Victor Brial — Wikipédia

Victor Brial
Illustration.
Fonctions
Député français

(10 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
24 mars 2003
Circonscription Wallis-et-Futuna
Législature XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1997-2002)
UMP (2002-2007)
Prédécesseur Kamilo Gata
Successeur Albert Likuvalu
Président de l'Assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna

(2 ans, 11 mois et 20 jours)
Prédécesseur Pesamino Taputai
Successeur Siliako Lauhea
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Sigave (Wallis-et-Futuna, France)
Parti politique RPR
UMP
Profession Directeur de société

Victor Brial, né le à Sigave[1], directeur de société, est un homme politique français, membre du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Il est député de Wallis-et-Futuna à l'Assemblée nationale de 1997 à 2007.

Victor Brial est le petit-fils de Julien Brial (commerçant originaire des Pyrénées-Orientales) et d'Aloïsia Manuka, Lavelua, ou reine d'Uvéa de 1953 à 1958. C'est le fils du conseiller territorial pour Sigave Cyprien Brial (dirigeant des affaires familiales pour Futuna et élu à l'Assemblée territoriale de 1967 à 1987) et le neveu du député gaulliste Benjamin Brial. Il est également le frère cadet de Julien Brial, qui l'a précédé comme élu local pour Sigave de 1987 à 1997, et de Sylvain Brial, qui lui a succédé en politique en se faisant élire à l'Assemblée territoriale en 2017 et député en 2018. Il est enfin le cousin de Gil Brial, pour sa part engagé en politique en Nouvelle-Calédonie.

Carrière politique

[modifier | modifier le code]

Victor Brial obtient un brevet de technicien supérieur d'informatique et de gestion. Il est assistant parlementaire du sénateur de Wallis-et-Futuna, Soséfo Makapé Papilio, de 1987 à 1990 et est également directeur de société[2].

Victor Brial est membre de l'Assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna, élu dans le district de Sigave. Il devient président de cette assemblée lors des élections territoriales du [3] et le reste jusqu' au . Quelques mois plus tard, le , il est également élu député de Wallis-et-Futuna pour le RPR[3].

Brial est réélu député le [1]. Son élection ayant été invalidée par le Conseil constitutionnel le suivant, il est réélu le [1]. Il devient membre du conseil d'administration de l'agence de santé de Wallis-et-Futuna en février 2002, et à nouveau en mars 2006 et mai 2008[4].

Victor Brial est battu par Albert Likuvalu lors des élections législatives de [1].

Il est nommé membre du conseil de surveillance de l'Institut d'émission d'outre-mer pour représenter Wallis-et-Futuna en mai 2005 et octobre 2009[4].

Victor Brial est nommé chevalier de la légion d'honneur le 13 juillet 2008[4].

Il est de nouveau élu président de l'Assemblée territoriale du à . En juin 2011, il est condamné à 4 mois de prison avec sursis pour recel d'abus de biens sociaux[5] pour avoir financé en partie avec son entreprise la campagne de son frère Sylvain Brial en 2004[6]. Devenu « de plus en plus contesté », il n'est pas réélu aux élections territoriales du [5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d « M. Victor Brial », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. Who's who in France, J. Lafitte, (ISBN 978-2-85784-036-7, lire en ligne)
  3. a et b (en) Eur, The Far East and Australasia 2003, Psychology Press, (ISBN 978-1-85743-133-9, lire en ligne), p. 1006
  4. a b et c « Victor Brial - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  5. a et b « Elections territoriales: plusieurs figures locales battues à Wallis et Futuna », sur LExpress.fr, (consulté le )
  6. « L'ex-député de Wallis condamné avec sursis », sur LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie, (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]