Tracy McGrady — Wikipédia

Tracy McGrady
Image illustrative de l’article Tracy McGrady
Tracy McGrady avec Houston
Fiche d’identité
Nom complet Tracy Lamar McGrady Jr
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance (45 ans)
Bartow, Floride
Taille 2,03 m (6 8)
Poids 102 kg (224 lb)
Surnom T-Mac, The One
Situation en club
Club actuel Retraité
Numéro 1
Poste Arrière / Ailier
Carrière universitaire ou amateur
1996-1997 Mount Zion Christian Academy (Durham, Caroline du Nord)
Draft de la NBA
Année 1997
Position 9e
Franchise Raptors de Toronto
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1997-1998
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013
Raptors de Toronto
Raptors de Toronto
Raptors de Toronto
Magic d'Orlando
Magic d'Orlando
Magic d'Orlando
Magic d'Orlando
Rockets de Houston
Rockets de Houston
Rockets de Houston
Rockets de Houston
Rockets de Houston
Rockets de Houston
Knicks de New York
Pistons de Détroit
Hawks d'Atlanta
Qingdao
Spurs de San Antonio
07,0
09,3
15,4
26,8
25,6
32,1
28,0
25,7
24,4
24,6
21,6
15,6
03,2
09,4
08,0
05,3
24,9
00,0
Basketball Hall of Fame 2017
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.

Tracy Lamar McGrady Jr, né le à Bartow, près d'Orlando en Floride, est un ancien joueur américain de basket-ball.

Joueur offensif complet, capable d'évoluer aussi bien au poste d'arrière que d'ailier, il est fréquemment qualifié de swingman.

Portant le numéro 1 en hommage à son idole d'enfance, Anfernee "Penny" Hardaway, qui portait le même numéro lorsqu'il jouait au Magic d'Orlando, T-Mac (surnom donné par sa grand-mère) effectue son lycée à Auburndale Senior High School puis son année senior à la Mount Zion Christian Academy. Lors de celle-ci, il conduit son équipe au deuxième rang national et est élu High School Player par USA Today[1]. Il décide alors de rejoindre directement la NBA sans faire un cursus universitaire, comme cela était possible jusqu'en 2006. Ses prestations lui valent d'être drafté en 1997 par les Raptors de Toronto en 9e position du premier tour.

Raptors de Toronto (1997-2000)

[modifier | modifier le code]

McGrady n'en reste pas moins un jeune basketteur de 18 ans tout fraichement débarqué du lycée. Durant ses deux premières années en NBA, Tracy McGrady commence les matchs sur le banc, bien qu'il montre une étonnante maturité et surtout un talent réel.

En 1998, il est rejoint dans la franchise canadienne par Vince Carter, et ils se découvriront un lien de parenté: ils sont cousins éloignés. Celui-ci, qui a fait ses armes durant trois années en NCAA dans la prestigieuse équipe universitaire des Tar Heels de la Caroline du Nord possède une expérience significative et obtient à la fin de sa première saison le titre de rookie de l'année 1999.

Le temps de jeu de Tracy McGrady augmente pour sa troisième saison. Son élégance et son physique de swingman lui valent d'être comparé à Scottie Pippen, ainsi que le rôle qu'il tient au côté de Vince Carter comme le faisait l'ancien lieutenant de Michael Jordan. Malgré ses bons rapports avec son cousin, cette position de lieutenant ne correspond pas à son ambition. De plus, Free Agent à la fin de sa troisième saison, il est sollicité par le Magic d'Orlando et les Bulls de Chicago. Voulant se rapprocher de sa famille restée en Floride, il fait ainsi le choix de rejoindre la franchise d'Orlando[2] ,[3].

Magic d'Orlando (2000-2004)

[modifier | modifier le code]

Son arrivée dans la franchise floridienne s'accompagne de celle de Grant Hill, en provenance des Pistons de Détroit. Mais son nouveau coéquipier subit de fréquentes blessures, mettant fin au rêve de beaucoup de fans qui voyaient en ce duo une nouvelle paire Pippen-Jordan. McGrady devient très rapidement le franchise player et ses statistiques sont en très nette progression : il passe ainsi de 15,4 à 26,8 points par rencontre. Il se voit ainsi récompensé du titre de MIP (joueur ayant le plus progressé)[4] devant Predrag Stojaković et Steve Nash.

Les deux saisons suivantes, il termine meilleur marqueur de la NBA avec respectivement 32,1 points en 2002-2003 et 28,0 en 2003-2004. Il fait une saison 2002-2003 remarquable à tel point qu'il est fortement pressenti pour le titre de NBA Most Valuable Player, c’est-à-dire meilleur joueur de l'année. Ses statistiques sont affolantes : 32,1 points, 6,5 rebonds, 5,5 passes décisives et 1,6 interception par match, tout cela combiné avec un pourcentage de réussite exceptionnel pour un joueur évoluant à son poste (45,7 % aux tirs dont 38,7 % à 3 points). Le titre de MVP est finalement remporté pour la seconde année consécutive par Tim Duncan.

Cependant, le bilan de 21 victoires pour 61 défaites est le deuxième pire résultat de la franchise lors de la saison 2003-2004. Le manque de constance de l'équipe et les faiblesses du banc poussent le joueur à quitter son club fétiche pour de nouveaux horizons. Il fait pression sur ses dirigeants pour qu'ils le transfèrent[5]. Il prend alors la direction de Houston pour rejoindre les Rockets, en échange notamment de Steve Francis et de Cuttino Mobley [6].

Rockets de Houston (2004-2010)

[modifier | modifier le code]

Aux côtés de Yao Ming, il devient All-Star pour la cinquième saison consécutive malgré des statistiques légèrement en baisse à cause de blessures récurrentes. Cela ne remet néanmoins pas en cause sa participation au All-Star Game qui se déroule à Houston cette année-là, mais il doit s'incliner avec la sélection de l'Ouest, bien qu'ayant apporté son écot à la bataille, en inscrivant 36 points.

Un des exploits les plus marquants de cette jeune star de l'équipe de Houston fut de marquer 13 points dans les dernières 33 secondes d'un match contre les Spurs de San Antonio de Tony Parker et Tim Duncan, et ainsi de faire gagner son équipe de 1 point.

Sa première partie de la saison 2006-2007 est difficile. L'absence, comme l'année précédente, du géant chinois Yao Ming, en raison de multiples blessures, l'oblige à prendre plus de responsabilités. Ses statistiques s'améliorent avec en particulier plusieurs parties terminées à plus de 30 points et l'augmentation de sa moyenne de passes décisives. Mais la saison s'achève sur une élimination de son équipe en sept matchs (défaite 4-3) au premier tour des play-offs de la conférence Ouest contre le Jazz de l'Utah. Il marque en moyenne 24,6 points, prend 5,3 rebonds et offre 6,5 passes décisives par match.

Lors de la saison 2007-2008, il reçoit le renfort de plusieurs bons joueurs comme l'Argentin Luis Scola. Après un début de saison catastrophique, l'équipe réalise ce qui est alors la deuxième plus longue série de victoires consécutives de la NBA avec vingt-deux succès[7]. Pour la fin de la saison, Yao Ming est blessé au pied.

Durant la saison 2009-2010, Tracy McGrady prend le numéro 3 et laisse le 1 à Trevor Ariza, arrivé lors de l'intersaison.

Knicks de New York (2010)

[modifier | modifier le code]

Devenu indésirable aux yeux de Rick Adelman, notamment à cause d'un manque de constance dû principalement à de nombreuses blessures, Tracy McGrady est échangé par les Rockets de Houston le et part aux Knicks de New York[8] dans un échange comprenant 9 joueurs entre les Knicks, les Rockets et les Kings de Sacramento. Lors de sa première rencontre au Madison Square Garden, la salle des Knicks, il marque 26 points, prend 4 rebonds et offre 5 passes en 32 minutes[9].

Pistons de Detroit (2010-2011)

[modifier | modifier le code]

En , il signe un contrat de 1,3 million de dollars pour un an avec les Pistons de Détroit[10]. En cours de saison, T-Mac retrouve son jeu et réussit de bonnes performances.

Hawks d'Atlanta (2011-2012)

[modifier | modifier le code]

En , étant agent-libre, T-Mac signe pour le salaire minimum et pour une saison à Atlanta. Il signe un contrat en Chine au club de Qingdao pendant l'intersaison 2012 où il tourne à 24,9 points de moyenne par match.

Spurs de San Antonio (2013)

[modifier | modifier le code]

Le , à la surprise générale, les Spurs de San Antonio l'engagent pour les playoffs à un match de la fin de la saison régulière[11]. Ce qui va lui permettre, dans un rôle mineur certes, de connaître pour la première fois de sa carrière un long parcours en playoffs, puisque les Spurs iront jusqu'au match 7 des finales NBA.

Il quitte la NBA le , après 17 saisons[12].

Statistiques

[modifier | modifier le code]

Saison régulière

[modifier | modifier le code]

Légende :

Meilleure progression de l'année Leader de la ligue

gras = ses meilleures performances

Statistiques en saison régulière de Tracy McGrady[14]

Année Équipe Matches Titul, Min,/m, %tir %3pts %l-f rbds/m, pass/m, int/m, ctr/m, pts/m,
1997–98 Toronto 64 17 18,4 45,0 34,1 71,2 4,2 1,5 0,8 1,0 7,0
1998–99* Toronto 49 2 22,6 43,6 22,9 72,6 5,7 2,3 1,1 1,3 9,3
1999–00 Toronto 79 34 31,2 45,1 27,7 70,7 6,3 3,3 1,1 1,9 15,4
2000–01 Orlando 77 77 40,1 45,7 35,5 73,3 7,5 4,6 1,5 1,5 26,8
2001–02 Orlando 76 76 38,3 45,1 36,4 74,8 7,9 5,3 1,6 1,0 25,6
2002–03 Orlando 75 74 39,4 45,7 38,6 79,3 6,5 5,5 1,7 0,8 32,1
2003–04 Orlando 67 67 39,9 41,7 33,9 79,6 6,0 5,5 1,4 0,6 28,0
2004–05 Houston 78 78 40,8 43,1 32,6 77,4 6,2 5,7 1,7 0,7 25,7
2005–06 Houston 47 47 37,1 40,6 31,2 74,7 6,5 4,8 1,3 0,9 24,4
2006–07 Houston 71 71 35,8 43,1 33,1 70,7 5,3 6,5 1,3 0,5 24,6
2007–08 Houston 66 62 37,0 41,9 29,2 68,4 5,1 5,9 1,0 0,5 21,6
2008–09 Houston 35 35 33,7 38,8 37,6 80,1 4,4 5,0 1,2 0,4 15,6
2009–10 New York 24 24 26,1 38,9 24,2 75,4 3,7 3,9 0,6 0,5 9,4
2010–11 Detroit 72 39 23,4 44,2 34,1 69,8 3,5 3,5 0,9 0,5 8,0
2011–12* Atlanta 52 0 16,1 43,7 45,5 67,5 3,0 2,1 0,3 0,3 5,3
Total 938 703 32,7 435 338 746 5,6 4,4 1,2 0,9 19,6
All-Star Game 7 6 24,6 50,0 35,1 61,9 3,0 3,9 1,6 0,4 17,1

Note: *Les saisons 1998-1999 et 2011-2012 ont été réduites respectivement à 50 et 66 matchs en raison d'un Lock out.
Dernière modification le

Année Équipe Matches Titul, Min,/m, %tir %3pts %l-f rbds/m, pass/m, int/m, ctr/m, pts/m,
2000 Toronto 3 3 37,0 38,6 28,6 87,5 7,0 3,0 1,0 1,0 16,7
2001 Orlando 4 4 44,5 41,5 20,0 81,6 6,5 8,3 1,8 1,3 33,8
2002 Orlando 4 4 44,5 46,2 31,3 73,9 6,3 5,5 0,5 1,8 30,8
2003 Orlando 7 7 44,0 44,8 34,0 77,3 6,7 4,7 2,0 0,9 31,7
2005 Houston 7 7 43,0 45,6 37,0 82,4 7,4 6,7 1,6 1,4 30,7
2007 Houston 7 7 40,0 39,4 25,0 73,7 5,9 7,3 0,7 0,9 25,3
2008 Houston 6 6 41,2 42,5 20,8 62,3 8,2 6,8 1,5 0,8 27,0
2012 Atlanta 6 0 15.0 38,5 0,0 83,3 2,8 1,0 0,0 0,3 4,2
2013 San Antonio 6 0 5,2 0,0 0,0 0,0 1,3 1,2 0,3 0,5 0,0
Carrière 50 38 34,5 42,6 29,0 75,7 5,7 5,0 1,1 0,9 22,2

Records personnels sur une rencontre en NBA

[modifier | modifier le code]

Les records personnels de Tracy McGrady, officiellement recensés par la NBA sont les suivants[15] :

Record de la franchise
Type de statistique Saison régulière Playoffs
Record Adversaire Date Record Adversaire Date
Points 62 Wizards de Washington 46 @ Pistons de Détroit
Paniers marqués 20 2 fois 16 @ Pistons de Détroit
Paniers tentés 37 3 fois 34 Bucks de Milwaukee
Paniers à 3 points réussis 8 3 fois 6 Mavericks de Dallas
Paniers à 3 points tentés 16 @ Hawks d'Atlanta 10 Mavericks de Dallas
Lancers francs réussis 18 Pistons de Détroit 14 2 fois
Lancers francs tentés 26 Wizards de Washington 18 2 fois
Rebonds offensifs 5 8 fois 8 @ Knicks de New York
Rebonds défensifs 12 @ Nuggets de Denver 12 Jazz de l'Utah
Rebonds totaux 16 Nets du New Jersey 13 Jazz de l'Utah
Passes décisives 13 @ Nets du New Jersey 16 Jazz de l'Utah
Interceptions 5 3 fois 5 Pistons de Détroit
Contres 4 2 fois 3 5 fois
Balles perdues 7 2 fois 7 @ Pistons de Détroit
Minutes jouées 50 Cavaliers de Cleveland 51 Hornets de Charlotte
Année Équipe Salaire
1997-1998 Raptors de Toronto 1 359 360 $
1998-1999 Raptors de Toronto 1 563 000 $
1999-2000 Raptors de Toronto 1 767 120 $
2000-2001 Magic d'Orlando 9 660 000 $
2001-2002 Magic d'Orlando 10 865 250 $
2002-2003 Magic d'Orlando 12 072 500 $
2003-2004 Magic d'Orlando 13 279 750 $
2004-2005 Rockets de Houston 14 487 000 $
2005-2006 Rockets de Houston 15 694 250 $
2006-2007 Rockets de Houston 16 901 500 $
2007-2008 Rockets de Houston 19 014 187 $
2008-2009 Rockets de Houston 20 370 437 $
2009-2010 Knicks de New York 23 239 562 $
2010-2011 Pistons de Détroit 1 352 181 $
2011-2012* Hawks d'Atlanta 1 352 181 $
Total Gains 162 978 278 $[16]

Note : * En 2011, le salaire moyen d'un joueur évoluant en NBA est de 5 150 000 $[17].

En , il tente de faire carrière dans le baseball[18]. Lors de ses premiers entraînements avec les Sugar Land Skeeters, il impressionne[19] et espère pouvoir jouer un match en Atlantic League.

Vie personnelle

[modifier | modifier le code]

Tracy McGrady est le père d'une petite fille (Layla Clarice) et d'un petit garçon (Laymen Lamar). Il est très engagé dans la cause du Darfour, et s'est rendu de nombreuses fois au pays afin d'aider les réfugiés. Il a permis l'ouverture de nombreuses écoles et mis en place un système de parrainage entre les institutions américaines et des villages locaux. N'ayant que très peu étudié dans le passé. Privilégiant la pratique du basket aux études. T MAC a tout de même souhaité obtenir, après sa carrière, l'équivalent du bac aux États-Unis. Chose faite le 5 juillet 2017 avec l'obtention d'un bac pro aéronautique pour ce passionné d'avions à réaction.[réf. nécessaire]

Dans la saison 3 de la série américaine Prison Break, alors que Scofield est incarcéré dans une prison au Panama, il se lié d’amitié avec un latino surnommé « McGrady » du fait qu’il porte un maillot de Tracy McGrady.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Classement sur USAToday
  2. (en) McGrady won't say whether he'll be back with Raptors
  3. (en) Orlando works sign-and-trades for free agents
  4. (en) Most Improved Player, sur le site nba.com
  5. (en) Tracy McGrady summary, baltimoresun.com
  6. (en) Rockets sign McGrady to Extension
  7. Le record de la plus longue série de victoires consécutives de la NBA est détenu par les Lakers lors de la saison 1971-1972 avec trente-trois victoires d'affilée. En 2013, le Heat de Miami dépasse le nombre de vingt-deux victoires de Houston.
  8. (en) « Knicks Acquire Seven-Time All-Star Tracy McGrady », sur www.nba.com, (consulté le )
  9. (en) « Thunder spoil McGrady's Knicks debut, win eighth straight », sur www.espn.com, (consulté le )
  10. Fabrice Auclert, « Tracy McGrady débarque à Detroit », sur www.basketusa.com, (consulté le )
  11. « Tracy McGrady signe à San Antonio ! », sur www.basketusa.com, (consulté le )
  12. (en) « Tracy McGrady retires from NBA » [archive du ], sur nba.si.com, (consulté le )
  13. Dimitri Kucharczyk, « Hall of Fame : Tracy McGrady intronisé, pas Tim Hardaway et Chris Webber », basketusa.com, (consulté le )
  14. (en) « statistiques NBA », sur NBA,com, (consulté le )
  15. (en) « Tracy McGrady : Career Stats and Totals », sur nba.com (consulté le )
  16. (en) « Salaires NBA », sur basketball-reference.com (consulté le )
  17. « Salaires moyen NBA », sur basketusa.com (consulté le )
  18. Fabrice Auclert, « Tracy McGrady : « Faire du baseball est un rêve de gosse » », sur basketusa.com, (consulté le )
  19. Jonathan Demay, « Tracy McGrady impressionne au baseball », sur basketusa.com, (consulté le )