Viaduc des Fauvettes — Wikipédia
Viaduc des Fauvettes | ||||
Vue depuis le plateau de la Hacquinière. | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Essonne | |||
Commune | Gometz-le-Châtel et Bures-sur-Yvette | |||
Coordonnées géographiques | 48° 40′ 44″ N, 2° 09′ 09″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | le ru d'Angoulême | |||
Fonction | ferroviaire puis de loisirs | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Type | pont en arc | |||
Longueur | 221 m | |||
Largeur | 8,15 m | |||
Hauteur | 34 m | |||
Matériau(x) | maçonnerie meulière | |||
Gestion | ||||
Propriétaire | SICOVY (depuis 2008) | |||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Géolocalisation sur la carte : Essonne | ||||
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Le viaduc des Fauvettes ou viaduc d'Angoulême ou viaduc de Bures est un pont ferroviaire désaffecté de l'ancienne ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres aussi connue sous le nom de ligne de Paris à Chartres par Gallardon ; il est situé sur les communes de Gometz-le-Châtel et de Bures-sur-Yvette, en Essonne ; il enjambe le ru d'Angoulême et surplombe la vallée de l'Yvette, à proximité du bois des Fauvettes[1], d'où ses différentes appellations. C'est aujourd'hui une base de loisirs. Il est utilisé comme site d'entraînement pour l'escalade et la spéléologie sportive, et aussi occasionnellement pour l'entraînement des parapentistes à l'ouverture du parachute de secours sous tyrolienne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le viaduc a été construit en 1913 pour permettre la réalisation de la ligne de Chartres à Paris par Gallardon.
Le viaduc, utilisé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, a été bombardé en 1944 par les Alliés[2], ce qui endommagea une de ses voûtes. Elle ne fut réparée qu'en 2004 pour en faire une base de loisirs.
Le viaduc a été utilisé pour l'escalade de ses piliers, en technique de montagne et de spéléologie, à partir de la fin des années 1970[1].
Puis l'État, propriétaire de l'ouvrage, interdit son accès en 1997 par arrêté préfectoral pour raison de sécurité, arguant du risque de chute en l'absence de garde-corps et du risque d'écroulement de la voûte toujours endommagée depuis la guerre[réf. nécessaire].
Fin 2003, des travaux de consolidation et sécurisation débutent pour un an : reconstitution de l'arche bombardée en 1944, pose de garde-corps, réfection de l'étanchéité. Le viaduc est alors rouvert au public en octobre 2004 pour des activités de loisir : promenade, escalade, entraînement à la spéléologie[1],[3],[4].
Depuis 2008, le Syndicat intercommunal pour l’aménagement de la coulée verte de l'Yvette (SICOVY) est propriétaire de l'ouvrage[1].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Cet ouvrage en maçonnerie de meulière compte 12 arches de 15 mètres d'ouverture. D'une longueur de 221 mètres et d'une largeur de 8,15 mètres, il culmine en fond de vallée à 34 mètres de hauteur[2].
Administration
[modifier | modifier le code]Le viaduc des Fauvettes a été racheté en 2008 par le Syndicat intercommunal pour l’aménagement de la coulée verte de l'Yvette (SICOVY).
Ce dernier a été créé à l'initiative des communes de Gometz-le-Châtel, Bures-sur-Yvette et Les Ulis et ce afin de remplir quatre objectifs :
- protéger le site de la coulée verte, maintenir les activités agricoles et développer ses fonctions écologiques ;
- aménager ces différents espaces pour en permettre l'accès aux publics ;
- faire de ce lieu un secteur intercommunal voué aux loisirs et à la détente ;
- gérer et entretenir le viaduc des Fauvettes.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Deux grimpeurs sur les arches du Viaduc des Fauvettes, photo prise par Magda.
- Un assureur au viaduc.
- Promenade à la place de l'ancienne voie ferrée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- BERTRAND Xavier, « Viaduc des Fauvettes : histoire », sur Club ignymontain d'escalade libre, (consulté le ).
- « Le viaduc des Fauvettes, solide comme un roc », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Viaduc des Fauvettes », sur Camp to Camp (consulté le ).
- « Le viaduc des Fauvettes », sur grimpe13.org (consulté le ).