Triolet (poésie) — Wikipédia
En poésie, un triolet est un poème à forme fixe composé de huit vers sur deux rimes et dans lequel les premier, quatrième et septième vers, ainsi que les deuxième et huitième vers, sont identiques[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Le triolet, qui fut également appelé rondel simple, est d'origine française et apparaît pour la première fois au XIIIe siècle[réf. souhaitée].
Description
[modifier | modifier le code]Le mètre d'un triolet est généralement octosyllabique. Il peut être composé de deux quatrains ou bien d'un seul tenant, formant un huitain que l'on appelle alors triolet continu[réf. souhaitée].
Par sa légèreté, le triolet convient au genre satirique[2] ou gracieux[C'est-à-dire ?].
Exemple
[modifier | modifier le code]Le poème À Philis de Théodore de Banville est un exemple de triolet[3] :
Si j'étais le Zéphyr ailé,
J'irais mourir sur votre bouche.
Ces voiles, j'en aurais la clé
Si j'étais le Zéphyr ailé.
Près des seins pour qui je brûlai
Je me glisserais dans la couche.
Si j'étais le Zéphyr ailé,
J'irais mourir sur votre bouche.
— Théodore de Banville, Les Cariatides, 1842, À Philis
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « TRIOLET : Définition de TRIOLET », sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le )
- Théodore de Banville 1872, p. 212
- Théodore de Banville, Les Cariatides. Roses de Noël, Alphonse Lemerre, éditeur, (lire sur Wikisource), p. 282
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Théodore de Banville, Petit traité de poésie française, (lire sur Wikisource), p. 212