Trélon — Wikipédia

Trélon
Trélon
Mairie et kiosque.
Blason de Trélon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Avesnois
Maire
Mandat
Thierry Reghem
2020-2026
Code postal 59132
Code commune 59601
Démographie
Gentilé Trelonais
Population
municipale
2 642 hab. (2022 en évolution de −9,37 % par rapport à 2016)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 32″ nord, 4° 06′ 12″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 251 m
Superficie 39,15 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Trélon
(ville-centre)
Aire d'attraction Fourmies
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Trélon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Trélon
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Trélon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Trélon

Trélon est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Trélon se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

En fait, Trélon fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 110 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 50 km de Valenciennes, Mons (Belgique), 45 km de Charleroi (Belgique), à 15 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et 5 km de Fourmies.

La commune est bordée par les villages suivants : Fourmies, Glageon, Ohain.

La Belgique se trouve à 8 km, le département de l'Aisne à 10 km.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Willies, Anor, Eppe-Sauvage, Fourmies, Glageon, Liessies, Moustier-en-Fagne, Ohain, Sains-du-Nord et Wallers-en-Fagne.

Environnement

[modifier | modifier le code]
Le maître verrier Werner Garcia.
Vase signé W. Manner réalisé dans l'atelier du musée du verre à Trélon.

Trélon est fortement liée à sa forêt, qui pourrait être l'un des restes de l'ancienne Haye d'Avesnes et plus largement de l'ancienne forêt charbonnière.

La forêt de Trélon semble avoir évolué depuis le haut Moyen Âge sous l'action des sylviculteurs qui y ont probablement favorisé le chêne. Le naturaliste J. Macquart disait d'elle en 1851 qu'elle était, à cette époque, couverte de chênes alors que, ajoute-t-il, « d'après la tradition locale, c'était autrefois de hêtres, ce qui paraît être confirmé par le nom de « faijne », donné à toutes les forêts dans cette partie de la France, et qui dérive évidemment du nom de fau, fuyard, fagus, de cet arbre »[1].

La forêt a notamment alimenté en bois la verrerie blanche de Trélon située près du château de Mérode qui produisait du verre à vitre, puis qui fut rachetée en 1822 par la cristallerie de Baccarat[2], afin de produire du « verre au plomb » (cristal) ce qu'elle fera à partir de 1826, avant de finalement s'autonomiser (louée par Baccarat au fils d'un de ses directeurs, qui quittera le groupe en 1874). Cette verrerie, devenue cristallerie puis à nouveau verrerie, fermera finalement ses portes en 1966.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Helpe Mineure, le Lorain Fossé, le ruisseau Voyon[3], la Ferme à Lunettes[4], la Neuve Grange[5], la Pré Ruelle[6], la Saint-Hermann[7], la Willies[8], Laudrissart[9], le Bout de Là-Haut[10], le canal de la Folie[11], le Rieu Trouble[12], le ruisseau du Corbion[13] et divers autres petits cours d'eau[14],[Carte 1].l'Hermitage[15]

L'Helpe Mineure, d'une longueur de 50 km, prend sa source dans la commune de Ohain et se jette dans la Sambre canalisée à Locquignol, après avoir traversé douze communes[16]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Helpe Mineure sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,34 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 9,9 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 17,6 m3/s, atteint le [17].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Trélon[Note 2].

Six plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac du Val Joly, d'une superficie totale de 149,8 ha (17,2 ha sur la commune), l'étang de Béronveau (2,2 ha), l'étang de la Carnaille, d'une superficie totale de 1,6 ha (0,6 ha sur la commune), l'étang de la Folie, d'une superficie totale de 32,2 ha (6,8 ha sur la commune), l'étang de Pré Ruelle (0,8 ha) et l'étang du Hayon (19,8 ha)[Carte 1],[18].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis modifié le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Parc naturel régional de l'Avesnois[19].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 16 km à vol d'oiseau[22], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Au , Trélon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Trélon[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[28]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,7 %), prairies (13,8 %), zones urbanisées (3,8 %), terres arables (2,9 %), eaux continentales[Note 6] (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[31]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie - Étymologie

[modifier | modifier le code]

Dès l'époque romaine, il est fait mention du territoire trélonais sous la dénomination « Terluinum, Teloniae Castellum ». « Terluinum » signifie « terre lointaine ». Le nom actuel de la commune a subi l'influence de la langue régionale picarde. En langue picarde, « lon » signifie « loin ».

  • C'est une localité sans doute très ancienne car on y a retrouvé des tuiles, des débris d'origine romaine et des médailles d'Auguste et de Domitien. Dès l'époque romaine, il est fait mention du territoire trélonais sous la dénomination de Terluinum, Teloniae Castellum, notamment dans un acte du cartulaire de l'abbaye de Liessies. Terluinum signifie « terre lointaine ».
  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • Son histoire est liée à l'histoire tourmentée de son château. Trélon appartient dès le XIe siècle à la famille d'Avesnes. Le château fut construit par Nicolas d'Avesnes en 1150. Le château est, à l'origine, une forteresse garnie d'un pont-levis, de larges douves et de grands remparts. Des dates se succèdent, long inventaire de sièges, de destructions, de reconstructions ; tour à tour français, bourguignon, espagnol, le château et les environs sont bien malmenés. Les habitants qui survivent aux destructions, aux pillages, doivent faire face aux famines et à la peste.
  • 1478 : Le château est assiégé par Jean de Luxembourg.
  • 1543 : assiégé par François 1er.
  • 1552 : Henri II reprend le château tombé entretemps aux mains de brigands.
  • 1637 : assiégé par Turenne.
  • 1651 : assiégé par le général Rose.
  • Au XVIe siècle, Louis baron de Mérode (maison de Mérode) épouse Louise de Blois, dame de Trélon.
  • 1604 : (ou le ) le roi d'Espagne Philippe IV fait de Trélon un marquisat rattachant les villes de Willies, Baives, Trélon, Ohain, Wallers, Moustier et Eppe-Sauvage, en faveur d'Herman-Philippe de Mérode, seigneur de Trélon[32].
  • 1620 - 1625 : Un nouveau château est érigé sur l'emplacement de l'ancienne forteresse.
  • 1625 : fondation du couvent des Carmes
  • 1678 : Trélon devient français après le traité de Nimègue.
  • 1704 : Le château est reconstruit, détruit en partie lors de la Révolution.
  • 1806 : Verrerie "blanche" : Création d'une gobeleterie qui devient une cristallerie neuf ans plus tard. La verrerie, installée près du château de Mérode, est rachetée en 1825 par les célèbres cristalleries de Baccarat. Elle cesse toute activité en 1932.
  • 1823 : Verrerie "Noire" : Création par Pailla et Collignon d'une verrerie à bouteilles pour le vin de champagne. Elle deviendra la société "Collignon Clavon" qui donnera son nom à la rue de l'atelier-musée du verre. En 1925, elle est vendue à Parant qui développa la verrerie vers le flaconnage de haut de gamme et ce jusqu'à sa fermeture en 1977.
  • 1830 : Le château est une nouvelle fois profondément remodelé dans le style Louis XIII, ne gardant que ses deux bâtiments centraux. C'est à cette époque qu'il devient un domaine de plaisance, ouvert sur son jardin à l'anglaise. Le château actuel est toujours habité par la famille de Merode.
  • 1860 : Au niveau du château, une tour renfermant une chapelle est bâtie.
  • Plans du cadastre napoléonien (1822 et 1882)[33].
  • 1885 : Le , la ligne de chemin de fer Maubeuge - Fourmies est inaugurée. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre-le-Château, Liessies, Trélon-Glageon.
  • Première guerre mondiale : Trélon se trouvera en zone occupée par les troupes Allemandes d' jusqu'au , date où le village est libéré par des troupes Françaises, 2 jours donc avant l'armistice. Après la guerre, des prisonniers de guerre allemands sont mis à disposition de nombre de communes de la région pour faciliter les opérations de déblaiement, reconstruction. Le , 250 prisonniers de guerre allemands se révoltent à Trélon[34].
  • 1929 : La famille de Mérode acquiert son titre princier en 1929 par le roi Albert 1er pour ses services rendus à la Belgique.
  • Seconde Guerre mondiale : Trélon est libéré le par des troupes américaines.
  • 1980 : création de l'atelier-musée du verre dans le cadre de l'écomusée de l'Avesnois dans la Grande Halle aux fours de l'ancienne verrerie Parant.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2010 de la troisième circonscription du Nord.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trélon[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Fourmies.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes Guide du pays de Trélon, créée fin 1992.

Celle-ci fusionne avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes du Sud Avesnois, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste de maires d'Ancien Régime[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1500 1512 Gobert (le jeune) Gillion   Tient le fief de Dame Aelis à Momignies, fils de Gobert l'Ancien Gillion, ancien échevin de Trélon (1458,1464) ancien juré de Trélon (1476)
1520 1530 Jehan Gillion   Cambier (Brasseur) fils de Gobert le Jeune Gillion
1548 1554 Jehan Gillion   Cambier (Brasseur) fils de Gobert le Jeune Gillion
1556 1558 Jehan Gillion   Cambier (Brasseur) fils de Gobert le Jeune Gillion
juin 1585 1585 Charles Gillion   Bourgeois de Trélon, fils de Jehan Gillion, ancien mayeur de Trélon (1520-1530,1548-1554,1556-1558)
1648 1649 Pierre Gillion   Homme de Fief du Hainaut, bourgeois de Trélon, fils de Jean Gillion, ancien échevin de Trélon (1619-1620,1632-1635)
1776 1777 Joseph Gillion   Marchand, fils de Roch Gillion

Maire en 1802-1803 : L. Bonnemaison[37]. Maire en 1806-1807 : G. Deltour[38],[39].

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
maire en 1871   Louis Clavon Républicain Maître de verreries
Conseiller général du canton de Trélon (1871 → 1874)
maire en 1885   Joseph Motte Républicain
modéré
Marchand de liquides
Conseiller d'arrondissement (1895 → 1901)
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1923 Achille Degouy[40] (1882-1940) SFIO puis PC Verrier
Les données manquantes sont à compléter.
maire en 1939   Demagny[41] SFIO  
octobre 1944 mai 1945 Gaston Dumesnil   Président de la délégation municipale
mai 1945   Georges Mailly    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1989 Marcel Beaumez[42] DVD Vétérinaire
mars 1989 juillet 2020[43] François Louvegnies[44],[45] DVD puis UDI Ingénieur civil des Eaux et Forêts
Vice-président de la CC du Sud Avesnois (2014 → 2020)
juillet 2020[46] En cours
(au 16 juillet 2020)
Thierry Reghem   Professeur de sport
Vice-président de la CC du Sud Avesnois (2020 →)

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2022, la commune comptait 2 642 habitants[Note 7], en évolution de −9,37 % par rapport à 2016 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0101 1761 2611 3811 6741 8501 9151 9712 212
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3362 4352 6703 0003 2003 7523 9464 3444 308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8553 9533 8893 3813 4973 5953 2813 4403 480
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 2003 2143 4383 1662 9232 8282 9653 0042 916
2018 2022 - - - - - - -
2 7982 642-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 338 hommes pour 1 460 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,5 
5,3 
75-89 ans
11,1 
14,6 
60-74 ans
16,0 
22,6 
45-59 ans
19,2 
16,4 
30-44 ans
16,4 
18,5 
15-29 ans
15,5 
22,3 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Château de Trélon XVIIe - XIXe siècle. Appartient à la famille de Merode.
  • Musée-atelier du verre de Trélon. Antenne de l'Ecomusée de Fourmies, est consacré à l'activité verrière. Il est installé dans l'ancienne verrerie Parant, sont à voir : un four circulaire Boetius du XIXe siècle, un four Stein de 1920, des bouteilles, des flacons et des démonstrations.
  • Ancien moulin fin XVIIIe siècle (rue du Fourneau).
  • Maison de maître, 1786, brique et pierre bleue (rue du Maréchal-Foch).
  • Maison Thénard, 1936, style Art déco (rue de la Liberté).
  • L'église souvent remaniée mais dont les premières pierres datent de 1578. L'escalier « royal » qui donne à Trélon une allure médiévale.
  • Le couvent des Carmes fondé en 1625 par Philippe-Eugène de Merode, il est devenu hospice et maison de retraite en 1933.
  • Un kiosque à danser.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Plus que jamais Trelon.

Les armes de Trélon se blasonnent ainsi : De gueules à deux fasces bretessées d'argent ; au franc-canton senestre d'hermine au chef d'argent.
La devise est : Plus que jamais Trelon.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 368 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1991 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Trélon comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Trélon » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. , Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 192-193)
  2. Marc Nikitin, La naissance de la comptabilité industrielle en France, Université de Paris IX Dauphine, , 541 p. (lire en ligne [PDF]), p. 297-335 — Thèse d'état.
  3. Sandre, « le ruisseau Voyon »
  4. Sandre, « la Ferme à Lunettes »
  5. Sandre, « la Neuve Grange »
  6. Sandre, « la Pré Ruelle »
  7. Sandre, « la Saint-Hermann »
  8. Sandre, « la Willies »
  9. Sandre, « Laudrissart »
  10. Sandre, « le Bout de Là-Haut »
  11. Sandre, « le canal de la Folie »
  12. Sandre, « le Rieu Trouble »
  13. Sandre, « le ruisseau du Corbion »
  14. « Fiche communale de Trélon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  15. Sandre, « l'Hermitage »
  16. Sandre, « l'Helpe Mineure »
  17. « Station hydrométrique L'Helpe Mineure à Fourmies », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  18. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  19. « SAGE Sambre », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. « Orthodromie entre Trélon et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  27. « Unité urbaine 2020 de Trélon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  28. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Trélon ».
  29. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fourmies », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  32. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 229, lire en ligne.
  33. site internet des Archives départementales du Nord
  34. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41
  35. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Mathieu GILLION, "Descendance de la famille Gillion, magistrats et bourgeois de la ville de Trélon (Nord) du XVe au XVIIIe siècle", Le Parchemin no 421, Jan-Fev 2016, pp. 1-45. Mathieu GILLION, "Testament de maître Jehan Gillion, chanoine de Sainte-Waudru à Mons (1496), compléments à la généalogie de la famille Gillion de Trélon", Le Parchemin no 427, Jan-Fev 2017, pp. 77-86.
  37. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 70, lire en ligne.
  38. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
  39. « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807 », sur lillonum.univ-lille.fr, p. 152-153. Images 182-183.
  40. Notice DEGOUY Achille par Yves Le Maner, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
  41. Notice DEMAGNY, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
  42. « D'ailleurs en 1962 le canton de Trélon avait lui aussi une majorité gaulliste [...] avec M. Beaumez qui devint maire de la commune en 1965 (et le resta jusqu'en 1989). » [1]
  43. Lionel Maréchal, « Trélon : le maire depuis 1989 s'en va avec "le sentiment du travail accompli" : Nous poursuivons notre série « Le bilan des maires » avec celui de la commune de Trélon, François Louvegnies. Qui revient sur les réalisations de son mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  44. Lisa Barbet (CLP), « Trélon : François Louvegnies, le maire sortant, a présenté les membres de sa liste », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Sophie Rabot, « Déjà des divergences au sein de l'opposition à Trélon », Le Courrier de Fourmies, no 3340,‎ , p. 3 (ISSN 0183-8415).
  46. « Trélon : l'ancien premier adjoint, Thierry Reghem, a été élu nouveau maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Trélon (59601) », (consulté le ).
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  52. « Jacques, Joseph Besse - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )