Victor Provo — Wikipédia
Victor Provo | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur du Nord | |
– (3 ans et 8 jours) | |
Prédécesseur | André Diligent |
Successeur | Roland Grimaldi |
Député français | |
– (6 ans et 5 jours) | |
Élection | 17 juin 1951 |
Réélection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e du Nord |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | SOC |
Président du conseil général du Nord | |
– (6 ans) | |
Prédécesseur | Augustin Laurent |
Successeur | Albert Denvers |
Conseiller général du Nord | |
– (24 ans) | |
Circonscription | Canton de Roubaix-Est |
Prédécesseur | Louis Delaissez |
Successeur | Pierre Prouvost |
Maire de Roubaix | |
– (34 ans et 7 mois) | |
Prédécesseur | Charles Bauduin |
Successeur | Pierre Prouvost |
Biographie | |
Nom de naissance | Victor, Emery, Georges Provo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Wattrelos (Nord) |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Roubaix (Nord) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO/PS |
Enfants | Jean-Claude Provo |
Profession | Fonctionnaire territorial |
| |
Maires de Roubaix | |
modifier |
Victor Provo, né le à Wattrelos (Nord) et mort le à Roubaix (Nord), est un homme politique et résistant français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Trieur de laine, il participe à de nombreuses grèves et est licencié de la Lainière de Roubaix en 1929. Alors que Jean-Baptiste Lebas est maire de la ville, Victor Provo est embauché en mairie et devient commis aux écritures, tout en dirigeant également les Jeunesses socialistes. En 1935, il est élu conseiller d'arrondissement de Roubaix-Est.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en . Il rejoint la Fédération socialiste clandestine du Nord et choisit d’entrer dans la Résistance. En , c'est le préfet Fernand Carles qui prend contact avec lui pour qu'il prenne les fonctions de maire de Roubaix, alors que Lebas a été révoqué par le régime de Vichy en 1940. Après accord de ses amis politiques, il accepte. Il est maintenu dans ses fonctions en 1944 par les organes de la Résistance.
Après la guerre, Victor Provo est confirmé par les électeurs et dirige la mairie jusqu'en 1977 à la tête de coalitions SFIO/MRP/indépendants. En 1949, il est élu conseiller général dans le canton de Roubaix-Est, mandat qu'il conserve jusqu'en 1973. Il est président du conseil général du Nord de 1967 à 1973. Il est député du Nord de 1952 à 1958. Élu sénateur du Nord en 1974, il démissionne en 1977. Il est enfin membre du comité directeur de la SFIO de 1944 à 1969 et son trésorier national de 1945 à 1969.
Auteur du « rapport Provo » du 3 mars 1957 qui justifie le recours aux militaires pour le maintien de l'ordre en Algérie et minimise l'usage de la torture.
À titre d'hommage, son nom a été donné à l'un des hôpitaux de Roubaix ainsi qu’à une station du tramway de la ligne Roubaix.
Mandats exercés
[modifier | modifier le code]- Conseiller d'arrondissement de Roubaix-Est (1935-1940)
- Maire de Roubaix (1942-1977)
- Député du Nord (1952-1958), membre (1953-1955), puis président de la Commission de l'Intérieur (1956-1958)
- Vice-président de la communauté urbaine de Lille de 1967 à 1971, puis conseiller jusqu'en 1977
- Conseiller général (1949-1973) et président du conseil général du Nord (1967-1973)
- Sénateur du Nord (1973-1977)
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur (1979)[1]
- Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique)
- Commandeur de l'ordre royal de Victoria (Royaume-Uni)
- Médaille de la Résistance
- Officier des Palmes académiques
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « PROVO Victor », sur Sénat, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jean Piat, Victor Provo 1903-1983. Roubaix témoigne et accuse, Westhoek-Éditions, Éditions des Beffrois, 1985.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :