Victor Ségoffin — Wikipédia
Roubaix, La Piscine.
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Distinctions | Prix de Rome () Liste détaillée Prix de Rome () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (- Officier de la Légion d'honneur () Officier d'Académie |
José-Maria de Heredia (d) |
Victor Joseph Jean Ambroise Ségoffin, dit Victor Ségoffin, né à Toulouse le où il est mort le [1],[2], est un sculpteur et médailleur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Étudiant au lycée Pierre-de-Fermat, Victor Ségoffin est admis à l'École des beaux-arts de Toulouse dans l'atelier de Charles Ponsin-Andarahy. En 1887, devenu orphelin il s'engage dans l'armée. Il prend des cours à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris dans l'atelier d'Aimé Millet.
Victor Ségoffin entre en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Jules Cavelier de 1888 à 1894, puis de Louis-Ernest Barrias de 1894 à 1897. Son art est influencé par François Rude, Auguste Rodin et surtout Alexandre Falguière[réf. nécessaire], représentatif de l'école toulousaine. En 1891-1892, il réalise une allégorie de la Charité pour la tombe de son cousin Charles-Denis Ségoffin, philanthrope fondateur d'un refuge contre la faim, inhumé à Courbevoie en 1890 ; la statue en bronze représente une femme tendant un morceau de pain de chaque main. Après plusieurs tentatives, dont la première en 1889, il obtient le second grand prix de Rome en 1895, le premier second grand prix de Rome en 1896 et le premier grand prix de Rome en 1897 pour son plâtre Orphée perdant pour la seconde fois Eurydice, entraînée de nouveau par Mercure dans les régions infernales. Il expose au Salon des artistes français entre 1890 et 1923, et participe à l'Exposition universelle de 1900.
Du au , il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome.
En 1920, il est nommé chef de l'atelier de sculpture pour femmes à l'École des beaux-arts de Paris où il exerce jusqu'à sa mort en 1925.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Courbevoie, cimetière des Fauvelles, allée du Midi. Allégorie de la Charité, 1891-1892, bronze, tombe de Charles-Denis Ségoffin.
- Nemours, Château-Musée : La Fertilité ou La Terre, La Vie, La Paix, 1899 (envoi de Rome de deuxième année), plâtre, 250 × 225 × 72 cm, n° inv. 1903.66.1.
- Paris :
- École nationale supérieure des beaux-arts : Orphée perdant pour la seconde fois Eurydice, entraînée de nouveau par Mercure dans les régions infernales, 1897, plâtre ;
- musée d'Orsay :
- lycée Voltaire : Monument à Voltaire, 1907, marbre ;
- palais du Louvre, cour Napoléon : Le Génie et le Temps, 1908, bronze. Envoyé à la fonte sous le régime de Vichy ;
- cimetière de Passy : Orante, à droite de l'entrée de la chapelle funéraire de la famille Trotry de La Touche ;
- cimetière du Père-Lachaise : Gisant de Félix Ziem, 1913, marbre ;
- jardin du Luxembourg : Monument à José Maria de Heredia, 1925, bronze et marbre ;
- Toulouse :
- musée des Augustins :
- muséum de Toulouse : Buste d'Émile Cartailhac, 1914, bronze
- La Charité (1891-1892). Courbevoie, cimetière des Fauvelles, tombe de Charles-Denis Ségoffin.
- David vainqueur de Goliath (1895), Toulouse, musée des Augustins.
- Judith et la tête d'Holopherne (1896), Toulouse, musée des Augustins.
- Danse Sacrée (1905), Paris, musée d'Orsay.
- Buste d'Émile Cartailhac (1914), muséum de Toulouse.
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 1894 : médaille d'honneur au Salon des artistes français.
- 1897 : prix de Rome pour son plâtre Orphée perdant pour la seconde fois Eurydice, entraînée de nouveau par Mercure dans les régions infernales.
- 1900 : médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.
- 1905 : médaille de 3e classe au Salon des artistes français.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier d'Académie
- Chevalier de la Légion d'honneur en 1906.
- Officier de la Légion d'honneur en 1911[7].
Hommage
[modifier | modifier le code]En 1936, le conseil municipal de Toulouse lui a rendu hommage en donnant son nom à une avenue du quartier du Busca, à proximité de sa maison natale (ancien no 79 rue des Trente-Six-Ponts).
Élèves
[modifier | modifier le code]- Clarisse Lévy-Kinsbourg (1896-1959)[8]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- L'Express du Midi du 18/10/1925
- L'Avenir des Hautes-Pyrénées du 01/11/1925
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Photo sur le site insecula.com
- Photo sur la base de données du musée.
- Photo sur la base de données du musée.
- « Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le ).
- gallica.bnf.fr : Explications des ouvrages de peinture, sculpture des artistes vivants : exposition au Grand Palais 30 avril 1929, p. 200
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Bénézit.
- Luce Rivet, « Victor Ségoffin (1867-1923) », Revue du Comminges, 2e trimestre 1988.
- Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 445-454.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au sport :
- Dossier de Légion d'honneur dans la base Léonore.
- « Victor Ségoffin » dans la base Joconde.