | modifier le code]Religion
[modifier | modifier le code]En 2019, 50,4 % des personnes appartiennent à l'Église congrégationaliste tandis que 38,7 % appartiennent à l'Église catholique. Le reste de la population adhère à diverses confessions chrétiennes, comme le presbytérianisme[1]. Le catholicisme est majoritairement pratiqué à Nukunonu, tandis que les habitants des îles d'Atafu et de Fakaofo adhèrent au congrégationalisme. Avant l'arrivée du christianisme, les Tokelaouans adoraient un dieu nommé Tui Tokelau.
Sports
[modifier | modifier le code]Le netball, le rugby, le football et le cricket sont populaires aux Tokelau. Ils participent aux Jeux du Commonwealth et des Jeux des Tokélaou ont lieu chaque année[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Tokelau », sur cia.gov, CIA World Factbook (consulté le ).
- (en) « Tokelauan ethnic group », sur stats.govt.nz, Statistics New Zealand (consulté le ).
- (en) « Congratulations Tokelau », communiqué de presse du Parti national de Nouvelle-Zélande, .
- (en) Judith Huntsman, « Culture of Tokelau », dans World Culture Encyclopedia, Advameg (lire en ligne).
- (en) John Middleton, « Is Tokelauan facing extinction? », sur auckland.ac.nz, Université d'Auckland, (consulté le ).
- (en) « Living the Tokelauan Way in New Zealand », Social Policy Journal of New Zealand, no 35, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Carl Walrond, « Tokelauans - Immigration », sur teara.govt.nz, Te Ara - the Encyclopedia of New Zealand, (consulté le ).
- (en) « Tafaoga : Tokelau games : traditional games of Tokelau recorded in Atafu 1984 and Nukunonu 1988 », sur natlib.govt.nz (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Judith Huntsman, Ian Prior, C. E. Salmond et Albert F. Wessen, Migration and health in a small society : the case of Tokelau, Oxford (Royaume-Uni), Clarendon Press, , 446 p. (ISBN 9780198542629, OCLC 24544582).
Liens externes
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