Traffic Motor Truck Corporation — Wikipédia
Fondation | |
---|---|
Dissolution |
Type | |
---|---|
Domaine d'activité | |
Siège | |
Pays |
Produit |
---|
La Traffic Motor Truck Corporation (TMTC) est un fabricant américain de camions ayant produit des véhicules de 1917 à 1929 et basé à Saint-Louis (Missouri), 5200 North Second Street. Avec un capital de 500 000 $[1], la société a pour président : Guy C. Wilson, vice-président : Theodore C. Brandle et directeur marketing : Stephen W. Avery.
L'entreprise utilise principalement des moteurs Continental et parfois des Gray Victory.
Dirigeants de l'entreprise
[modifier | modifier le code]Theodore C. Brandle
[modifier | modifier le code]Fils de Charles et Belle Brandle, Theodore C. Brandle est né à Saint-Louis le . Il enseigne à l'école pendant 4 ans (1910-1914), après quoi il commence à travailler pour la Bell Telephone Company, puis travaille dans un atelier de réparation automobile et la même année fonde la Westcott Motor Sales Company. Après avoir changé le nom de l'entreprise en Brandle Motor Company, il l'a vend au géant automobile Chevrolet. Il se marie en 1917. La même année, il s'implique avec Guy C. Wilson et Harry P. Mammen pour fonder TMTC dont il prend la vice-présidence[2].
Guy C. Wilson
[modifier | modifier le code]Wilson est né le dans le Comté de Christian (Kentucky). Il travaille dans l'industrie ferroviaire jusqu'en 1904, puis se convertit dans l'assurance et prend la direction de la Prudential Insurance Co. et de la Missouri State Life Insurance Co.[3]. Ayant connu un succès considérable dans l'industrie de l'assurance[3], il prend sa retraite en 1915 pour se concentrer sur l'industrie automobile. Il devient vice-président de la Brandle Motor Company[2].
Harry P. Mammen
[modifier | modifier le code]Harry P. Mammen travaille dans l'industrie durant 15 années et occupe les postes de la fabrication, de la distribution et de la vente[3]. Il est directeur des ventes de la Westcott Motor Car Company (en) de Springfield (Ohio). En 1917, il se joint à Brandle et Wilson pour former la Traffic Motor Truck Corporation[2].
E. R. Martin
[modifier | modifier le code]E. R. Martin est un ingénieur et associé qui a travaillé précédemment avec les sociétés Marmon Motor Car et Westcott Motor Car[3].
Modèle deux tonnes
[modifier | modifier le code]La production commence en 1918 en revendiquant être le camion le moins cher de sa capacité de charge construit en Amérique, pour un châssis de 1 814 kg vendu et livré à Saint-Louis pour 1 095 $. La société souhaite produire qu'un seul modèle, dont la fabrication est standardisée et le prix extrêmement bas est basé sur la prévision de l'assemblage de 3 000 camions au cours de l'année civile à venir[3]. Produit avec des prix de livraison commençant à 1 195 $, passant à 1 395 $ en 1919, 1 495 $ en 1920 et 1 595 $ à la fin de 1920[4],[5],[6] (respectivement à partir de 2020 : 20 312 $, 20 572 $, 19 080 $ et 20 356 $).
À la fin de l'année 1919, la marque représentant le mot « Traffic » est déposée auprès des autorités du Grand-Duché de Luxembourg pour distinguer les automobiles, les chariots d'automobiles, les tracteurs et trailles[7].
Le camion est vendu pratiquement comme un châssis roulant avec un moteur et un siège. La publicité décrit le véhicule comme étant capable de parcourir 23 km en une heure avec une charge de 1 814 kg. Il est équipé d'un moteur « Continental Red Seal » de 4 cylindres de 40 ch et 239 pouces cubes (en) à soupapes en tête, une transmission « Covert », un embrayage à disque « Borg et Beck », un magnéto « Kingston » avec démarreur à impulsion, un essieu arrière « Russel (en) » à engrenage interne et roulements à rouleaux, des pneus « Fisk (en) standard », une roue de 338 cm et un système de lubrification pour le palier d'arbre de transmission. Une publicité mentionne la cadence de production à un véhicule toutes les 45 minutes[8].
Les camions ont également été exportés dans d'autres pays, tels que le Guatemala et au Salvador[9].
À Saint-Louis, la publicité de 1921 indique que la « Tip Top Bottling Company » a fait l'acquisition de neuf véhicules et le « Breen Monument Co. » a également utilisé l'un de ces camions dans son entreprise[10].
Autres modèles
[modifier | modifier le code]En 1922, des modèles de 1.5, 3 et 4 tonnes ont été produits. Une lettre de vente datée du mentionne les modèles disponibles, dont un transport lourd de 2 722 kg pour 1 995 $ et un « Speedboy » pour 1 695 $[11]. Ces deux modèles utilisaient des moteurs Continental avec des magnétos Bosch.
Fusion de la société
[modifier | modifier le code]En , la société fusionne avec Associated Motor Industries (en), qui fabrique plusieurs marques d'automobiles et de camions. Les associés, Wilson et Brandle ont été nommés au conseil d'administration de la nouvelle société. L'objectif étant de continuer la fabrication des camions « Traffic Trucks » ainsi que certaines des automobiles à l'usine de fabrication de Traffic Motor Truck à Saint-Louis[12]. Des camions sont également assemblés dans les usines de la nouvelle société à Boston, Indianapolis, Louisville et Oakland.
La société « Associated » possède la Kentucky Wagon Manufacturing Company (en), qui fabrique les camions Old Hickory, Jackson (à quatre roues motrices) et les automobiles des marques : Dixie Flyer, Jackson (en) et National.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Traffic Motor Truck Corp. du 19 mai 1919 dans le magazine Country Gentleman (en).
- 12 juin 1920, magazine Country Gentleman : Les Traffic trucks sont construits à Saint-Louis (Missouri).
- Traffic Trucks construits à Saint-Louis, dans le magazine Country Gentleman du 10 juillet 1920.
- Publicité de 1920.
- Vu en 2011 à LeMay Open House (en).
Sources et références
[modifier | modifier le code]- Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Traffic Motor Truck Corporation » (voir la liste des auteurs).
- (en) Stevens, Walter B. (Walter Barlow) (Deluxe Supplement), Centennial history of Missouri : 1848-1939, Chicago, S.J. Clarke Pub. (en), , 440 p., in-8° (OCLC 2041310, présentation en ligne, lire en ligne), p. 316 à 318. .
- Références
- (en-US) R.L. Polk & Co, 1918-19 Trow New York Copartnership and Corporation Directory : Boroughs of Manhattan and Bronx, vol. 66, New York, Trow Directory, Printing and Bookbinding Company, , 1288 p., in-4° (présentation en ligne, lire en ligne), p. 1157.
- Centennial history of Missouri : Guy Wilson, p. 316.
- (en-US) « Standardized Traffic Trucks », The Motor Truck, Pawtucket, s.l., vol. IX, no 1, , p. 192-193 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) George Murphey (Saturday Evening Post), « Publicité de 1919 », sur Flickr, (consulté le ).
- (en) George Murphey (Saturday Evening Post), « Publicité, (date inconnue) supposée 1920, page 107 », sur Flickr, (consulté le ).
- (en) George Murphey (Saturday Evening Post), « Publicité, (date inconnue) supposée 1921, page 95 », sur Flickr, (consulté le ).
- Antoine Pescatore (), « Recueil des marques de fabriques et de commerce : Annexe au Mémorial du Grand-Duché de Luxembourg » [PDF], sur Casemates (Gestion du contenu de la législation luxembourgeoise), (consulté le ), p. 55 sur 59.
- (en) Publicité, Saturday Evening Post, , p. 84.
- (en) Traffic Truck aide les chemins de fer, Southeast Missourian (en), , p. 2.
- (en) Motor Truck in the Monument Business - What Retail Monument Dealers Think of the Efficiency of Motor Transportation for Memorial Work (traduit par : Ce que les marchands de monuments au détail pensent de l'efficacité du transport motorisé pour les travaux commémoratifs), Granite Marble & Bronze, Vol. XXXI, No 1, , p. 32-33.
- (en) E R Paston, service des ventes, Traffic Motor Truck Corporation lettre datée du au Rydzy Garage Co, Michigan.
- (en-US) Associated Press, « 80 000 000 $ merger of auto companies », sur The New York Times, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Anciens constructeurs de camions des États-Unis :
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) « Photographie d'un Traffic Truck de 1923 au Musée des transports de Saint-Louis », sur Flickr, (consulté le ).