Toma N. Socolescu — Wikipédia
Toma N. Socolescu | |
Toma N. Socolescu dans la trentaine. | |
Présentation | |
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Naissance | Ploiești (principauté de Valachie) |
Décès | Ploiești (royaume de Roumanie) |
Nationalité | roumaine |
Mouvement | Architecture néo-classique |
Activités | Architecture, urbanisme, construction civile, artiste peintre |
Diplôme | Architecte diplômé de l'École des Beaux-Arts de Bucarest, section architecture |
Formation | Architecture civile et religieuse |
Œuvre | |
Réalisations | Églises Sfantu Vîneri et Sfinţii Împărați, bains municipaux de Ploiești, caserne Cuza-Vodă de Bucarest |
Projets | Réalisation du premier plan topographique de Ploiești en 1882 |
Distinctions | Croix de Cavalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie |
Entourage familial | |
Père | Niculae Gheorghe Socol |
Famille | Ion N. Socolescu (ro) (frère), Toma T. Socolescu (fils), Toma Barbu Socolescu (petit-fils) |
Compléments | |
Architecte et maître d'œuvre, entrepreneur dans les pétroles. | |
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Toma N. Socolescu est un architecte roumain néo-classique important du milieu à la fin du XIXe siècle (Ploiești, - Ploiești ). Premier architecte roumain dans le comté de Prahova ayant été formé en Roumanie, il participe largement à l'urbanisme de la ville de Ploiești. Il construit de nombreux ouvrages publics dans sa région de Prahova, tout en ayant la particularité d'avoir exercé aussi en tant qu'entrepreneur en bâtiments. Il exécute ses propres plans comme ceux d'autres architectes.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1848 à Ploiești, fils de l'architecte Niculae Gheorghe Socol, architecte majeur du Județ de Prahova, de style néo-classique[e 1], il est le seul architecte roumain officiant à Prahova de son époque, les autres étant tous d'origine étrangère[e 2]. Bâtisseur de très nombreux édifices publics et officiels du județ, d'églises et de remarquables maisons particulières, dont plusieurs sont inscrits au patrimoine architectural historique de la Roumanie, il est aussi l'architecte de la ville de Ploiești à partir de 1880[a 1],[e 3] et maître d’œuvre. Il réalise en effet la plupart de ses ouvrages après avoir dressé tous les plans. Selon son fils, Toma T. Socolescu, il fabrique lui-même les matériaux nécessaires aux constructions[c 1]. De 1883 à 1886, l'École des Métiers, où étaient formés les fils des constructeurs de la ville aux métiers du bâtiments, est hébergée dans sa propre maison[a 2],[e 4]. Toma T. Socolescu, évoque dans ses mémoires son extrême proximité avec les artisans, qui le considèrent comme l'un des leurs[b 1].
Ainsi, en tant que maître d’œuvre et entrepreneur[e 5], exécutant les plans d'autres architectes, il bâtit écoles, hôpitaux, lycées et casernes[c 1],[e 6].
Travailleur acharné, il est aussi doté de la fibre artistique. Bon dessinateur et aquarelliste[b 2], il aime aussi à créer et façonner des objets artisanaux décoratifs en terre cuite vernissée, ainsi que des poêles traditionnels roumains, dans sa propre maison[a 3],[d 1]. Il existe au Musée d'Art de Ploiești une aquarelle et un dessin : Michel Le Brave, à cheval[1]. Originaire de Transylvanie, et en écho à la fondation de la ville par Michel le Brave, l'architecte décore nombre de ses constructions par un frontispice orné d'un bas-relief du Prince[a 4],[b 3],[d 2].
Il est très proche de son plus jeune frère l'architecte Ion N. Socolescu (ro) qu'il soutient financièrement pendant toutes ses études d'architecture à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il quitte Ploiești avec toute sa famille pour Bucarest en 1896 afin, non seulement de suivre le grand chantier de la caserne Cuza-Vodă, mais aussi de rester en contact permanent avec la Société des Architectes dont il est l'un des membres fondateurs. Il s'installe non loin de la maison de son frère Ion, au 29 du boulevard Carol[e 7].
Il fait partie de la vingtaine de signataires, dont Ion Mincu[2], d'une pétition demandant au premier ministre, la création d'une Commission des monuments historiques, ayant pour but de protéger et conserver le patrimoine architectural roumain. La pétition est publiée dans le journal Les Annales de l'Architecture en mai 1890[3].
Dans les dernières années de sa vie, il s'engage dans l'industrie pétrolière et devient propriétaire d'un derrick pétrolier dans la commune de Buștenari (ro), dans le Județ de Prahova. En association avec Toma Rucăreanu, il construit lui-même une fabrique de gaz dénommée "Lumina", à côté de la Gare du Sud (ro), de Ploiești[a 3],[c 2],[d 1].
Il meurt à l'âge de 48 ans le à Ploiești, ayant accompli une œuvre conséquente[e 1], et cela malgré la fin prématurée de son activité professionnelle. Il est enterré dans le caveau familial Socolescu au cimetière Bellu de Bucarest.
Éducation et voyages
[modifier | modifier le code]Il étudie l'architecture dans la section conduite par les architectes Alexandru Orăscu (ro) et Carol Benişu (ou Carol Beniş) (ro) à l'École des Beaux-Arts de Bucarest. Sur la demande de Vasile Urechia Alexandrescu, alors ministre de l'Education nationale, Theodor Aman, directeur de l'École des Beaux-Arts, artiste peintre et acteur majeur de la renaissance culturelle roumaine, lui accorde une bourse d'études pour le mérite[b 4],[e 8]. Il intègre l'école le , qu'il terminera en 1870[a 5],[b 5],[d 3], après avoir suivi une formation académique classique[e 9]. Son diplôme est signé de la main du roi Carol Ier[a 6],[c 1],[d 4]. Les architectes roumains sont alors formés dans l'esprit de l'architecture classique. Le néo-classicisme est adopté en Valachie et en Moldavie dès le XVIIIe siècle[e 9], il perdurera jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Très actif et avide de connaissances, il entreprend deux voyages d'étude d'un mois en France et en Italie, le premier pendant l'hiver 1893-1894[b 6]. Il visite son frère Ion N. Socolescu (ro) alors élève architecte à l'École des Beaux-Arts de Paris. Son périple en train continue vers Marseille, Nice, Monte-Carlo, puis en Italie à Gènes, Rome, Naples où il découvre Pompéi et Herculanum. Sur le chemin du retour, il visite Venise. En 1896, il entreprend un ultime voyage, cette fois avec son épouse, au nord de l'Italie. Il visite alors Milan, puis Nice de nouveau et remonte sur Paris, toujours en train. Il passe par Vienne avant d'arriver à Ploiesti le [b 6].
Fonctions officielles, titres et responsabilités publiques
[modifier | modifier le code]- Président de la Société des Constructeurs de Ploiești[b 1].
- Architecte de la ville de Ploiești à partir de 1880[a 1],[d 5].
- Membre fondateur de la Société des Architectes Roumains[4], créée vers le . Il était le seul parmi les fondateurs à exercer l'architecture à Ploiești[c 3],[5],[6].
- Expert judiciaire en constructions, près le Tribunal de Prahova vers 1890[7].
- Décoré de la Croix de Cavalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie le [8],[e 7].
Généalogie
[modifier | modifier le code]La famille Socol de Berivoiul Mare (ro), anciennement partie du territoire de Făgăraș ou Pays de Făgăraș, est une branche de la famille Socol de Munténie (Muntenia), qui a ses racines dans le județ de Dâmbovița. Un 'Socol', grand boyard et gendre de Michel Ier le Brave (1557-1601), avait deux fondations religieuses dans le județ de Dâmbovița, encore existantes, celles de Cornești et Răzvadu de Sus, ainsi qu'une autre dans la banlieue de Târgoviște). Ce boyard fut marié à Marula, fille de Tudora din Popești aussi appelée Tudora din Târgșor[9], sœur du Prince Antonie-Vodă. Marula fut reconnue par Mihai Viteazul comme sa fille illégitime, issue d'une liaison extra-maritale avec Tudora. Marula est enterrée dans l'église de Răzvadu de Sus, où, sur une dalle de pierre richement sculptée[10], son nom peut être lu.
Nicolae Iorga, le grand historien roumain et ami de son fils Toma T. Socolescu, a trouvé des ancêtres Socol parmi les fondateurs de la Ville de Făgăraș au XIIe siècle[b 7]. En 1655, le Prince de Transylvanie Georges II Rákóczi anoblit un ancêtre de Nicolae G. Socol : « Ștefan Boier din Berivoiul Mare et par lui sa femme Sofia Spătar, son fils Socoly, ainsi que leurs héritiers et descendants de quelque sexe que ce soit, à être traités et considérés comme de véritables et indéniables NOBLES. »[b 8], en remerciement pour ses offices de courrier du Prince dans les Carpates, fonction « qu'il a rempli fidèlement et avec constance pendant de nombreuses années, et surtout en ces temps orageux[...] »[b 8],[b 9]. Vers 1846, cinq frères Socol[b 10] viennent en Munténie, depuis Berivoiul Mare (ro), dans le territoire de Făgăraș.
« Cinq frères ont traversé les montagnes, tous bâtisseurs, venant de la région de Făgăraș, un village au pied des montagnes, Berivoiul mare (ro), où aujourd'hui encore le nom de Socol est répandu, et où l'on dit qu'un de leurs ancêtres serait venu de Munténie, à savoir de la région de Târgoviște, qui est le foyer de la famille Socol, étant jusqu'à aujourd'hui, près de Târgovişte, Valea lui Socol, ainsi que leurs deux églises fondatrices, à Răzvadu de Sus et à Cornești[a 7],[c 4]. »
L'un de ces cinq frères est l'architecte Nicolae Gh. Socol (?? - décédé en 1872). Il s'installa à Ploiești vers 1840-1845 et se nomma Socolescu. Marié avec Iona Săndulescu, issue de la banlieue Saint Spiridon (Sfântu Spiridon), il eut une fille (décédée en bas âge) et quatre garçons[a 8],[d 6], d'entre lesquels deux grands architectes : Toma N. Socolescu, ainsi que Ion N. Socolescu (ro). La lignée des architectes se prolonge avec Toma T. Socolescu, fils de Toma N. Socolescu, ainsi que son fils Barbu Socolescu.
l'historien, cartographe et géographe Dimitrie Papazoglu (ro) évoque, en 1891[e 10], la présence de boyards roumains du premier rang "Socoleşti", à Bucarest, descendants de Socol de Dâmbovița. Enfin Constantin Stan fait également référence, en 1928, à l'origine précise de Nicolae Gheorghe Socol :
« Au pied des Carpates, sur la rive droite du ruisseau du même nom, se trouve la commune de Berivoii-mari (ro) [...], l'un des plus anciens villages du foyer d'Olt [...]. Les habitants sont composés de serfs et d'anciens boyards. [...], et les familles de boyards roumains étaient : Socol, Boyer, Sinea et Răduleț, soldats ayant le privilège de garde-frontière.[...] La famille G. Streza Socol a donné naissance à Nicolae Socol, un architecte diplômé de Vienne, qui a mis pied à terre dans la ville de Ploeşti, avec plusieurs de ses frères vers le milieu du siècle dernier[e 11]. »
Niculae Gheorghe Socol (~1820-1872) architecte | Ioana Săndulescu | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Alexandrina Nicolau (1860-1900) | Toma N. Socolescu (1848-1897) architecte et constructeur à Ploiești | Nicolae N. Socolescu négociant en bois | Ghiță N. Socolescu artiste-peintre, décédé lors de ses études supérieures | Ion N. Socolescu (ro) (1856-1924) architecte | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Florica Tănescu (1887-1969) | Toma T. Socolescu (1883-1960) professeur-architecte | Florica T. Socolescu | Smaranda T. Socolescu | Ioan T. Socolescu | Coralia-Ioana-Margareta T. Socolescu | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mircea Socolescu (1907-1978) installé en France en 1945, marié sans enfants | Toma Gheorghe Barbu Socolescu (1909-1977) architecte | Irena Gabriela Vasilescu (1910-1993) artiste peintre, professeur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mihai Ștefan Marc Socolescu (1942-1994) professeur | Maria Lois (1942-2021) professeur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Laura Socolescu (1967) installée en France - artiste chorégraphe, danseuse | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Œuvre architecturale et urbanistique
[modifier | modifier le code]Toma N. Socolescu commence sa carrière d'architecte et de maître d’œuvre dans sa ville natale en 1870[a 5],[d 3]. Il élabore les plans et réalise la construction de tous les types de bâtiments : maisons particulières, bâtiments publics, fabriques, églises, etc. En tant qu'architecte de la ville de Ploiești, il dresse, en 1882, le premier plan topographique de la cité : Planul urbei Ploesci[11], nomenclatura, de Toma N. Socolescu, architectu, URBEI, Anu 1882[a 9],[d 7].
Il contribue à la réalisation du nouveau grand boulevard de l'indépendance (Bulevardul Independenţei) reliant la toute nouvelle Gare du Sud (Gară de Sud) au centre ville. Le tracé est fixé en 1871 par le conseil municipal après de longues tergiversations et revirements[12]. Socolescu reprend le travail de l'architecte Ingénieur Chef de la ville Cristian Kertsch, qui avait établi le plan d'expropriation du projet[a 10],[13]. Le boulevard deviendra l'artère principale de la ville.
En 1830, la ville de Ploiești ne comprend aucun édifice officiel, public, ni même d'école ou d’hôpitaux. Les services publics sont alors installés dans des locaux privés loués à cet effet et souvent impropres à cet usage[a 11],[d 8]. Tout restait donc à construire. Toma N. Socolescu joue alors un rôle majeur dans la construction et la planification des bâtiments publics.
La ville lui doit la plupart des bâtiments officiels publics du XIXe et du début du XXe siècle[e 12]. La plupart perdureront jusqu'en 1944. Certains, et en particulier les églises, sont toujours visibles.
À Ploiești
[modifier | modifier le code]Églises, bâtiments publics et œuvres d'art
[modifier | modifier le code]- Plans et construction de l'église Sfânta Vineri (ro)[14], entre 1875 et 1880, située au 12 de la strada Neagoe Basarab. Elle est de style néoclassique, aussi marquée par l'influence du baroque allemand contemporain[a 12],[d 9]. Les trois tours de style traditionnel sont d'inspiration russe[e 13]. De nombreux soldats russes, présents dans le cadre le conflit russo-turque de 1877-1878, contribuent à son édification[a 13],[d 3]. Elle survit malgré des dégâts importants dû aux tremblements de terre de 1940 et 1977, mais aussi aux bombardements américains de 1944. Reconsolidée en 1998, l'église est classée monument historique[15]. Ses murs intérieurs sont décorés de fresques par le peintre Gheorghe Tattarescu[a 14],[d 10], orthographié alors : Tătărăscu.
- Plans de la chapelle du cimetière Viișoara en 1880, lorsque est fondé le cimetière du même nom[a 5],[c 1],[d 3].
- Plans et construction de l'église Sfinţii Împărați Constantin și Elena[16], à partir de 1894[d 11], située à l'intersection des rues Ion Luca Caragiale, Take Ionescu et Mărășești. L'architecte s'est inspiré de l'église épiscopale de Curtea de Argeș, connue à l'époque comme le plus beau monument du pays[a 15],[d 12] mais aussi du style de son frère Ion N Socolescu[17]. L'intérieur du bâtiment est décoré par le peintre d'églises alors réputé : Toma Vintilescu. Les travaux ne seront terminés qu'en 1902[d 11]. Gravement affecté par la guerre et les tremblements de terre, l'église a été restaurée et re-consacrée en 1945.
Églises et œuvres d'art. |
- Plans et construction de l'ancien Tribunal, construit en 1873[a 4],[d 2], situé sur le trottoir de l'actuel hôtel Prahova Plaza, sur la strada Mihail Kogălniceanu, juste en face de la maison Ergas Mamaciu. Il est gravement touché par le tremblement de terre de 1940 puis démoli dans les mois qui suivent[f 1].
- Il établit les plans et construit le "Palais des Bains Communaux" sur la commande de Radu Stanian (ro), entre 1877 et 1879[a 16],[d 13],[f 2]. Les bains, renommés plus tard Bains Municipaux sont ensuite vendus à la ville. Inaugurés en 1881, ils sont un symbole admiré par les habitants. Ils fonctionnent jusqu'après la seconde guerre mondiale, hébergeant les bains, mais aussi, par période, une partie des classes du lycée Sfântul Petru şi Pavel[18], un atelier typographique et d'autres institutions, comme la Bibliothèque Nicolae Iorga à partir de 1921 jusqu'en 1941[19]. Ils sont finalement détruits par les communistes en 1955[e 14], et remplacés par des blocs d'habitation blafards, sans style[f 2].
- Plans et construction de l'École des Arts et Métiers[20], avenue Văleni (à l'époque), construite en 1886[a 17],[d 14]. Classée monument historique[21], elle est située au no 22 de la strada Văleni et abrite désormais[22] une administration publique, les Services de gestion urbaine de la ville de Ploiești.
- École primaire de garçons "Numéro 3", l'une des plus anciennes écoles primaires de la ville, alors située au coin des rues Târgușor (ou Târgșor), et lieutenant Al. Zagoriţ, anciennement rue Ghiţă Alexiu, en 1888[a 18],[c 1],[d 15]. Elle héberge désormais une école maternelle au 58 de la rue Mărășești, au croisement de la rue Ceahlău.
- Les halles à poissons, en 1880, sous le mandat du maire Constantin T. Grigorescu. Elles sont démolies afin de faire place à la construction des Halles Centrales de Ploiești (ro), l’œuvre majeure de son fils Toma T Socolescu[a 5],[d 3].
- La caserne de pompiers, derrière l'ancienne mairie, en 1881[a 5],[d 3]. Elle sera détruite à la suite du tremblement de terre de 1940[f 3].
- Le Grand Hôtel Luca Moise, ainsi que la salle de théâtre attenante, terminés le [a 5],[d 3]. L'hôtel était situé à l'intersection des rues Mihail Kogălniceanu, anciennement Franceză et Constantin Dobrogeanu Gherea, anciennement Municipalității[23]. Il seront démolis à la suite du tremblement de terre de 1977, dans le cadre du programme de "systématisation" communiste établi pour la ville en 1968.
- Plans et construction de l'hôtel Bulevard, en 1896, qui est sa dernière œuvre. Il était placé sur la place de l'Union (Piața Unirii), disposait d'un rez-de-chaussée occupé par des boutiques, et de chambres à l'étage. Après la Première Guerre mondiale, il est loué par l'administration financière de Prahova[a 18],[d 15]. Il a été démoli depuis.
- Il dessine et construit Le socle en marbre (extrait d'une carrière de Prahova) de la statue de la Liberté, ainsi que sa clôture en fer forgée. Inaugurée le , la statue en bronze représente Minerve, Déesse de la sagesse. Elle est exécutée et coulée en France[a 19],[d 16]. Elle a changé plusieurs fois de place au fil du temps[f 4], elle est désormais située Place des Héros, devant la Cathédrale Saint Jean le baptiste (ro) (Catedrală Sfântul Ioan Botezătorul), construite par son fils Toma T. Socolescu. Elle est un important symbole de la ville à la suite des turbulence politiques de 1870[24], elle est restée longtemps négligée et cachée par les communistes. Très dégradée dans les années 2000[f 4], elle est finalement restaurée de 2008 à 2012, puis encore déplacée en 2012 sur son lieu actuel[25]. La statue est classée monument historique[26].
Maisons particulières et commerces
[modifier | modifier le code]- La nouvelle maison Dimitrie Sfetescu[a 20],[d 17]. Classée monument historique[27], elle devient le siège de la société pétrolière Concordia[28] dans les années 1930, puis le siège de la police municipale de Ploiești dans les années 2000. Elle est toujours visible au no 21 du boulevardul Independenței[f 5].
- Maison Gheorghe Dobrescu[a 20],[d 17], un grand commerçant de Brașov (Transylvanie), située au 23, boulevard Independenței, et toujours visible[f 5].
- Maison Dimitrie Angelescu[a 20],[d 17]. Détruite au début des années 2000[f 5]. Une maison a été depuis reconstruite, en copiant son style originel[29].
- Propriété de Gogălniceanu à l'intersection des rues I. Radovici[30] et Kogălniceanu, en 1870, une grande maison de commerçant, avec commerces au rez-de-chaussée et un étage d'habitations. L'angle de l'immeuble dévoile un frontispice décoré d'un bas-relief représentant deux lions et un buste de Michel le Brave, prince valache à l'origine du fort développement de la ville, et dont la mémoire est souvent rappelée sur les anciens bâtiments ou écrits liés à Ploiești[a 4],[d 2]. Elle est démolie à la suite du tremblement de terre de 1977[31].
- Il établit les plans et construit une grande partie des magasins à un étage sur la rue Lipscani, un lieu de passage et de commerce historique et emblématique de la ville[a 5],[d 3], et dans d'autres rues du centre-ville, telle la rue Cavafi[c 1], de style néo-classique et néo-italien. Ces bâtiments sont conservés dans leur forme originale jusqu'aux bombardements américains de 1944. Le réaménagement urbain communiste, mis en place à partir des années 1960, puis la "systématisation" de Ceausescu ont décidé de leur sort. Ils ont tous disparus, comme d'ailleurs la rue Lipscani elle-même. La strada Lipscani était une ancienne rue légèrement courbée qui allait depuis le cœur de la ville jusqu'au Palais de Justice. Cette artère où fleurissait la plupart des commerces de la ville, a disparu en deux étapes : la première moitié près du Palais de la Culture fut démolie entre 1968-1969, pour faire place à l'actuelle cité administrative. L'autre moitié fut démolie après le tremblement de terre de 1977[f 6].
- Maison Toma Rucăreanu, en 1884[a 20],[d 17]. Classée monument historique[32], devenue la maison Sfetescu, situé au 19 du boulevard Independenței. Elle héberge actuellement[22] le restaurant Mon Jardin[f 5].
- Toujours vers 1888, il construit le grand bâtiment Eliade ou Eliad, sur la place devant le Grand Hôtel Luca Moise[a 18],[d 15]. La construction n'existe plus.
- La maison I. Bazar sur l'ancienne avenue Bucureşti, au coin de la rue Ştefan cel Mare[a 18],[d 15], disparue depuis lors.
- La maison Naumescu sur la rue Rudului[a 18],[d 15], détruite.
La liste n'est pas exhaustive[a 21],[d 18].
Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur
[modifier | modifier le code]- L'école secondaire de filles Despina Doamna, rue Buna Vestire, en 1890, d'après le projet de son frère Ion N. Socolescu (ro)[a 22],[c 5],[d 19],[33]. Transformée en hôpital militaire au cours de la secondaire guerre mondiale de 1941 à 1943, L'école est finalement entièrement détruite par les bombardements américains d'avril 1944[f 7].
- Reconstruction de l'hôpital Boldescu, en 1893, situé rue Boldescu, hôpital fondé en 1831 par l'intendant de boyard du même nom Gheorghe Bolcescu[34]. Les travaux sont exécutés sur les plans de l'architecte Filip Xenopol[a 23],[d 20].
- Les écoles 'Numéro deux' de garçons et de filles[a 18],[d 15].
Magasin, maisons, et hôtel à Ploiești. |
Dans le județ de Prahova
[modifier | modifier le code]- Église Sfinții Voievozi[35], commencée en 1876 et terminée puis consacrée en 1884, située au centre de la ville d'Urlați[36]. Le peintre Gheorghe Tattarescu l'a décoré de nombreuses icônes remarquables[c 1],[37].
- Restauration de l'ancienne mairie de Câmpina vers 1880[c 1], bâtiment originellement construit par son père Niculae Gheorghe Socol vers 1850 pour le journaliste Zaharia Carcalechi, il est récupéré par l'administration locale, en 1877, pour être transformé en mairie. Elle était située à l'intersection de l'avenue Doftanei[38], et du boulevard central de la ville, le boulevard Carol I[39]. Elle est démolie en 1922, et une autre mairie est construite sur le même site[40].
Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur
[modifier | modifier le code]- L'École des Métiers Vasile Paapa[20],[a 18],[d 21]de Valea Boului, renommée Valea Cricovului (ro) depuis lors. Vasile Paapa (1819-1884), ministre intérimaire en 1861, était un grand philanthrope et fit de nombreuses donations aux écoles de Ploiești. L'Ecole des Métiers ainsi que L'école primaire de Valea Călugărească ont été entièrement financées par ses deniers[d 22].
- L'école primaire Vasile Paapa du village de Valea Călugărească[a 18],[d 21].
- Les hôpitaux d'Urlaţi et de Sinaia[a 18],[c 1],[d 15].
- La caserne militaire de Mizil[a 18],[d 15].
À Bucarest
[modifier | modifier le code]Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur
[modifier | modifier le code]- La caserne Cuza-Vodă[a 18],[c 1],[d 15],[41], située sur la butte de Spirea, au milieu de l'ancien quartier historique Uranus, entièrement rasé par Ceausescu, pour construire le gigantesque et très contesté "palais du Peuple".
Dans d'autres județ
[modifier | modifier le code]Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur
[modifier | modifier le code]- L'école d'agriculture Iordache Zossimade d'Armășești[a 18],[d 15], judeţ de Ialomiţa, construite vers 1887[42].
Héritage
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1944, une bonne partie des plus belles rues de Ploiești, et des monuments phares de la ville dont il est l'auteur, marquent profondément le visage de la cité, pour laquelle Toma N. Socolescu avait apporté la touche néo-classique d'inspiration française, et italienne. Viennent s'y ajouter le style néo-roumain, dont une large production de son fils Toma T. Socolescu, grand bâtisseur lui aussi à Ploiești et dans tout le Judet, mais aussi des constructions de style art déco, voire Bauhaus. Les bombardements américains de 1944 mettent à terre un huitième des bâtiments et affectent définitivement l'harmonie de la ville ainsi que son éclectisme architectural[43],[44],[f 8]. Les tremblements de terre de 1940 et 1977 donnent eux-aussi des coups de boutoir sur les constructions de Prahova, dont plusieurs de Toma N. Socolescu. Toutefois, les destructions les plus signficatives sont l'apanage des communistes qui achèveront de défigurer la ville entre 1960 et 1989, par deux vagues de "systématisation". La plus massive est décidée par Nicolae Ceaușescu, le dernier dictateur communiste. Ces opérations de table-rase prétextent souvent la fragilisation[45] des bâtiments par le tremblement de terre de 1977 pour les faire disparaître, et avec eux le visage d'une époque n'évoquant que trop une bourgeoisie éduquée triomphante[e 15], et l'expression insolente d'une période que le nouveau régime voulait absolument faire oublier[46]. Il subsiste toutefois[22], plusieurs églises et bâtiments publics de l'architecte, ainsi que quelques belles demeures. Ils restent des emblèmes de la ville, la plupart classées monuments historiques. Les œuvres de Toma N. Socolescu demeurent l'expression du néoclassicisme en architecture.
Très connu dans la ville de Ploiești, le nom de l'architecte bâtisseur est rattaché à l'histoire d'une cité riche de son activité commerçante et pétrolière, et dont l'avenir semblait alors radieux. Un lycée porte son nom[47], ainsi qu'une rue: strada Arhitect Toma Socolescu.
Les bains de Ploiești et la caserne Cuza-Vodă. |
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (ro) Toma T. Socolescu, Amintiri[48], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 237 pages, (ISBN 973-86771-0-6)[49].
- (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[50], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages, (ISBN 973-86771-1-4)[51].
- (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[52], éditions Cartea Românească, Bucarest, préfacé par Nicolae Iorga, 1938, 111 pages, référence : 16725[53]. Le livre contient les chapitres rédigés (par l'architecte) pour la 'Monographie de la ville de Ploești' de Mihail Sevastos (ro).
- (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești[54], Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1937, 1 vol., 905 pages[55]. Socolescu rédige les chapitres consacrés à l'architecture, les halles centrales, l'urbanisme, l'histoire des plans de la ville, ainsi que la culture populaire (les artistes plasticiens, les musées et la bibliothèque "Nicolae Iorga"). Le livre contient aussi nombre de ses dessins et acquarelles.
- (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, ARHITECȚII SOCOLESCU 1840-1940, Studiu monografic [56], Editura Simetria, Bucarest, 2024, 1 vol., 232 pages, (ISBN 978-973-1872-55-1), un livre dédié aux architectes Socolescu[57].
- (ro) Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[58],[59], auteur du site spécialisé sur la ville de Ploiești et son histoire : RepublicaPloiesti.net.
- (ro) Lucian Vasile, Orașul sacrificat. Al Doilea Război Mondial la Ploiești [60], Asociatia pentru Educatie si Dezvoltare Urbana , Ploiești, 2016 (1re édition: 2014), 1 vol., 336 pages, (ISBN 978-973-0-21379-9) - Références du livre disponible sur le site de Republica Ploiești[61].
- (ro) Revue Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă[62], Directeur de publication : Ion N. Socolescu (ro), Tipgografia Curtii Regale, F. Göbl & fils, Bucarest, publiée de 1890 à 1893[63].
- (ro) Constantin Trestioreanu, Gheorghe Marinică, Bisericile din Ploiești, I Bisericile ortodoxe, Editura Ploiești Milenium III, Ploiești, 2003, 203 pages, (ISBN 973-85670-4-1).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (ro) Documents officiels des institutions roumaines, dont le journal officiel roumain (Monitorul Oficial).
- (ro) Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu[64].
- (ro) Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest[65].
- et Archives de la famille Socolescu (Paris, Bucarest) dont un fonds photographique.
Liens externes
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- (ro) Atunci și acum Blog permet de comparer, sur plusieurs villes roumaines, des vues de rues et de maisons d'hier et d'aujourd'hui.
- (ro) et (en) Case de Epoca. Un site de référence sur les plus belles demeures roumaines, réalisé par Valentin Mandache, expert du patrimoine architectural historique roumain.
- (ro) Musée du județ d'Histoire et d'Archéologie de Ploiești.
- (ro) Institut National du Patrimoine : Institutul National Al al Patrimoniului.
- (ro) et (en) Site descriptif de tous les monuments historiques de Roumanie : Asociația Prietenii MNIR (version anglaise).
- (ro) Par la loi du a été créé en Roumanie une institution officielle visant à enquêter sur les crimes du communisme et à saisir la justice en condamnation et réparation : Institut de recherche sur les crimes du Communisme et sur la Mémoire de l'Exil Roumain (version anglaise). Les destructions du patrimoine en font partie. Le site comporte une version anglaise.
- Paris, Palais de Chaillot Base de données des articles et publications disponibles - Cité de l'Architecture et du Patrimoine.
- et Association ProPatrimonio pour la sauvegarde du patrimoine architectural de la Roumanie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (a) (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[52], Editura : Cartea Românească, Bucarest, préfacé par Nicolae Iorga, 1938, référence : 16725, 111 pages.
- page 55-56.
- page 34.
- page 106.
- pages 54-55.
- page 55.
- page 47.
- traduction du roumain d'un passage de la page 37.
- pages 105-106.
- En 1938, Toma T. Socolescu écrit : « Architecte de la mairie, il réalise le premier plan complet de la ville, avec la nomenclature des rues - inexistante jusqu'alors - comme nous le verrons dans le chapitre relatif à l'histoire du plan de la ville "Construire et urbanisme", plan approuvé en séance du conseil municipal du 9 janvier 1882, le maire étant alors Constantin. T. Grigorescu », page 56.
- pages 76-78
- page 45.
- page 14.
- page 55
- pages 15 et 92.
- pages 10-11, 56.
- page 55 et 56.
- page 34.
- page 56.
- page 64.
- page 39.
- Toma T. Socolescu écrit : « [...] Et bien de nombreuses autres maisons particulières. », page 56.
- page 59.
- pages 45-46.
- (b) (ro) Toma T. Socolescu, Amintiri[48], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 237 pages, (ISBN 973-86771-0-6).
- page 16.
- page 19.
- page 66.
- page 70.
- page 30.
- Notes de voyages rapportées par son fils Toma T., pages 19 et 20.
- note 8 - page 15.
- pages 8-9 - Extrait de l'acte d'anoblissement du 14 juillet 1655.
- page 14 - Toma T. Socolescu écrit :
« Mon grand-père, Nicolae Gh. Socolescu, également architecte, ayant fait ses études à Vienne, était un descendant d'une famille qui, par un ancêtre lointain, avait été anobli, en 1655, par le prince G. Rakoczy. Le document original écrit en peau de veau, en latin, avec des lettres d'or et l'emblème de la famille en couleurs, lacé et portant le sceau princier en cire rouge, est en la possession du major S. Socol, ancien maire de la ville de Făgăraş, où il vit. » (traduction française) - page 14 - Toma T. Socolescu écrit : « N. G. Socolescu (Socol, en Ardeal) est venu en Munténie de la commune de Berivoiul Mare (ro), située au pied des montagnes dans la région de Făgăraș, et s'est installé à Ploieşti, avec ses cinq autres frères, _ au moment de la révolution, vers 1846 _ à savoir dans le faubourg de Sf. Spiridon. Pendant mon enfance et jusqu'à plus tard, existait sa maison à Culea Căleni, une maison avec un rez-de-chaussée, de forme générale carrée, en retrait de la rue et entourée d'un jardin. Il a épousé Ioana, née Săndulescu, du même faubourg, et son nom apparaît parmi les fondateurs dans les registres paroissiaux ; et comme il était d'usage à cette époque, je pense qu'il y fut aussi enterré, - bien que les recherches que j'ai faites soient restées infructueuses, - en 1872. » (traduction française).
- (c) (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[50], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages, (ISBN 973-86771-1-4).
- page 70.
- page 71.
- Liste de tous les membres fondateurs : Orăscu (ro), premier président ; Carol Benişu ; Mihai Capuţineanu ; Gheorghe Duca (ro) ; Săvulescu (ro) ; Ioan N. Socolescu ; Dumitru Mamairol (ro) ; Gheorghe Mandrea (es) ; Ion Mincu ; Grigore P. Cerchez (ro) ; Ştefan Ciocârlan; N. P. Cerchez ; Toma N. Socolescu ; Grigore Călinescu; N. Stavrolea ; Filip Montureanu (ro) ; Filip Xenopol ; Nicolae Gabrielescu (ro) ; Sterian (ro) ; I Constantinescu ; P. Petriccu ; R. Nedelescu ; F. Thyr ; C. Stravrolea - page 50.
- traduction du roumain d'un passage de la page 177.
- pages 70 et 82.
- (d) (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești[54], Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1937, 905 pages.
- page 215.
- pages 194-195.
- page 195.
- page 187.
- pages 138, 196, 607-608.
- pages 214-215.
- pages 196 et 607-608.
- page 185.
- page 154.
- pages 155 et 818.
- page 757.
- pages 151, 757-758.
- pages 195-196.
- page 174.
- page 196.
- pages 90-91.
- page 179.
- Toma T. Socolescu écrit: « [...] Et bien de nombreuses autres maisons particulières. », page 196.
- page 199.
- pages 185-186.
- pages 133-134 et 196.
- page 133.
- (e) (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, ARHITECȚII SOCOLESCU 1840-1940, Studiu monografic[56], Editura Simetria, Bucarest, 2024, 1 vol., 232 pages, (ISBN 978-973-1872-55-1).
- page 37.
- page 28.
- pages 26 et 28.
- pages 28 et 30.
- page 36.
- pages 36-37.
- page 26.
- page 27.
- pages 26-28.
- page 17 - Dimitrie Papazoglu, Istoria fondărei oraşului Bucureşti, Bucureşti, Curtea Veche, 2005, p. 59.
- traduction du roumain d'extraits de passages cités en page 17 - Constantin Stan, Şcoala poporană din Făgăraş şi depe Târnave,Volumul.I, Făgăraşul. Sibiu, Tiparul institutului de arte Grafice „Dacia Traiană”, 1928, p. 150-152.
- pages 30, 31, 33 et 37.
- page 33.
- page 30.
- page 18.
- (f) (ro) RepublicaPloiesti.net, Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[58],[59], Créateur (août 2009) et auteur du site consacré au passé de la ville et à son architecture.
- page Top 10 clădiri dispărute ale orașului Ploiești (Les 10 bâtiments les plus importants disparus de Ploiești), juin 2016 - Top 10 clădiri dispărute ale orașului Ploiești et page Tribunalul Vechi (histoire du vieux tribunal), février 2010 - Tribunalul Vechi.
- page Palatul Bailor Municipale (Le Palais de Bains Municipaux), avril 2010 - Palatul Bailor Municipale.
- page Cladirile Primariei din Ploiesti (Les différents bâtiments de la Mairie de Ploiesti), août 2009 - Cladirile Primariei din Ploiesti.
- page Statuia Libertatii (La statue de la Liberté), juillet 2010 - Statuia Libertatii.
- page O plimbare pe Bulevard (II) (Une promenade sur le boulevard), décembre 2010, une promenade sur le boulevard Independenței qui évoque les anciennes maisons dont celle de Dimitrie Sfetescu, Gheorghe Dobrescu, D. Angelescu et Toma Rucăreanu - O plimbare pe Bulevard (II).
- page Strada Lipscani (Rue lipscani), octobre 2009 - Strada Lipscani.
- page Scoala Despina Doamna si Casa Pionierilor (L'École Despina Doamna et la Maison des Pionniers), février 2011, Histoire de l'école de filles Despina Doamna - Scoala Despina Doamna si Casa Pionierilor.
- page Bombardamentul din 5 aprilie 1944 asupra Ploieștiului (Le bombardelent du sur Ploiești), , Vidéo sur les bombardements américains d'avril 1944 - Bombardamentul din 5 aprilie 1944 asupra Ploieștiului et la page Panorama aeriana a Ploiestilor dupa bombardament (Panorama aérien de Ploiești après le bombardement), publié le , montrant des photos d'époque des destructions occasionnées : Panorama aeriana a Ploiestilor dupa bombardament.
- Autres notes et références :
- (ro) Site internet du musée : Muzeul Judeţean de Artă.
- La liste comprend des architectes et artistes de premier rang à l'époque : Aman T., Pictor ; Alpar I., Pictor ; Baicoianu C. (ro), Architect ; Beniş O. (ro), Architect ; Căluiescu, Architect ; Ciocîrlan S., Architect ; Carcaleţeanu, Pictor ; Constantinescu, Architect ; Gavrilescu, Architect ; Georgescu (ro), Sculptor ; Mincu, Architect ; Mandrea, architect ; Maimarolu (ro), Architect ; Mirea, Pictor ; Orăscu (ro), Architect ; Petriccu, Architect ; Pompilian (ro), Pictor ; Săvulescu (ro), Architect ; Socolescu T., Architect ; Sterian (ro), Architect ; Storck, Sculptor ; Stăncescu (ro), Pictor ; Socolescu I (ro), Architect ; Stoicescu, Pictor ; Tatărascu, Valbudea (ro), Pictor, Sculptor.
- Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, ou en français: 'Annales de l'Architecture et des arts apparentés', année I, no 5, mai 1890, pages 97-98 - Lien direct vers le numéro.
- (ro) site de l'UAR, anciennement Société des Architectes Roumains, historique.
- (ro) Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, année II, numéro 3, mars 1891, page 41 - Lien direct vers le numéro.
- (ro) Historique de l'Union des Architectes de Roumanie et le numéro spécial publié par l'UAR pour les 130 ans de la SAR, en page 2 : 1891-2021 : 130 de ANI de la Constiturea Societații Arhitecților din România.
- Il est fait mention, en novembre 1890, de sa qualité d'expert immobilier dans un procès de succession où une vente aux enchère est décidée par le Tribunal de Prahova - Décision no 15.938 du 14 novembre 1890, Moniteur officiel du royaume de Roumanie, no 186, édition du 30 novembre 1890, page 4323.
- Décret royal no 2904 de nomination de Toma N. Socolescu, publié au Moniteur Officiel Roumain en date du 21 février 1884, page 6470.
- (ro) Article Mihai Viteazul, Enciclopedia României - Mihai Viteazul, Originea şi familia.
- (ro) Inscription en slavon sur la croix de la pierre tombale de Răzvadu de Sus : « S'est éteinte la servante de Dieu Marula, Dame Intendante de Messire Socol, ancien Grand Intendant, fille de feu le Prince Mihai et de Dame Tudora, en l'an 1647, sous le règne du Prince Ion Matei Basarab, au mois de décembre, le 17e jour, vers la dixième heure de la nuit, calendrier solaire de la 21e année. », traduit en français d'après la version roumaine faite par G.D. Florescu en 1944 à partir de la version originale en slavon : « A răposat roaba lui Dumnezeu Marula clucereasa jupanului Socol fost mare clucer, fiică a răposatului Io Mihai Voevod și a jupînesei Tudora la anul 1647 în zilele lui Ion Matei Basarab voevod în luna decembrie 17 zile spre al zecilea ceas din noapte crugul solar temelia 21. »
(ro) FLORESCU, G.D., "Un sfetnic al lui Matei Basarab, ginerele lui Mihai Viteazul", dans Revista istorică română, XI–XII, 1941-1942, pages 88-89. - L'orthographe de la ville de Ploiești a évolué avec le temps : de Ploiesci, elle est passée à Ploești puis Ploiești.
- (ro) Contribuţii privind istoria Bulevardului Independenţei], Ploieşti (1914), drd. Istoric Irina Paveleţ - Proiectul Bulevardului. Propuneri
- (ro) Page Cristian Kertsch, Fundaţia Culturală META - KERTSCH, Christian
- traduction : église du Vendredi Saint.
- (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés en Roumanie et liste des monuments historiques à Prahova - page 2155, no 322, ref. PH-II-m-B-20992.01.
- traduction : église des Saints Empereurs Constantin et Hélène.
- Le Style National Roumain - Construire une nation à travers l'architecture (1881-1945), Carmen Popescu, 2004, Presses universitaires de Rennes - Simetria, (ISBN 2-86847-913-8) - page 102.
- traduction : lycée Saint Pierre et Paul.
- (ro) « La bibliothèque est installée dans le palais du Bain Municipal au-dessus de l'imprimerie Lumina et y fonctionne jusqu'en 1941. M. E. Bezdechi est nommé bibliothécaire. Un grand mérite revient à D.D. Dumitrescu-Talex, le typographe, qui a fait le sacrifice de mettre à disposition un espace pour la bibliothèque » - Istoric Biblioteca Judeţeană „Nicolae Iorga”.
- équivalant à une école professionnelle.
- (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés en Roumanie et liste des monuments historiques à Prahova - page 2157, no 339, ref. PH-II-m-A-16305.
- en 2024.
- (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1977 - 1977 – Grand Hotel Luca Moise.
- En référence à la tentative de renversement de la royauté de 1870, dans la ville de Ploiești - La République de Ploiești (ro).
- Cf article Statue de la Liberté de Ploiești (ro).
- (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés en Roumanie et liste des monuments historiques à Prahova - page 2211, no 991, ref. PH-III-m-A-16868.
- (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés en Roumanie et liste des monuments historiques à Prahova - page 2154, no 304, ref. PH-II-m-B-16277.
- Éléments sur l'histoire de la société, propriété de la compagnie Belge Petrofina de 1920 à 1940 : Petrofina.
- (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1979 - Fosta casa a avocatului D. Angelescu – foto 1979.
- désormais rue Toma Caragiu.
- (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1970 - strada Toma Caragiu (fostă Liceului/ Dr. Radovici) – foto 1970.
- (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés en Roumanie et liste des monuments historiques à Prahova - page 2154 - no 303 - ref. PH-II-m-B-16276.
- (ro) Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, année I, numéro 10, octobre 1890, page 188 - Lien direct vers le numéro.
- juste à côté de l'église dont il était aussi le fondateur. De nos jours église St George la nouvelle "Sf Gheorghe Nou".
- traduction : église des Saint Voïvodes.
- (ro) Historique de l'église, mentionnant Toma N. Socolescu comme son architecte - Istoric 1876 – PREZENT.
- (ro) Photographies des icônes du peintre sur le site de la paroisse des Saint Voïvodes - Tezaurul Bisericii Sfinții Voievozi.
- dénommée alors allée Telegii, puis I.C Brătianu.
- (ro) Historique et photographies sur le site de Câmpina TV - Câmpina, România 100. Casa Carcalechi, de ieri, primul sediu al Primăriei Câmpina, aceeaşi zonă în zilele noastre.
- (ro) Informations et photographies sur le site de Câmpina TV - S-a întâmplat în Câmpina, de-a lungul timpului, la data de 17 octombrie et Câmpina, România 100. Primăria din perioada interbelică, blocurile de astăzi. Autres informations sur le site de la mairie de Câmpina - photographie de la mairie après 1922.
- (ro) ANIC (Arhivele Nationale Istorice Centrale) Fond PMB-tehnic, dosar nr.1206/189. - Archives Nationales de Roumanie.
- Site du lycée Liceul Tehnologic ”Iordache Zossima” Armășești - page de présentation.
- Émission de Radio România Internaţional, le 19/07/2021, « Voici 78 ans, la ville de Ploiești ployait sous les bombes ». Interview de Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'éducation et le développement urbain par le journaliste Steliu Lambru - texte de l'interview.
- (ro) Lucian Vasile, Orașul sacrificat. Al Doilea Război Mondial la Ploiești ("La ville sacrifiée. La seconde guerre mondiale à Ploiești"), Asociatia pentru Educatie si Dezvoltare Urbana , Ploiești, 2016 (1re édition : 2014), 1 vol., 336 pages, (ISBN 978-973-0-21379-9) - Références du livre disponible sur le site de Republica Ploiești.
- Voir article Conséquenses du tremblement de terre de 1977.
- (en) The razing of Romania's past : international preservation report, Dinu C. Giurescu, Washington, D.C. : U.S. Committee, International Council on Monuments and Sites, Distributed by the Preservation Press, Kress Foundation : European Preservation Program of the World Monuments Fund, 1989, 68 pages, (ISBN 0-911697-04-7), pages : 38-68 (Chapitre 'Nationwide urban and rural destruction and resettlement') - Document PDF sur le site wmf.org.
- rue Gheorghe Grigore Cantacuzino, au no 328 - Liceul Tehnologic “Toma Socolescu” Ploiești.
- traduction : Mémoires.
- L'œuvre est consultable :
- (ro) à la Bibliothèque du județ "Nicolae Iorga" à Ploiești sur le catalogue de la Biblioteca Judeteana "Nicolae Iorga" Prahova, référence cota topografica 'DIV 919'.
- (ro) à l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu - Site internet de la bibliothèque : Lien direct, sur le Catalogue de la BUAUIM, sous la référence 'III 5037'.
- (ro) à la Bibliothèque Nationale Roumaine sur le Catalogue de la BNR, sous la cote 'IV 71751'.
- à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg sur le Catalogue de la BNU Strasbourg, sous la cote 'BH.32.336'.
- traduction : Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925.
- L'œuvre est consultable :
- (ro) à la Bibliothèque du județ "Nicolae Iorga" à Ploiești sur le catalogue de la Biblioteca Judeteana "Nicolae Iorga" Prahova, référence cota topografica 'DIV 918'.
- (ro) à la Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu - Site internet de la bibliothèque : Lien direct, sur le Catalogue de la BUAUIM, sous les références 'III 5036' et 'III 2892' pour l'exemplaire de 1955.
- (ro) à la Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest (Biblioteca Centrală Universitară Carol I) dans le catalogie de la BCUB, sous la référence 'IV518874'.
- (ro) à la Bibliothèque Nationale Roumaine sur le Catalogue de la BNR, sous la cote 'IV 71752'.
- à la British Library sur le Catalogue de la BL sous la référence 'YF.2006.b.1101'.
- traduction : l'Architecture à Ploiești, étude historique.
- Le livre est disponible :
- (ro) à la Bibliothèque du județ "Nicolae Iorga" à Ploiești sur le catalogue de la Biblioteca Judeteana "Nicolae Iorga" Prahova, référence cota topografica 'ADIV 836'.
- à la Bibliothèque nationale de France sur le Catalogue de la BnF, sous la référence 'notice no FRBNF31380368'.
- traduction : Monographie de la ville de Ploești.
- La monographie est disponible :
- (ro) à la Bibliothèque du județ "Nicolae Iorga" à Ploiești sur le catalogue de la Biblioteca Judeteana "Nicolae Iorga" Prahova, référence cota topografica 'DV 87', et dans une ré-édition récente de 2002, référence cota topografica 'ADV 661'.
- (ro) à la Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest (Biblioteca Centrală Universitară Carol I) sur le catague de la BCUB, référence '65293'.
- (ro) ainsi qu'à la Bibliothèque de l'Académie Roumaine sur le Catalogue de l'AR, sous la cote 'III 814535'.
- traduction : Les architectes Socolescu 1840-1940, Étude monographique.
- L'ouvrage est disponible :
- (ro) à la Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu - Site internet de la bibliothèque : Lien direct, sur le Catalogue de la BUAUIM, sous la référence 'II 8867'.
- (ro) à la Bibliothèque Nationale Roumaine sur le Catalogue de la BNR, sous la cote 'IV 120354'.
- (ro) Asociația pentru Educație și Dezvoltare Urbană.
- CV de Lucian Vasile publié sur l'ICCMER.
- traduction : La ville sacrifiée. La seconde guerre mondiale à Ploiești.
- Le livre est disponible :
- (ro) à la Bibliothèque du județ "Nicolae Iorga" à Ploiești sur le catalogue de la Biblioteca Judeteana "Nicolae Iorga" Prahova, sous la référence cota topografica 'AII 77997' (édition de 2014).
- (ro) à la Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest. (Biblioteca Centrală Universitară Carol I), sur le catalogue BCUB, sous les réferences 'II332442' et '87382'.
- (ro) à la Bibliothèque Nationale Roumaine sur le catalogue BNR, sous la référence 'II 628139'.
- (ro) et à la Bibliothèque de l'Académie Roumaine sur le catalogue AR, sous les références 'II 993585' et II 1043915'.
- à la British Library sur le catalogue BL, sous la référence 'YF.2018.a.3147'.
- traduction : Annales de l'Architecture et des arts apparentés.
- Tous les numéros de la revue sont consultables :
- (ro) Lien vers la bibliothèque BUAUIM (Biblioteca Universității de Arhitectură și Urbanism Ion Mincu).
- (ro) Lien vers la bibliothèque BCUB (Biblioteca Centrală Universitară Carol I).