Unité de soins intensifs de cardiologie — Wikipédia
Une unité de soins intensifs de cardiologie (parfois abrégée USIC) est un service d'hospitalisation situé au sein d'un service de cardiologie et permettant la surveillance 24 h sur 24 des constantes vitales des patients.
Elle implique la présence, outre d'une équipe soignante, d'un cardiologue de garde sur place.
Finalités
[modifier | modifier le code]Elles ont été créées dans les années 1960 pour la prise en charge de l'arrêt cardio-circulatoire chez les patients faisant un infarctus du myocarde, ce qui implique un scope de surveillance de l'électrocardiogramme, du personnel médical et paramédical présents 24 h sur 24 et du matériel de réanimation (dont un défibrillateur). Son recrutement a évolué, prenant en charge moins d'infarctus et plus d'insuffisance cardiaque aiguë, ainsi que des patients cardiaques porteurs d'autres maladies graves[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La première unité de ce genre est ouverte en 1962 à Kansas City dans le Kansas, aux USA. Dans les quatre ans qui suivent, près de 200 unités ouvrent aux États-Unis[2]. Elle démontre alors une diminution de la mortalité de l'infarctus lorsqu'elle est prise en charge par ce type de structure[3].
L'apparition des soins intensifs de cardiologie est considérée, à la fin des années 1990, comme le progrès le plus significatif de la prise en charge de l'infarctus du myocarde[4].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Holland EM, Moss TJ, Acute noncardiovascular illness in the cardiac intensive care unit, J Am Coll Cardiol, 2017;69:1999–2007
- Fye WB, Resuscitating a circulation abstract to celebrate the 50th anniversary of the coronary care unit concept, Circulation, 2011 ; 124 : 1886-1893.
- Killip III T, Kimball JT, Treatment of myocardial infarction in a coronary care unit. A two year experience with 250 patients, Am J Cardiol, 1967;20:457–464
- Braunwald E, Evolution of the management of acute myocardial infarction: a 20th century saga, the Lancet, 1998 ; 352 : 1771–1774.