Traité de Grand-Bassam — Wikipédia
Le traité de Grand-Bassam est un traité signé le entre le lieutenant de vaisseau Charles Marie Philippes de Kerhallet et Attékéblé, dit « Peter », un négociant africain qui se présente comme le souverain de Grand-Bassam qui établit un protectorat français sur la lagune de Grand-Bassam.
Historique
[modifier | modifier le code]Le traité
[modifier | modifier le code]Le , sous le règne de Louis-Philippe 1er, le lieutenant de vaisseau Charles-Philippe de Kerhallet signe un traité avec Attékéblé, un négociant africain qse présentant comme le souverain de la région de Grand-Bassam, modeste village fondé par les Nzema au milieu du XVe siècle. Cette petite principauté du littoral africain englobe l’actuelle métropole de la Côte d’Ivoire, Abidjan[1].
Il s'agit d'un traité de protectorat du commerce et des personnes.
- Négociateurs pour l'Afrique : Peter, roi de Grand-Bassam ; les chefs Quachi et Wouacha.
- Négociateurs pour la France : Charles-Philippe de Kerhallet, lieutenant de vaisseau commandant la canonnière-brick L'Alouette ; Alphonse Fleuriot de Langle, lieutenant de vaisseau, commandant la canonnière-brick La Malouine, agissant au nom de Édouard Bouët, capitaine de corvette, commandant la station des côtes occidentales d'Afrique.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Par ce traité, la France établit son protectorat sur la lagune de Grand-Bassam, et, en échange de la location d’un fort sur le site, la monarchie française s’engage à payer au souverain et à ses héritiers une coutume de 4000 francs par an jusqu’en 1915[2].