Union nationale des clubs universitaires — Wikipédia
Union nationale des clubs universitaires | |
Sigle | UNCU |
---|---|
Sport(s) représenté(s) | multisports |
Création | 1961 (UCU) - 1974 (UNCU) |
Président | Jean-François OUDET |
Siège | 17 Avenue Pierre-de-Coubertin 75013 Paris |
Affiliation | CNOSF |
Clubs | 32 |
Licenciés | 75 000 |
Site internet | http://www.uncu.fr |
modifier |
L’Union nationale des clubs universitaires (UNCU) est une structure associative créée en 1961 comme Union des clubs universitaires (UCU) afin de fédérer les clubs universitaires français.
Préhistoire
[modifier | modifier le code]Les premiers clubs universitaires remontent à la charnière des XIXe et XXe siècles :
- le Sporting club universitaire de France (SCUF) en 1895 ;
- le Lyon olympique universitaire (LOU) en 1896 ;
- le Bordeaux étudiants club (BEC) en 1897 ;
- le Stade universitaire lorraine (SLUC) en 1901 ;
- le Stade nantais université club (SNUC) en 1903 ;
- le Paris université club (PUC) en 1906 ;
- le Stade universitaire lillois (LUC) en 1913.
Il faut cependant attendre le congrès de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) à Caen en 1931 pour voir apparaître l’Office du sport universitaire (OSU) qui structure la pratique sportive des étudiants par les étudiants à travers un club unique par ville universitaire.
En 1938, l’OSU devient l’Office du sport scolaire et universitaire (OSSU) sous l’impulsion du ministre de l’Éducation nationale Jean Zay. L’OSSU est privé de fonctionnement de 1940 à 1944. À la libération Pierre Rostini, vice-président de l’UNEF, obtient sa réintégration au sein de l’UNEF et organise en 1947 les IXes Jeux universitaires à Paris au Stade Charlety sous l’égide de l’UNEF et de l’Union internationale des étudiants (UEI)[1].
L’Union des clubs universitaires
[modifier | modifier le code]En 1961, alors que l’OSU devient Association du sport scolaire et universitaire (ASSU), l’état impose aux clubs universitaires leur regroupement au sein d’une Union des clubs universitaires (UCU), créée le [2]. Celle-ci prend sa revanche en obtenant en 1970 la création du Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) dans le cadre de la loi d'orientation des universités d'Edgard Faure et surtout en 1978 en obtenant la séparation de l’ASSU en Union nationale du sport scolaire (UNSS) et Fédération nationale du sport universitaire (FNSU) qui adopte le sigle de Fédération française du sport universitaire (FFSU) en 2000.
L’Union nationale des clubs universitaires
[modifier | modifier le code]Les statuts de la FFSU ne permettant pas une authentique représentation des étudiants et chaque sport restant sous le contrôle d’une commission technique « paritaire » dépendant largement de la fédération délégataire idoine, l’UCU devient, en 1974[2], l’Union nationale des clubs universitaires pour bénéficier d’une reconnaissance nationale indépendante afin de faire valoir ses exigences éthiques au sein du mouvement sportif fédéral. Pierre Rostini en assure la présidence jusqu’en 1999. L’UNCU, qui appartient au collège du sport scolaire et universitaire au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), abandonne la notion de ville universitaire pour affilier un club par université.
Défense d’une éthique sportive
[modifier | modifier le code]Depuis leurs créations les clubs universitaires comptent parmi eux les clubs français les plus titrés dans les compétitions internationales et olympiques. Cependant depuis les années 1990, ils ont largement reculé dans ce domaine, l'impact de plus en plus décisif de l’argent dans le sport de haut niveau limitant leur rayonnement à celui de pourvoyeur de talents. Depuis 1984 en coopération avec l’Union des journalistes de sport en France (UJSF) l’UNCU invite en septembre chercheurs et responsables locaux ou nationaux du mouvement sportif à son « Université sportive d’été »[3], centre de réflexion sur les problèmes contemporains du sport. Les « Cahiers de l’université sportive d’été » publiés par la Maison des sciences de l'homme d’Aquitaine (MSHA) comptent plus de 20 ouvrages[4].
Présidents
[modifier | modifier le code]- 1959-1995 : Pierre Rostini [5].
- 1995-2013 : Ernest Gibert [6].
- depuis 2013 - : Colette Andrusyszyn
Moyens et activités
[modifier | modifier le code]Depuis 1986 l’UNCU co-organise avec l'Union des journalistes de sport en France l’Université sportive d’été et publie depuis cette date sous forme de « Cahiers » les actes de chaque session[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Biographie Pierre Rostini », sur whoswho.fr (consulté le )
- « Le sport à l'UNCU, plus qu'une pratique ! », sur uncu.fr (consulté le )
- « Université sportive d'été 33e édition », sur unilim.fr (consulté le )
- « Contributions de Université sportive d'été », sur librairiedialogues.fr (consulté le )
- Christine Bouneau 2009, p. IX
- Christine Bouneau 2009, p. XI
- Christine Bouneau 2009, p. 169/171
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christine Bouneau et Caroline Le Mao, Jeunesse(s) et élites : Des rapports paradoxaux en Europe de l’Ancien régime à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 377 p. (ISBN 978-2-7535-0824-8)
- Jean-Paul Callède, « L’implication sportive dans les clubs universitaires », dans Christine Bouneau, Caroline Le Mao, Jeunesse(s) et élites : Des rapports paradoxaux en Europe de l’Ancien régime à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 377 p. (ISBN 978-2-75350-824-8), p. 173-186
- Jean-Paul Callède, Cultures de clubs et politiques sportives territoriales, vol. 23, Bordeaux, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, coll. « Cahiers de l’université sportive d'été », , 176 p. (ISBN 978-2-85892-393-9, ISSN 0298-7201)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- « Historique de l'UNCU » [archive du ], sur uncu.fr (consulté le )
- « Union nationale des clubs universitaires », sur archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )