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DeutschVautour (torpilleur) — Wikipédia
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| Vautour | |
 | |
| Type | aviso-torpilleur |
|---|---|
| Classe | classe Condor |
| Histoire | |
| A servi dans | .svg){kind=small} Marine nationale |
| Constructeur | Arsenal de Toulon  France |
| Quille posée | Avril 1884 |
| Lancement | 25 Avril 1889 |
| Commission | Décembre 1889 |
| Statut | Déclassé en 1908, mis au rebut |
| Équipage | |
| Équipage | 156 |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 68 m |
| Maître-bau | 9 m |
| Tirant d'eau | 4,7 m |
| Déplacement | 1266 tonnes |
| Propulsion | |
| Puissance | 3000 ch |
| Vitesse | 17 nœuds |
| Caractéristiques militaires | |
| Blindage | 40 mm |
| Armement |
|
| Rayon d'action | 2800 milles marins à 10 nœuds |
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Le Vautour est un aviso torpilleur français des années 1880, l’un des quatre navires de la classe Condor. Il a été lancé le 25 avril 1889 au chantier naval de l’Arsenal de Toulon, et mis en service dans la Marine nationale française en décembre 1889. Le navire a été rayé de la liste des navires de la marine en 1908 et a été mis au rebut.
Conception
[modifier | modifier le code]Les avisos-torpilleurs de classe Vautour[1],[2] ont été conçus comme de petits navires à cheminée unique, avec des étraves et des poupes en forme de soc de charrue et trois mâts, dont un a été retiré plus tard[1],[2]. La coque était en acier[3].
Le navire était un petit aviso torpilleur[1],[2]. La longueur entre perpendiculaires était de 68 mètres, la largeur 9 mètres et le tirant d'eau était de 4,7 mètres[1],[2]. Le déplacement à charge normale était de 1 266 tonnes[1],[2]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur d’une puissance totale de 3 000 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières cylindriques[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 17 nœuds[1],[2]. Le navire pouvait transporter un maximum de 160 tonnes de charbon, lui donnant une autonomie de 2800 milles marins à une vitesse de 10 nœuds[1],[2].
L’artillerie principale se composait de cinq canons de 100 mm L/26 modèle 1881, placés sur le pont supérieur dans des embrasures (deux à l’avant), des flotteurs (deux autres) et à l’arrière[1],[2]. De plus, quatre canons Hotchkiss de 47 mm L/40 et six canons-revolver de 37 mm L/20 ont été installés sur le navire[1],[2]. Le navire était équipé de quatre tubes lance-torpilles de 350 mm[1],[2].
Le pont blindé convexe en acier avait une épaisseur de 40 mm et au-dessus de la salle des machines, il y avait un batardeau et un pont renforcé[1],[2].
L’équipage du navire se composait de 156 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Le Vautour a été construit au chantier naval de l’Arsenal de Toulon[1],[2]. Il a été mis en chantier en avril 1884 et lancé le 25 avril 1889[2],[4]. Le coût de construction du navire était de 80 000 £[5].
Le Vautour est commissionné dans la Marine nationale en décembre 1889[1],[2]. Dans les années 1890, tous les tubes lance-torpilles ont été retirés du pont et les chaudières ont été adaptées pour fonctionner au carburant liquide[2]. Le navire a été désarmé en 1908 et mis au rebut par la suite[1],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Vautour (1889) » (voir la liste des auteurs).
- Chesneau et Kolesnik 1979, p. 324.
- Gogin 2021.
- Brassey 1894, p. 291.
- Gardiner et Gray 1985, p. 194.
- Brassey 1894, p. 293.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) T.A. Brassey, The Naval Annual, 1894, Portsmouth, J. Griffin and Co., (lire en ligne).
- (en) Roger Chesneau et Eugene Kolesnik, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860-1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-133-5).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- (en) Ivan Gogin, « CONDOR torpedo cruisers (1886 - 1889) », sur Navypedia (consulté le ).
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1900, London, Sampson Low, Marston & Co., .
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1905/6, New York, ARCO Publishing Company, .
