Toubab Dialo — Wikipédia
Toubab Dialo | |
Rue principale à Toubab Diallo. | |
Administration | |
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Pays | Sénégal |
Région | Dakar |
Département | Rufisque |
Démographie | |
Population | 2 913 hab. (2020) |
Géographie | |
Coordonnées | 14° 36′ 22″ nord, 17° 09′ 01″ ouest |
Altitude | 37 m |
Localisation | |
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Toubab Dialo (ou Toubab Dialaw[1]) est un village du Sénégal, situé sur la Petite-Côte, au sud de Dakar, entre Bargny et Popenguine. Il fait partie de la commune de Yenne, du département de Rufisque et de la région de Dakar.
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon la légende – volontiers relayée par les guides touristiques –, El Hadj Omar Tall, figure inspiratrice des Toucouleurs, serait venu dans ce village et aurait fait jaillir sur la plage une source d'eau douce aux vertus mystérieuses[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Les localités les plus proches sont Yene, Daga et Popenguine-Ndayane[3].
Population
[modifier | modifier le code]Le village comptait 2 210 habitants en 2003[4]. En 2013 on y a dénombré 2 915 personnes.
Ce sont principalement des Lébous, mais des Sérères et des Peulhs y vivent également[5].
Économie
[modifier | modifier le code]Village de pêcheurs adossé à la falaise, Toubab Dialo se tourne maintenant vers le tourisme, grâce à un environnement paisible propice aux baignades et aux promenades[2].
- Bateau de pêche.
- Plage de sable.
- Hôtel décoré.
Culture
[modifier | modifier le code]Le village abrite l'École des Sables, un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d'Afrique créé en 1998 et animé par la chorégraphe Germaine Acogny[6],[7]. En 2020-2022, 36 jeunes danseurs africains y répètent et créent Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky en reprenant la chorégraphie de Pina Bausch ; ils sont filmés dans le documentaire Dancing Pina de Florian Heinzen-Ziob[8].
Il y a aussi une galerie d'art, K'you Gallery[9].
Gérard Chenet y a fondé un hôtel/centre culturel Sobo Badé[10].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- L'écrivain haïtien Gérard Chenet y vit depuis 1968[11].
- Germaine Acogny[12].
- Sylvain Durif y réside depuis 2017[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, SÉNÉGAL 2020 Petit Futé, Petit Futé, , 456 p. (ISBN 978-2-305-02256-7)
- « Toubab Dialaw - Guide de voyage & touristique à TOUBAB DIALAW - Petit Futé », sur www.petitfute.com (consulté le )
- « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap.com (consulté le )
- « PEPAM », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- Arona Gueye, Les Lébous et la pêche artisanale, Agence de coopération culturelle et technique, Paris, 1979, p. 4. (thèse)
- Fabrice Hervieu-Wane, « Germaine Acogny. La danse africaine est universelle », dans Dakar l'insoumise, Éditions Autrement, Paris, 2008, pp. 54-61.
- Christine Roquet, « L'École des Sables, ou le studio à l'air libre », Repères, cahier de danse, no 31, , p. 27-28 (lire en ligne).
- Ève Beauvallet, « «Dancing Pina», sacrifier le parfait », Libération, (lire en ligne).
- « Galerie d'art moderne africain | Kyou Gallery |Street art| Dakar », sur Monsite (consulté le )
- « Hôtel - SOBO BADÈ - Toubab Dialaw », sur www.petitfute.com (consulté le )
- « Gérard Chenet », sur Île en île, (consulté le )
- « Germaine Acogny », sur Théâtre de la ville de Paris (consulté le )
- « Ouf, Sylvain Durif n'est pas mort ! », sur ParisDepeches.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gérard Chenet, Poèmes du village de Toubab Dyalaw, Dakar-Abidjan, Nouvelles éditions africaines, 1974, 38 p.
- Raphael Sarr, Papa Moussa Ndiaue, Isabelle Niang-Diop et Mamadou Gueye, « Datation par les foraminifères planctoniques d'une activité volcanique d'âge lutétien à Toubab Dialow (Sénégal occidental) », Bulletin de la Société géologique de France, , v. 171, n° 2, p. 197-205.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- (nl) Alhamdoulilah !, film documentaire de Janica Draisma, Pays-Bas/Sénégal (certaines scènes ont été tournées à Toubab Dialo).