Traité d'Aix-la-Chapelle (1816) — Wikipédia
Type de traité | Traité |
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Langue | Français |
Signé | Aix-la-Chapelle |
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Parties | Royaume uni des Pays-Bas | Royaume de Prusse |
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Ratifieurs | Guillaume Ier () | Frédéric-Guillaume III () |
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Le traité d'Aix-la-Chapelle de 1816, dit traité des limites[1], est un traité signé à Aix-la-Chapelle le entre le royaume uni des Pays-Bas et le royaume de Prusse afin de fixer leur frontière et celle du grand-duché de Luxembourg sur la rive droite de la Moselle, de la frontière française, près de Schengen, jusqu'à celle de l'ancien royaume de Hollande, près de Mook.
Il traite particulièrement de contentieux territoriaux autour des « cantons de l'est », appartenant aujourd’hui à la Belgique, mais acquis à l'époque par la Prusse, à l’exception du Moresnet neutre, pour lequel aucun compromis ne put être trouvé à l'époque.
Origines
[modifier | modifier le code]Le traité fait suite à l'acte final du congrès de Vienne du , réorganisant l’Europe post-napoléonienne en octroyant, entre autres, de nouveaux territoires au royaume de Prusse. Les puissances victorieuses souhaitant également disposer d'un rempart contre les éventuelles nouvelles ambitions expansionnistes françaises[2], décident de créer un nouvel état « tampon » entre le royaume de France et la Prusse : le royaume uni des Pays-Bas. Elles lui choisissent comme souverain Guillaume Ier, de la maison d'Orange-Nassau. Celui-ci ayant dû céder à la Prusse ses principautés personnelles, situées près de Coblence, reçut, en contrepartie, un nouveau territoire : le grand-duché de Luxembourg, créé de toutes pièces pour l’occasion et lui revenant à titre privé, tout en étant rattaché à la confédération germanique créée la même année.
Guillaume 1er devint donc Grand-Duc du Luxembourg et roi des Pays-Bas, les deux territoires formant alors une union personnelle.
Toutefois, ces territoires étaient à cheval sur plusieurs anciens départements français :
Articles
[modifier | modifier le code]Le traité compte 43 articles définissant la frontière entre le royaume uni des Pays-Bas, le grand-duché de Luxembourg (appartenant alors à titre privé à la monarchie néerlandaise) et la Prusse.
L'article 17 de ce traité crée le Moresnet neutre[1].
Conséquences
[modifier | modifier le code]Les nouveaux territoires prussiens furent réunis sous la forme du grand-duché du Bas-Rhin.
Les territoires des « cantons de l'est »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Ancienne frontière entre la Belgique et la Prusse
- Frontière entre l'Allemagne et la Belgique
- Frontière entre l'Allemagne et le Luxembourg
- Frontière entre l'Allemagne et les Pays-Bas
- Grand-duché du Bas-Rhin
- Grand-duché de Luxembourg (1815-1890)
- Cantons de l'est (Belgique)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « GA016 1816 : Moresnet » [html], sur Atlas de la Grande Région, Université du Luxembourg, (consulté le ).
- « Le royaume uni des Pays-Bas (1815-1830). », sur connaitrelawallonie.be
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Frontière entre l'Allemagne et la Belgique | Frontière entre l'Allemagne et le Luxembourg
- Moresnet neutre
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Traité de limites entre les Pays-Bas et la Prusse, et arrangement provisoire, conclu et signé à Aix-la-Chapelle, le 26 juin 1816, dans E. G. Lagemans, Recueil des traités et conventions conclus par le royaume des Pays-Bas avec les puissances étrangères, depuis 1813 jusqu'à nos jours, t. 1, La Haye, A. Belinfante, , texte no 45, p. 173-184 (traité) et p. 184-186 (arrangement provisoire).