Triangle de Rocquencourt — Wikipédia
Triangle de Rocquencourt | ||
Vue aérienne partielle du triangle de Rocquencourt ; au centre de l'image, le socle prévu pour le signal des Trois-Provinces. | ||
Type | Échangeur routier | |
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Croisement entre | A 13 ✕ A 12 | |
Localisation | ||
Pays | France | |
Département | Yvelines | |
Coordonnées | 48° 50′ 31″ nord, 2° 05′ 45″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | ||
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Le triangle de Rocquencourt est un échangeur autoroutier du département français des Yvelines. Ouvert en 1950, c'est le premier de ce type construit en France.
Histoire
[modifier | modifier le code]La construction du triangle de Rocquencourt qui a débuté en 1937 a été abandonnée au début de la Seconde Guerre mondiale[1]. Il devait comporter un monument, le Signal des Trois-Provinces dont le socle subsiste, au milieu de l'échangeur[2].
Description
[modifier | modifier le code]Cet échangeur permet la communication entre l'autoroute de Normandie (A13), reliant Paris à Rouen et Caen, et l'autoroute A12. Celle-ci, commençant à cet endroit, mène d'abord à la route nationale 12 (via l'échangeur de Bois-d'Arcy), puis se dirige vers l'ouest et, plus au sud, mène à Trappes et atteint la route nationale 10 qui se dirige vers le sud-ouest. Une très légère inflexion vers le nord-ouest de l'autoroute A13 accentue la forme triangulaire de l'ouvrage.
Son appellation est un peu abusive car la presque totalité de l'ouvrage se situe sur le territoire de la commune de Bailly. L'amalgame a été fait avec l'accès à l'autoroute A13 depuis la route nationale 186. Cet accès à l'autoroute se situe à environ 500 mètres de l'extrémité est de l'échangeur et se trouve, lui, effectivement sur la commune de Rocquencourt (actuelle Le Chesnay-Rocquencourt).
L'échangeur se trouve en totalité dans la forêt de Marly, que l'A13 traverse dans toute sa longueur et qu'il a contribué à déboiser un peu plus. Entre les différentes voies des autoroutes, des sangliers et des chevreuils gîtent dans un petit bois, accessible de la forêt de Marly par des tunnels.
Il constitue, lors des grands retours sur Paris et le matin en semaine aux heures de pointe, un point de congestion chronique de la circulation, parfois qualifié de « plus grand bouchon d'Europe », tout comme celui de l'autoroute A4 près de Nogent-sur-Marne. Lors des départs en week-end des « Parisiens[note 1] » vers la Normandie, le vendredi après-midi et, a fortiori à la belle saison, l'échangeur se retrouve également surchargé.
D'une façon générale, les embouteillages proviennent des engorgements en aval, les trois voies de l'autoroute A13 en direction de Paris ainsi que les deux voies en direction de Poissy étaient insuffisantes pour absorber la circulation automobile. Ceci est un peu moins vrai depuis le passage à quatre voies en direction de Paris en 2011.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le terme, dans le contexte présent, désigne non seulement les habitants de Paris mais aussi ceux de la Petite couronne. Il sous-tend la population urbaine dense de l'Île-de-France tandis que le terme Francilien est plus généraliste, comprenant les habitants de la Grande couronne qui, eux, sont moins contraints à ce passage par l'autoroute A13, quasi obligé pour les premiers.
Références
[modifier | modifier le code]- Mathieu Flonneau, L'automobile à la conquête de Paris : chroniques illustrées, Presses des Ponts, , 287 p. (ISBN 978-2-85978-373-0, lire en ligne), p. 47.
- Revue Urbanisme, no 235, p. 67, septembre 1989.