Tremblay (Ille-et-Vilaine) — Wikipédia
Tremblay | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Couesnon Marches de Bretagne | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Laurent Goré 2020-2026 | ||||
Code postal | 35460 | ||||
Code commune | 35341 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tremblaisien | ||||
Population | 1 485 hab. (2021) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 20″ nord, 1° 28′ 33″ ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 116 m | ||||
Superficie | 36,22 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Antrain | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Val-Couesnon | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine | |||||
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Tremblay est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 485 habitants[Note 1]. Ses habitants se nomment les Tremblaisiens et les Tremblaisiennes.
Le , elle a fusionné avec Antrain, La Fontenelle et Saint-Ouen-la-Rouërie pour former la commune de Val-Couesnon[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Tremblay est situé dans le nord du département d'Ille-et-Vilaine, dans la communauté des communes de Couesnon Marches de Bretagne (anciennement dans le canton d'Antrain). Elle est traversée par le Couesnon à l'est, délimitant sa superficie (36,22 km2) avec les communes voisines. Plusieurs axes routiers se rejoignent près du bourg, notamment la liaison entre Rennes - Mont Saint Michel et Fougères - Dol de Bretagne.
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
[modifier | modifier le code]La Chattière, la Daie, Champ de l'Ours, les Ruisselées, les Fossés…
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Trembleit en 1057, Trembliaco au XIIe siècle[2],[3],[4].
Tremblay signifie « lieu planté de peupliers trembles »[5], du gallo-roman TREMULATU, basé sur TREMULU « tremble » et suffixe -ATU (devenu féminin en français moderne -aie), c'est-à-dire tremblaie.
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kreneg[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait le prieuré de la Chattière.
La Révolution
[modifier | modifier le code]Pendant la Chouannerie la ville fut assiégée en 1795 par les Chouans commandés par Aimé Picquet du Boisguy.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le , la commune fusionne avec Antrain, La Fontenelle et Saint-Ouen-la-Rouërie pour former la commune nouvelle de Val-Couesnon[6].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le 15 mars 2020, Emmanuel Houdus a été élu maire de Val-Couesnon et Laurent Goré est le maire délégué de Tremblay[11].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 1 485 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Tremblay[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Économie
[modifier | modifier le code]Des commerces sont installés à Tremblay, comme une boulangerie, une supérette, pharmacie… En 2018, une petite zone artisanale est en construction près de la salle des fêtes et des sports.
En matière de santé, la commune dispose d'un cabinet médical avec des docteurs généralistes, ainsi que des dentistes et un kinésithérapeute. De plus, un centre hospitalier (EHPAD Les Landes) est en fonction.
L'hôtel, restaurant et discothèque Roc'Land se trouve à Tremblay, à deux minutes du centre-bourg.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Bâtiments civils
[modifier | modifier le code]- Motte féodale de la Chattière[15], occupe un éperon long de 200 m et large de 50 m dominant de 20 m deux cours d’eau. Elle est haute de 8 m environ avec un diamètre d’une quarantaine de mètres. Le site est associé à deux manoirs, appelés l'un le Manoir et l'autre la Chattière, et à la chapelle Notre-Dame citée en 1186. Cette motte tire son nom selon toute vraisemblance de la famille Le Chat, alias Bouttier — ceci depuis l'époque de Thomas Le Chat Buterus[16] — : puissante famille issue des seigneurs de Combourg et Dol, branche qui fit souche au manoir du Plessis aux Chats sur la commune de Dingé. En effet, le miles Geoffroy Le Chat avait des droits dans un bois situé en Saint-Ouen-la-Rouërie ; or, la motte se situe juste en limite de la paroisse de Tremblay, le manoir de la Chattière étant situé en Saint-Ouen-la-Rouërie ;
- Manoir du Pontavice (vestiges de la porte) XVe siècle ;
- Manoir de la Coquillonais (XVe, XVIe et XIXe siècles) ;
- Manoir des Noyers ou Nouillé (1549) ;
- La maison du Bois-le-Bon (XVIe et XVIIe siècles) est la maison natale du botaniste Exupère Bertin ;
- La maison de la Garenne (1568 - XVIIe et XVIIIe siècles), construite par son premier propriétaire de la famille Coupe ou les frères Mac-Goulde puis des Chastellier, seigneurs de Villavran. Elle servit de relais de Poste. Elle possède un cadran solaire ;
- Ancienne maison Les Fossés (1613) à Bertin, sieur de Neuglé ;
- La mairie (ancien presbytère) date de 1800, certains éléments : linteau, niche datant de 1654 ;
- Fontaine de Budor, objet d'un culte superstitieux jusqu'au milieu du XVIIIe siècle ;
- Puits de la Choboterie (XVIIIe siècle) ;
- Moulins : Pontavice, Bonne-Fontaine, de la Hélandière, des Ardennes (à grain), des Ardennes (à papier), de la Chattière (à foulon, XVIIIe siècle), de Briand, de la Maleute, Neuf, de la Rochequibuc (à papier) et de la Rochequibuc (à grain).
Bâtiments religieux
[modifier | modifier le code]- Église priorale Saint-Martin (XIe, XVIe et XIXe siècles) ;
- Le prieuré Saint-Martin n'existe plus. Il appartenait à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Son église est aujourd'hui paroissiale ;
- Prieuré de la Chattière avec sa chapelle déjà mentionnée en 1186. Elle fut reconstruite en 1692 et possédait son propre cimetière. Elle appartenait à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet ;
- Chapelle Notre-Dame du Pont de l'Ours, près du village de la Daie. Citée au XIIe siècle. Elle n'existe plus ;
- Chapelle Saint-Aubin-sur-Couasnon, appartenait en 1186 au prieur du Tremblay. Reconstruite en 1672 elle est aujourd'hui disparue et remplacée en 1869 par une grotte dans laquelle fut placée une statue de saint Aubin, but du pèlerinage des fiévreux[17] ;
- Chapelle Saint-Blaise, elle dépendait du prieuré du Tremblay, elle était située dans le bourg et déjà ruinée en 1490.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Exupère Joseph Bertin (1712-1781), est un anatomiste et médecin français. Deux termes médicaux restent attachés à son nom : les "colonnes de Bertin" et les "cornets de Bertin" ;
- René Louiche Desfontaines, botaniste (1750-1831), né le à Tremblay et décédé le 16 novembre 1833 à Paris, est un botaniste français, directeur du Muséum national d'histoire naturelle.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jumelage
[modifier | modifier le code]Tremblay possède un accord de jumelage avec :
Galerie
[modifier | modifier le code]- Mairie de Tremblay
- L'église Saint-Martin
- Rue du Dr. Bertin
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Ille-et-Vilaine : 7 communes nouvelles créées au 1er janvier 2019 », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
- Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.
- Erwan Vallerie, Traité de toponymie historique de la Bretagne (3 volumes), Editions An Here, 1995.
- « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le )
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-paul Gisserot, (ISBN 2877474828).[réf. incomplète]
- « arrêté de création » (consulté le )
- « Élections municipales 2001 », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le )
- Maire sortant - LeMonde.fr
- « Ils ont été élus maires hier soir », Ouest-France (éd. Rennes), no 19320, 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138)
- « Brigitte Mariau élue maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Val-Couesnon : quatre maires délégués et huit adjoints avec Emmanuel Houdus », sur actu.fr (consulté le )
- Date du prochain recensement à Tremblay, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Manoirs et château dans le comté de Rennes. Michel Brand’Honneur, PUR, Rennes
- Les descendants de la famille Boutier auraient dû normalement s'appeler Le Chat. Ce fut Thomas "filius Buterus" Catus qui en décida autrement en se faisant appeler Thomas Boutier.
- Pouillé de Rennes.
- « Tremblay. Le jumelage avec Mosna, en Roumanie, est acté », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )