Saint-Étienne-de-Montluc — Wikipédia

Saint-Étienne-de-Montluc
De haut en bas : église, mairie, gare, salle de concert « Espace Montluc »
Blason de Saint-Étienne-de-Montluc
Blason
Saint-Étienne-de-Montluc
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Estuaire et Sillon
Maire
Mandat
Rémy Nicoleau
2020-2026
Code postal 44360
Code commune 44158
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
7 658 hab. (2021 en évolution de +11,96 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Population
agglomération
949 316 hab.[1]
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 38″ nord, 1° 46′ 45″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 89 m
Superficie 57,57 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saint-Étienne-de-Montluc
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Étienne-de-Montluc
Liens
Site web http://www.st-etienne-montluc.net/

Saint-Étienne-de-Montluc (prononcer Écouter) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, et faisant partie de la Bretagne historique située au sud du Massif armoricain, qui s'étend sur les rives de la Loire, à 40 km de l'océan Atlantique.

Géographie

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Situation de la commune de Saint-Étienne-de-Montluc dans le département de la Loire-Atlantique.

Saint-Étienne-de-Montluc est située entre le sillon de Bretagne et l'estuaire de la Loire, à 20 km environ au nord-ouest de Nantes. De ce fait, de nombreuses îles existantes dans le fil d'eau vive du fleuve ont épousé son évolution. Certaines îles ont complètement disparu aujourd'hui ; certaines ont été raccordées à la rive drainée ; d'autres enfin, ont prospéré en taille, en forme ou ont été agglomérées au cours des siècles.

Lieux-dits de la commune

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Les lieux-dits et écarts de la commune de Saint-Étienne-de-Montluc sont : Ar Mor, Beauregard, Beausoleil, Bellevue, La Bancalière, Chaugenet, Kerrado, La Baie, La Basse Roche, La Blandinière, La Caudelais, La Censive, La Chaussée, La Chauvelais, La Chevalerais, La Clunais, La Garotine, La Gâtais, La Gicquelais, La Grand Vigne, La Grande Noue, La Guerche, La Guillaumière, La Guittonais, La Haute Roche, La Jubinais, La Justice, La Marquellerais, La Petite Rouillonnais, La Quiételais, La Rivière, La Rouillonnais, La Rue Blanche, La Terrousais, La Villate, Le Bois Alix, Le Carrefour, Le Chêne Creux, Le Douet Renard, Le Moulin Neuf, Le Plessis, Le Pré-Cottereau, L'Étang Bernard, Saint-Thomas et Saint-Savin.

La paroisse de Saint-Étienne n'apparaît pour la première fois sur les parchemins qu'en 1063. On pense que c'est entre les VIe et IXe siècles que le toponyme chrétien de Saint-Étienne remplaça celui de Montluc et que Montluc fut adjoint à Saint-Étienne après 1188.

Montluc vient de mons (colline) et lux (lumière). Selon les hypothèses, nos ancêtres auraient été soit sensibles à la lumière des buttes du sillon de Bretagne ou des feux qu'on y allumait (Monte Lucis), soit attachés à un lieu de culte druidique (Monte Luci) situé au nord-ouest du bourg, « le bois des Bonnes-Dames », au-dessus de la Coletterie.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Messidor[2].

La commune se situe dans la zone linguistique du Gallo. Langue dans laquelle le nom peut s'écrire Saint-Etiene selon la graphie ABCD[3] ou Sint-t Étiènn de Monlu selon la graphie MOGA. La prononciation est comme en français [sɛ̃tetiɛn] ou [sɛ̃tetiɛndəmɔ̃ly][4].

En breton, son nom est Sant-Stefan-Brengoloù depuis la fin du XXe siècle[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine selon laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais à 16 km à vol d'oiseau[8], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 819,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en [11].

Au , Saint-Étienne-de-Montluc est catégorisée « petite ville », selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Montluc[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (1,7 %), terres arables (1,6 %), zones humides intérieures (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (de 1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Préhistoire et antiquité

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C'est sans doute aux Celtes que Saint Étienne doit son nom de « Mont-Luc ».

À l'époque gallo-romaine, un réseau très important de voies romaines fut créé. On l'emprunte partiellement aujourd'hui, sur de grands tronçons du GR3.

La paroisse de Saint Étienne n'apparaît pour la première fois sur les parchemins qu'en 1063.

À la création de l'abbaye de Buzay — l'établissement cistercien de Buzay a été fondé en deux temps distincts[18] —, la plus grande partie des marais de Loire, tant au sud qu'au nord du fleuve, furent des dépendances de cette abbaye. Les hommes des moines vont pratiquer l'assèchement en particulier par endiguement en prenant appui sur les îles (par exemple l'île du Dareau). Ils s'appuieront sur un scénario sans failles pour transformer peu à peu les prés inondables en terres valorisables pour la culture et surtout l'élevage. Ils traversaient le fleuve très fréquemment pour visiter leurs propriétés[19]. Après la guerre de Succession de Bretagne est apparu un personnage redoutable, l'honnête frère Gauguet[20]. Ce moine achetait et vendait pour l'abbaye, mais aussi pour son propre patrimoine. Il a su créer un patrimoine gigantesque en quelques années. On suppose qu'il s'agissait du seigneur de Périer, une seigneurie en Sainte-Opportune[21]. C'est à partir de ce moment que l'abbaye va céder des terres en longue durée à cens ou à rente à des fermiers. Plus tard les moines ont même vendu des terres non stratégiques, grâce à une astuce fondée sur les principes dits du mort-gage encore utilisés en Grande-Bretagne pour l'achat de propriétés à tempérament[22]. Par le système de la commandite proposé par les rois de France, les abbés deviennent des courtisans qui profitent sans vergogne de la rente[réf. souhaitée]. À la Révolution française, il n'y a presque plus de moines. L'abbaye est supprimée et ses terres vendues et partagées entre les différentes communes concernées. À sa grande époque, avec son patrimoine de marais, d'îles de Loire et de salins, on peut dire que l'abbaye de Buzay a été immensément riche, même s'il n'y a que peu de traces visibles de cette richesse aujourd'hui.

Le travail des moines sur les basses terres

Sur les marais des deux côtés de la Loire, les moines[23] ont créé un système de collecte des eaux appuyé sur des écluses placées au débouché des principaux étiers collecteurs. Pour la rive droite, nous avons donc une première écluse à Cordemais, une écluse à la Tineuse sur l'étier de Gicquelais et une écluse sur l'étier du Vair en amont vers l'île de la baie. Il est possible qu'il y en ait eu une dernière sur l'étier du Dareau[24]. On peut supposer que l'environnement de l'île de l'Étang-Bernard était pris en compte par ce dernier étier. Ces étiers recevaient l'eau des douves et des fossés, banches, cures et tranchées. Les îles devenaient des prairies drainées propres à être travaillées. L'île de l'Anelière (aujourd'hui l'Inelière) devait convenir à des moutons. Quiriole (Quérou?) était la principale prairie drainée de Loire[25] à l'ouest du village de Saint-Étienne. La Musse et la Grande Vallée étaient les deux prairies de l'est. La première prenait la suite de l'île Dareau. Les moyens des barrages au départ devaient être rudimentaires, des levées de terres des claies fixées sur des claies qu'on appelle « ramées » en roman.
L'île de Vair a une histoire particulière. Son nom est certainement germanique ou scandinave. Le mot Weir ou Wair désigne un barrage de retenue pour la pêche. Il y avait sur l'étier deux moulins à marée[26]. Cette île a été possédée par l'abbaye de Fontevraud (une abbaye de femmes) qui y avait une chapelle et un marais salant. On évoque aussi deux moulins à marée sur l'étier du Vair. Le travail de conquête des terres a pris des siècles aux dépens d'un golfe qu'on pourrait appeler le « golfe de Corbilo[27] » et qui était une mer libre à l'époque de la conquête romaine.
Le territoire concerné de ce marais drainé (rive droite de Loire) qui s'étend sur Couëron, Saint-Étienne et Cordemais a été définitivement acté par la duchesse Constance de Bretagne[28]. Le marais entre Couëron et Saint-Étienne-de-Montluc était traversé par un seil, un bras d'eau plutôt salé qui se rejetait des deux côtés dans la Loire. Il était appelé le Seil — ou le Sail — de Bretagne[29]. Il y avait sur le bord de ce seil une chapelle qui s'appelait Dousseuils ou Doceuls[30] ainsi que le lieu-dit correspondant à une chapellenie très ancienne dont on retrouve la trace dans les archives. Ce pourrait être l'origine du nom Doceul encore très présent localement. Sous le poids des travaux hydrauliques, le tracé du seil de Bretagne a quant à lui entièrement disparu aujourd'hui.

Politique et administration

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Logo de Saint-Etienne de Montluc depuis 1988

« Logo de Saint-Étienne-de-Montluc », depuis 1988.

Le logo est défini comme suit :

  • la ville est représentée par le rond noir du centre ;
  • la partie basse en bleu représente la Loire qui traverse la commune ;
  • la partie haute en vert représente le sillon de Bretagne ;
  • les lignes courbées qui rappellent le S de Saint, représentent également les moulins et permettent de séparer de manière distincte la Loire et le sillon de Bretagne d’avec la ville se trouvant au milieu comme dans la réalité ;
  • la couleur marron des courbes représente l'agriculture de la ville[31].

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
3 février 1790 14 novembre 1791 Jean Pillet    
15 novembre 1791 janvier 1793 Julien Chapron   laboureur
janvier 1793 1803 Pierre Perchais   avocat
1803 1807 Joseph Moisan   notaire
1808 1817 comte Louis Marie de Chevigné   officier de la Garde nationale
1817 1820 François Morin de Premion   avocat en parlement
1820 1827 comte Louis Marie de Chevigné   officier de la Garde nationale
1827 1830 Narcisse Briand-Martinerie   notaire
1830 1870 Henry Ceineray   docteur en médecine
1870 1871 Narcisse Chantreau   docteur en médecine, conseiller général
1871 mai 1881 Henri Dubois de La Patellière    
1881 1882 Auguste Rouaud   avocat
1882 mai 1917 Henri Dubois de La Patellière    
1917 décembre 1919 Joseph Simon   épicier
décembre 1919 1941 Henri Rado de Saint-Guédas   avocat
1941 1944 Jean Allais   Cultivateur, conseiller départemental
1944 1945 Pierre Chausson   notaire
1945 1964 Auguste Lelord   directeur d'assurances
1964 1971 Louis Lizé    
1971 1995 Jean Redor DVD meunier-minotier, conseiller général du canton de Saint-Etienne-de-Montluc de 1988 à 1995
1995 2014 Marcel Huou[Note 4] DVD chef d'entreprise
2014 En cours Rémy Nicoleau DVC
Les données manquantes sont à compléter.

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)

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[32]

Évolution de la fiscalité

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Taxe d'habitation 15.75% 15.75% 15.75% 15.75% 15.75% 15.75% 15.75%
Foncier bâti 21.02% 21.02% 21.02% 21.02% 21.02% 21.02% 21.02%
Foncier non bâti 44.00% 44.00% 44.00% 44.00% 44.00% 44.00% 44.00%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

La ville est jumelée avec : Drapeau de l'Allemagne Mühlhausen (Bade-Wurtemberg) (Allemagne)

Population et société

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Démographie

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Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Étienne-de-Montluc est une ville isolée qui est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes[14]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 96 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 4 % dans des zones « très peu denses »[33].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 7 658 habitants[Note 5], en évolution de +11,96 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 2934 1184 3544 3884 3484 5514 5404 7144 778
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 7234 7834 8744 7604 7394 5164 4174 3224 314
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1744 1704 2183 7563 7483 6583 6293 8523 712
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 5203 5953 9005 0185 7596 2286 5876 6226 952
2021 - - - - - - - -
7 658--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2014 et 2015, la ville a continué à développer de nouveaux lotissements, avec succès. De nombreuses habitations individuelles ont été construites dans 3 lotissements distincts, représentant environ 300 maisons. On peut donc s'attendre à une augmentation importante de la population lors du recensement 2016.

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 573 hommes pour 3 727 femmes, soit un taux de 51,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,2 
5,9 
75-89 ans
8,4 
15,4 
60-74 ans
14,9 
23,3 
45-59 ans
22,0 
18,2 
30-44 ans
18,5 
16,2 
15-29 ans
15,7 
20,7 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Éducation - Enseignement

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La commune de Saint-Étienne de Montluc possède deux groupes scolaires :

  • Groupe Scolaire Privée de Sainte-Marie
    • École Maternelle
    • École Primaire
  • Groupe Scolaire Public de la Guerche
    • École Maternelle
    • École Primaire

et en 2023 ouvrira le

  • Groupe scolaire public de la Chênaie
    • École Maternelle
    • École Primaire

La commune dispose également de deux autres centres de formations :

  • Campus de formation national Engie ERDF
  • Lycée MFR, formations, apprentissages spécialisés en électricité et en informatique. BAC, CAP, Brevet professionnel, Habilitations et Troisième pro et en 2021, les BTS.

Transport ferroviaire

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Projet du Pôle de la gare

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Depuis plusieurs années, la ville envisage de gros travaux à la zone de la gare (2AUg sur le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)).

Ces travaux consistent à urbaniser le centre-ville autour de la gare, à créer une multitude d'habitations, améliorer les dessertes de transports.

Le lancement de ce projet est prévu le [39].

Transport en autocars réguliers

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Les lignes 350 et 359 du réseau Aléop desservent la commune[40].

Transport en autocars scolaires

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Les transports scolaires sont gérés par la région des Pays de la Loire et sont organisés localement par la Communauté de communes Estuaire et Sillon[41].

  • Les lignes 83, 84, 85, 86 et 88 desservent la commune en direction de Savenay pour les Collèges Saint Joseph et Mona Ozouf et le Lycée Jacques-Prévert.
  • Les lignes 03, 05, 06, 07, 08, 09 et 54 desservent la commune en direction de Cordemais pour le Collège Paul Gauguin.
  • Les lignes 25, 26 et 27 desservent la commune en direction de Couëron pour les Collèges Sainte Philomène et Paul Langevin.
  • Les lignes 05, 06, 07, 08, 25 et 26 desservent la commune en direction de Saint-Étienne-de-Montluc pour le Groupe scolaire de la Guerche et le groupe Scolaire de Sainte-Marie

Transport aérien

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  • Aéroport Nantes-Atlantique
    • À 20 minutes en voiture
    • À 30 minutes grâce au TER depuis la Gare puis avec la navette aéroport TAN.
    • Avec la ligne de car 350 Aléop passant sur la commune, rejoindre le centre ville ou la Gare de Nantes puis utiliser la navette aéroport TAN.

Transport routier

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La ville est desservie par plusieurs axes routiers importants.

  • La RN165 liant Nantes à Brest avec 3 échangeurs sur la commune ;
  • La RD17 permettant de se rendre sur les Hauts de Coueron et Saint Saint-Saint-Herblain et dans l'autre sens se rendre à Cordemais / Savenay.
  • La RD15 permettant de rejoindre Le Temple-de-Bretagne / Blain / Beslé
  • La RD93 permettant de rejoindre Cordemais / Bouée ou Sautron

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'hermine à la fasce alésée de gueules chargée de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : Armes de la famille d'Acigné. Jean Ier d'Acigné prit part à la bataille de Nicopolis en 1397. Amaury d'Acigné fut évêque de Nantes de 1462 à 1476. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.

La devise de Saint-Étienne-de-Montluc : Neque Terrent Monstra.

Lieux et monuments

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Châteaux et demeures

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Clocher de l'église Saint-Étienne

Patrimoine religieux

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Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Seigneurie de la Juliennais en Saint-Étienne-de-Montluc, cotes 23 J 271 à 23 J 339 (Fonds de La Bourdonnaye-Montluc - Archives I&V).
  • Grand Lieu lac et marais par Dominique Pierrelée et Anne Lamprier des éditions Siloë
  • Naissance de la Bretagne par Noël-Yves Tonnerre PUA 1994 et les pages 421 à 424, entre autres

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Réélu en 2001 et 2008.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Aire de Nantes
  2. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  4. « ChubEndret », Chubri
  5. Office public de la langue bretonne, « Kerofis ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Saint-Étienne-de-Montluc et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-de-Montluc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Étienne-de-Montluc ».
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  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. sur l'histoire de Buzay, on peut lire les travaux des historiens J-L. Sarrazin et Pierrelee
  19. c'est l'origine du lieu-dit la baie ou labbaie (l'abbaye) cf ALA H49 où on trouvait un petit port qui était d'abord sur une île
  20. cité entre autres par J-L. Sarrazin dans divers articles ALA H36
  21. en Saint-Père en Retz
  22. les prêts sont interdits par l’Église à cette époque
  23. il semble que le travail ait commencé par des locaux comme ce Sylvestre de Bouguenais que l'abbaye va indemniser après avoir pris ces terres drainées et équipées
  24. la duchesse Ermengarde offre à l'abbaye d'Angers une des trois écluses près de l'île de Dareau… Dom Morice preuves t1
  25. l'île Chalière dont le nom est donné pourrait être un morceau du Massereau en zone sud
  26. cf JL Sarrazin les cisterciens de Buzay et l'aménagement des marais… MSHAB 1988
  27. cf p. 59 du Grand Lieu, le golfe de Corbilo est appelé de Rouans, sans doute par manque d'ambition historique
  28. on retrouve les noms et les limites des territoires dans les chartes ALA H59 & 57 etc. qui datent de 1199
  29. archives départementales 44 Plan H394/1 de 1694 en A vous avez le sail
  30. archives départementales 44 Saint Étienne-de-Montluc
  31. Mairie de St Etienne de Montluc, « Le logo communal », sur st-etienne-montluc.net (consulté le ).
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  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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