Le Tour de l'Avenir 2010 est la 47e édition du Tour de l'Avenir, une compétition cycliste sur route ouverte aux coureurs de moins de 23 ans. La course se déroule du 5 au . Elle comporte 8 étapes (dont un prologue) entre Vierzon et Risoul. L'épreuve est la dernière manche de l'UCI Coupe des Nations U23 2010. Le Colombien Nairo Quintana remporte cette édition, ainsi que les deux dernières étapes.
Depuis 2007, le Tour de l'Avenir fait partie de la Coupe des Nations U23 de l'Union cycliste internationale. Sa participation est par conséquent réservée aux hommes de 19 à 23 ans. Ils sont regroupés par équipes nationales, à raison d'une équipe par nation et de six coureurs maximum par équipe. Il est toutefois possible de créer des équipes mixtes regroupant plusieurs nations, et un organisateur peut inviter une deuxième équipe du pays dans lequel se déroule sa course[1].
Le Tour de l'Avenir se déroulant au mois de septembre, le mode de sélection des équipes est le suivant : « l'organisateur [...] doit faire parvenir une invitation aux 20 premiers pays classés au classement de la coupe des nations en cours et n'ayant jamais participé en équipe mixte. Les équipes nationales ayant marqué des points en équipe mixte pourront être sélectionnées par l'organisateur pour participer en équipe mixte seulement »[2].
Sur la base de ces règles, les 20 équipes suivantes participent au Tour de l'Avenir : France A, France B, États-Unis, Allemagne, Équipe mixte, Colombie, Portugal, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Russie, Luxembourg, Australie, Grande-Bretagne, Slovénie, Biélorussie, Suisse, Pologne, Kazakhstan, Danemark.
La troisième étape comprend la première difficulté de cette édition, la montée du Col du Béal. Après plusieurs tentatives d'échappées lors des premiers kilomètres, c'est le Belge Yannick Eijssen qui attaque et distance rapidement le peloton dans la descente. Il réussit à résister au retour des autres coureurs lancés à sa poursuite, comme Darwin Atapuma et Andrew Talansky. Il remporte l'étape et endosse du même coup le maillot jaune de leader[6]. Le Belge, bon grimpeur avait remporté en mai la Ronde de l'Isard d'Ariège. Romain Hardy remporte au sprint devant ses deux compagnons d'échappée, Romain Bardet et David Rösch la quatrième étape. Jean-Lou Paiani (France B) termine à deux minutes du trio qui s'est joué la victoire et le peloton, dont le sprint est réglé par Michael Matthews (Australie), à deux minutes et six secondes. John Degenkolb s'adjuge le lendemain sa deuxième étape personnelle et prend une option pour le maillot vert du classement par points.
Les deux dernières étapes se terminent par la montée vers la station de Risoul avec des pentes moyennes de 7 %. Le Colombien Nairo Quintana remporte ces deux étapes et s'adjuge le classement général[7]. Il devance sur le podium final Andrew Talansky et son compatriote Jarlinson Pantano, qui remporte le classement du meilleur grimpeur. John Degenkolb gagne le classement par points et la Colombie le classement par équipes[8]. C'est la première victoire colombienne depuis Martín Ramírez en 1985[9].
Cette étape peut se décomposer en deux parties. La première part de Vierzon, passe par un sprint intermédiaire (km 34,5) et arrive à Saint-Amand-Montrond au km 83, où est placée la zone de ravitaillement. La deuxième partie est un circuit de 20,5 km autour de Saint-Amand-Montrond à parcourir trois fois, et comprenant en tout début de circuit un « mur » de 3e catégorie, la « Vieille côte » (1 km à 8,34 %).
Loïc Desriac (France B) effectue une longue échappée en solitaire. L'étape se conclut par un sprint massif remporté par John Degenkolb (Allemagne) devant Michael Matthews (Australie). Degenkolb s'empare également du maillot vert, Matthews étant également deuxième. Desriac prend le maillot à pois.
Le début d'étape est plutôt plat, avec seulement une côte de 4e catégorie, la côte de la Croix du Chêne (2,3 km à 4,01 %) dont le sommet est au km 55,5, deux sprints intermédiaires (km 29 et 93) et la zone de ravitaillement (km 88.5). Le final comporte cinq ascensions : trois de 4e catégorie, la côte de Billy (1,2 km à 5,5 %), la côte des Acarins (2 km à 4,89 %) et la côte de Gravoin (1,6 km à 4,98 %), dont les sommets sont situés aux km 104,5, 123 et 126, et deux côtes de troisième catégorie, la côte de Bost (1,6 km à 5,8 %) et la côte des Corres (2,6 km à 5,2 %), dont les sommets sont placés aux km 117 et 138.
Le début d'étape est relativement plat, avec toutefois deux côtes de troisième catégorie, la côte du Château d'Aulteribe (1 km à 7,8 %) et la côte d'Augerolles (2,5 km à 5,4 %), dont les sommets sont aux km 78,5 et 92,5, et 2 sprints intermédiaires (km 104 et 114). Deux difficultés importantes se suivent dans les quarante derniers kilomètres : le col du Chansert (12,9 km à 5,6 %), une ascension de deuxième catégorie dont le sommet est situé au km 129, et le col du Béal (13,3 km à 6,5 %), une montée de première catégorie où l'arrivée est jugée.
Les 60 premiers kilomètres de cette étape sont assez vallonnés, avec notamment deux côtes de troisième catégorie, la côte de Saint-Just (4,9 km à 5,3 %) et la côte de Lavet (4 km à 4,7 %), dont les sommets sont aux km 12,5 et 29,5, et se terminent en descente. La route remonte ensuite jusqu'au km 125, en passant par trois ascensions de troisième catégorie, la côte de la Chomasse (3,4 km à 5,4 %), la côte d'Yssingeaux (4 km à 3,6 %) et la côte de Recharinges (6,4 km à 2,9 %), dont les sommets sont situés aux km 63,5, 70,5 et 81, une difficulté de quatrième catégorie, le col de la Clède (2,7 km à 3,5 %), la zone de ravitaillement (km 86) et un sprint intermédiaire (km 96). Le parcours descend ensuite, en passant par un deuxième sprint intermédiaire (km 168,5), et est plat sur la fin.
Jean-Lou Paiani (France B) termine à deux minutes du trio qui s'est joué la victoire et le peloton, dont le sprint est réglé par Michael Matthews (Australie), à deux minutes et six secondes.
Les coureurs entament cette étape par la côte de Peyrageol (5 km à 5,2 %), classée en troisième catégorie, puis enchaînent avec la côte du Lac Ferrand (13,2 km à 5,2 %), une montée de deuxième catégorie dont le sommet est au km 31. Une très courte descente et une dizaine de kilomètres de plat emmènent les coureurs au premier sprint intermédiaire de la journée (km 43,5). Le parcours emprunte alors une dizaine de kilomètres en faux plat montant puis une longue descente, avant de se stabiliser peu avant la zone de ravitaillement (km 97). La fin d'étape est presque plate, avec notamment un deuxième sprint intermédiaire (km 112). La côte des Roberts (4,2 km à 5,8 %), classée en troisième catégorie, est la dernière difficulté de l'étape. Son sommet est situé au km 140,5, soit à 12,5 km de l'arrivée.
John Degenkolb (Allemagne) règle au sprint un groupe de 5 coureurs et conforte son maillot vert. Le peloton termine à 39 s.
Le parcours de cette étape présente une ascension de première catégorie, le col de Pennes (7 km à 8,4 %), dont le sommet est au km 19, une difficulté de deuxième catégorie, le col de Cabre (9,2 km à 4,6 %), dont le sommet est situé au km 58,5 et trois difficultés de troisième catégories, le col de la Bachassette (2,2 km à 4,5 %), le col des Verniers (1,5 km à 7,2 %) et le col d'Espréaux (3,5 km à 5,1 %), dont les sommets sont aux kilomètres 85, 90 et 98. La montée finale vers la station de Risoul est longue de 12,8 km et présente une pente moyenne de 7 %. Elle est classée en première catégorie. La 4e étape du Critérium du Dauphiné 2010, remportée par Nicolas Vogondy (BBox Bouygues Telecom), était arrivée également à Risoul. Deux sprints intermédiaires (km 34 et 109,5) sont également au programme de cette étape.