Tora ! Tora ! Tora ! — Wikipédia

Tora ! Tora ! Tora !

Réalisation Richard Fleischer
Kinji Fukasaku
Toshio Masuda
Scénario Larry Forrester
Ryūzō Kikushima
Hideo Oguni
Akira Kurosawa (non crédité)
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Japon Japon
Genre film de guerre
Durée 144 minutes
Sortie 1970

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Réplique d'Aichi D3A au Geneseo Airshow. En 1968, un BT-13 Valiant (N56867) fut converti en réplique de Val pour être utilisé dans le tournage du film « Tora ! Tora ! Tora ! », volant sous les couleurs du Val « AI-244 » (porte-avions Akagi). Le BT-13 a été maintenu dans cette configuration depuis, et est visible dans des shows aériens sous le code « BI-211 » avec les marquages du porte-avions Sōryū.
Une réplique d'A6M2 sur base de North-American T6 Texan.
Réplique d'Nakajima B5N

Tora ! Tora ! Tora ! est un film nippo-américain de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda, sorti en 1970 et relatant l'attaque japonaise sur Pearl Harbor en .

Un North American T-6 Texan figurant un avion de l'aéronavale japonaise à bord du Yorktown.

Tora signifie « tigre » en japonais. Il s'agit du signal lancé par le capitaine Mitsuo Fuchida à bord de son bombardier Nakajima B5N2 lors de l'attaque de Pearl Harbor du , indiquant à son commandement que l'effet de surprise était complet.

Le film donne une description assez réaliste des événements, prenant à la fois les points de vue américain et japonais. Le film documente notamment la longue liste d'erreurs et d'accidents qui rendirent cette attaque si dévastatrice pour les forces américaines.

Fiche technique

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Distribution

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Par ordre alphabétique

Acteurs non crédités

Récompenses

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  • Oscar 1970 (décerné en 1971) des meilleurs effets spéciaux (A.D. Flowers et L.B. Abbott) ainsi que nominations aux Oscars de la meilleure direction artistique, meilleure photographie, meilleur montage et meilleur son.

Autour du film

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Un avion sur le Yortown lors du tournage du film.

La partie japonaise fut initialement confiée à Akira Kurosawa, mais après deux ans d'efforts sans résultats, la Fox lui retira le projet pour le confier à Kinji Fukasaku.

À l'époque du tournage du film, il ne restait aucun avion en état de voler, ni de bateau japonais d'époque.

Les avions japonais ont été simulés par des avions d'entraînement américains North American T-6 et BT-13 Valiant (en) dont les fuselages avaient été allongés de 2 mètres et les capots et pare-brise modifiés.

Le porte-avions Akagi et le cuirassé Nagato ont été reconstruits en contreplaqué d'après les plans de l'époque dans des studios sur la base japonaise d'Ashiya.

À Hawaï, sur un plateau de 94 m de long et 44 m de haut a été construit la moitié du cuirassé Arizona pour 1 M$. Il reposait sur des péniches pour qu'on puisse le manœuvrer et il comportait le fameux mât que l'on voit sur les films d'archive de l'attaque.

Les maquettes des autres bateaux faisaient plus de 12 m de long pour présenter un grand niveau de détail.

Une séquence présente un vol de B-17 désarmés arrivant en plein pendant l'attaque ; elle correspond à la réalité historique. Dans le film, l'un d'entre eux atterrit sur une roue, dans le cadre d'un atterrissage réalisé pour le film (et pas une maquette).

Le décollage des avions japonais a été filmé depuis le petit porte-avions américain USS Yorktown (CV-10), un des derniers datant de la Deuxième Guerre mondiale et qui se rendait à Honolulu pour y être désarmé. En plus de servir au décollage des avions, il les a également transportés.

Il y a aussi la séquence de Curtiss P-40 Warhawk qui essaient de décoller de Pearl Harbor et sont abattus. Il s'agissait d'avions de taille réelle, mais radio-commandés.

À la fin du film, le porte-avions qui rentre au port de Pearl Harbor après l'attaque est en fait un bâtiment d'assaut de la classe Iwo Jima (USS Tripoli).

La Fox a vendu à Universal les droits des images du film qui ont été reprises dans les films La Bataille de Midway (1976) et Nimitz, retour vers l'enfer (1980). Notamment la séquence de décollage à l'aube depuis les porte-avions japonais où on voit la clarté du jour augmenter au fur et à mesure du décollage des avions.

Aucune séquence venant d'autres films ou de pellicules d'archives n'a été utilisée, à l'inverse d'autres films tels que La Bataille de Midway (1976).

Le film comporte quelques erreurs historiques. Le porte-avions japonais Akagi est présenté avec un îlot à tribord, comme dans la quasi-totalité des porte-avions. Or l’Akagi et le Hiryū furent des exceptions : historiquement leur îlot avait été placé à bâbord. Il y a aussi quelques erreurs sur le nombre de canons équipant les tourelles des cuirassés américains.

Dans la réalité il y eut deux raids distincts, alors que le film ne montre qu'un raid, le vice-amiral Nagumo s'opposant au capitaine Genda sur ce sujet (il voulait plutôt un troisième raid), le film montre aussi le vice-amiral Yamamoto soucieux que la déclaration de guerre soit présentée au secrétaire d'état avant l'attaque. En fait, il y était fermement opposé, craignant de donner l’éveil aux américains. C'est le ministre des affaires étrangères Matsukoa qui avait insisté sur ce fait. À la fin du film on entend Yamamoto prononcer sa célèbre phrase : « je crains que ce géant endormi se réveille, il va avoir une raison de se battre maintenant, plus rien ne pourra l'arrêter ». C'est plutôt le chef d'état major Kusaka qui a dit ces mots selon plusieurs témoignages des personnes présentes.

Le film montre aussi deux Curtiss P-40 Tomahawk se battant en combat tournoyant contre des Mitsubishi A6M Zero. C'est impossible, le P-40 n'aurait eu aucune chance face à l'un des avions les plus agiles au monde. Il n'en est pas moins vrai que deux d'entre eux réussirent à décoller, pilotés par les lieutenants Kenneth Taylor et George Welch, et abattirent six bombardiers japonais Aichi D3A1 (quatre pour Taylor et deux pour Welch).

Enfin, lors de l'approche des avions japonais au-dessus d'Oahu, on voit une croix blanche sur les collines. Cette croix fut érigée ultérieurement pour commémorer les victimes de l'attaque.

Références

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  1. (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN 9-780786-400324), p. 405.
  2. (ja) Tora ! Tora ! Tora ! sur la Japanese Movie Database.
  3. « Les films japonais sortis en France en salle », sur www.denkikan.fr (version du sur Internet Archive).

Liens externes

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