Cité Blanche (Viviers) — Wikipédia

Cité Blanche
Immeuble de la cité Blanche et chapelle Saint-Victor
Présentation
Type
Fondation
Patrimonialité
Localisation
Adresse
RN 86 et Saint-VictorVoir et modifier les données sur Wikidata
Viviers, Ardèche
 France
Coordonnées
Carte

La cité Blanche est une ancienne cité ouvrière située à Viviers en Ardèche, au bord du Rhône. Elle est construite par la société Lafarge frères en 1880 à proximité de leur cimenterie pour y loger ses employés, puis agrandie en 1913. En 2021, la dernière résidente est décédée. La cité, ainsi que les anciens fours à chaux et la chapelle Saint-Victor situés à proximité sont inscrits aux Monuments historiques.

Un banc de calcaire existe sur la rive ardéchoise du Rhône qui est exploité depuis très longtemps en vue de la fabrication de chaux, un site qui produisait déjà de la chaux depuis la fin du XVIIIe[1]. Comme pour d'autres activités, la production est devenue industrielle au XIXe siècle. Viviers est devenu le principal centre de production du secteur sous l'impulsion de Léon et Edouard de Lafarge à partir de 1833[2].

La société Lafarge frères est créée dans les années 1850 et lance en 1868 la fabrication du ciment Portland[1]. Elle créé sa première cimenterie à Viviers, sur le bord du Rhône, au lieu-dit Saint-Victor. La direction de la cimenterie décide de créer une cité ouvrière pour héberger ses ouvriers juste à l'entrée de l'usine en 1880, comprenant logements, chapelle, cercle de réunion (sorte de maison du peuple) et école[3],[4]. Une seconde tranche est construite de l'autre coté de la rue en 1913. En 1922, une chapelle en ciment, dédiée à saint Victor est construite dans le prolongement de la cité par l'architecte ardéchois Siméon Baussan[1] (la précédente chapelle se trouvait au sein de l'usine)[5].

Le , la cité, les anciens fours à chaux et la chapelle sont inscrits aux Monuments historiques[1].

Maison de Quartier vue du porche de l'église
Maison de Quartier vue du porche de l'église

Dernière habitante

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En 2021, il ne restait qu'une résidente dans la cité, occupant un appartement dans la partie construite en 1913, l'ensemble étant largement à l'état d'abandon[5].

La dernière résidente est décédée en décembre 2021, après y avoir habité 75 ans[6]. Son mari était maréchal-ferrant puis cuiseur pour Lafarge[6]. L'usine Lafarge, quant à elle, est toujours en activité.

Dans la culture

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La cité sert de lieu de tournage au film Adieu Gary de Nassim Amaouche avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle principal[7],[5], sorti en 2008.

Bibliographie

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Références

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  1. a b c et d Notice no PA00135641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Les usines à chaux de Viviers au 19ème siècle. », sur universite-populaire-aubenas.fr (consulté le ).
  3. Article dans Le Monde
  4. « La cité ouvrière Lafarge (Cité Blanche), Viviers », sur Villes et Pays d'art et d'histoire en…, (consulté le ).
  5. a b et c Robin Richardot, « A Viviers, Fernande, 93 ans, la dernière âme d’une cité fantôme », M, le magazine du Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Laure Fumas, « Viviers : la dernière habitante de la Cité Blanche est morte », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  7. "Ardèche : la cité Blanche Lafarge ne doit pas tomber dans l'oubli", sur France 3 Auvergne Rhône Alpes, 28 février 2019

Articles connexes

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Liens externes

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