Trane France — Wikipédia

Trane France
Création 17 juillet 2014
Forme juridique Société par actions simplifiée à associé unique
Siège social Golbey
Direction Nathalie Vaxelaire (en 2020)
Activité Commerce de gros de fournitures et équipements divers pour le commerce
Effectif 311 en 2017
SIREN 803 519 800

Chiffre d'affaires 97 672 800 € en 2017 (comptes 2018 non disponibles)
Résultat net 1 138 600 € en 2018[1]

Trane France est une entreprise fabriquant des équipements aérauliques et frigorifiques industriels, installée dans le département des Vosges depuis 1958 à Golbey, siège de l’entreprise, et depuis 1974 à Charmes.

En 2020, elle emploie 1 400 personnes en France, dont 800 sur les deux sites vosgiens. C'est une filiale du groupe américain Trane technologies qui emploie 45 000 personnes dans le monde[2] et la seule usine du groupe pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique[3].

Le groupe américain Trane installe en 1958 une usine à Golbey lorsqu’il décide de s’implanter en Europe. En association avec Air Liquide dans un premier temps, des échangeurs thermiques en aluminium brasé y sont construits. En 1963, Trane rachète la totalité des parts de l’entreprise[3].

En 1974, un second site est ouvert à Charmes[3].

En 1991, encouragée par une aide publique, la société s'installe aussi dans la zone franche de Mirecourt, qu’elle quitte en 1998. À ce moment, ses sites vosgiens font travailler 1 200 personnes[4].

En 2000-2001, devenue filiale d'American Standard, Trane traverse une période difficile : les exercices de 1998 à 2000 sont déficitaires et la société mère s’engage dans un processus de réduction des coûts dans tous ses sites. Dans les Vosges, 63 des 1 128 salariés des deux usines, principalement dans l'encadrement, sont licenciés[5],[6].

Le redressement intervient les années suivantes après un accord avec le concurrent japonais Daikin. Les sites vosgiens abandonnent le marché des particuliers pour ne se consacrer qu’à une clientèle de professionnels. Les investissements reprennent[7].

Le groupe Ingersoll Rand fait l'acquisition de Trane en juin 2008[8].

En 2010, le licenciement d'un ouvrier syndicaliste engendre la polémique[9] et en 2011, les sites vosgiens connaissent un mouvement social important[10],[11].

En mars 2020, à l'issue de la scission de ses activités industrielles, Ingersoll-Rand plc prend la dénomination sociale de Trane Technologies.

Sites vosgiens

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Trane est implanté à Épinal-Golbey en 1958[12], une seconde est créée en 1974 à Charmes[13].

En 2014, Trane installe sa principale unité de production européenne et sa seconde usine dans les Vosges à Golbey[14].

En , sur son site d’assemblage de Charmes (Vosges) est inauguré un centre de validation européen qui représente un investissement de 4,1 millions[15].

En 2020, en solidarité au personnel soignant, l'entreprise offre masques, combinaisons et gants[16],[13].

Trane produit des climatiseurs, refroidisseurs, pompes à chaleur, centrales de traitement de l'air, unités de toitures, terminaux à eau... adaptés à différents secteurs d'activité.

Notes et références

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  1. https://www.societe.com/bilan/trane-france-sas-803519800201712311.html
  2. « Economie. Vosges : Trane, une entreprise reconnue qui emploie 800 personnes à Golbey et à Charmes », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
  3. a b et c Claude Vautrin, « Socité Trane : au nom de l'efficacité énergétique », dans Claude Vautrin et Michel Laurent, L'Excellence dans les Vosges : le savoir-faire des entreprises, Strasbourg, Éditions du Signe, (ISBN 978-2-7468-3643-3), p. 423-427.
  4. « Trane quitte la zone franche de Mirecourt », Les Echos,‎ , p. 25 (ISSN 0153-4831)
  5. Pascal Ambrosi, « Trane se sépare d'une partie de ses cadres », Les Échos,‎ , p. 14 (ISSN 0153-4831, lire en ligne)
  6. « Vosges : Trane restructure ses usines de climatiseurs », La Tribune,‎ , p. 26 (ISSN 1277-2380)
  7. Pascal Ambrosi, « Trane investit 7,4 millions d'euros dans les Vosges », Les Echos, no 18821,‎ , p. 20 (ISSN 0153-4831)
  8. Thibaud Madelin, « Ingersoll Rand devient le numéro deux mondial de la climatisation », Les Echos, no 20070,‎ , p. 29 (ISSN 0153-4831)
  9. Mehdi Fikri, « L'UMP au secours des licencieurs », L'Humanité,‎ (ISSN 0242-6870, lire en ligne)
  10. « Trane en grève », sur estrepublicain.fr, (consulté le )
  11. « Trane : le tribunal ordonne la fin de la grève », sur vosgesmatin.fr, (consulté le )
  12. « Les solutions Trane : optimiser les environnements intérieurs », Architecture hospitalière - numéro 28,‎ (lire en ligne)
  13. a et b Ph.N, « La société Trane propose sa machine pour faire des masques », Vosges,‎ (lire en ligne)
  14. « Trane - ä Golbey et Charmes. Trane Vosges climatise le monde », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  15. L'Usine Nouvelle, « Trane inaugure un centre d’essais d’envergure européenne dans les Vosges - Quotidien des Usines », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Coronavirus : Trane donne du matériel de protection aux infirmières », Vosges matin,‎ (lire en ligne)