Victoria Welby — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Church of St Andrew, Denton (d) |
Nom de naissance | Victoria Alexandrina Maria Louisa Stuart-Wortley |
Nationalité | |
Activités | |
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Mère | Emmeline Stuart-Wortley (en) |
Fratrie | Archibald Stuart-Wortley (en) |
Conjoint | William Welby-Gregory (à partir de ) |
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Lady Victoria Welby-Gregory ( - ) , connue sous le nom de Lady Victoria Welby, est une philosophe du langage, musicienne et aquarelliste britannique[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Victoria Alexandrina Maria Louisa Stuart-Wortley est la fille de Charles Stuart-Wortley-Mackenzie et de Lady Emmeline Stuart-Wortley. Elle reçoit une éducation limitée, à domicile[3]. Après la mort de son père, en 1844, elle voyage avec sa mère et relate ses expériences dans son journal[4], publié en 1852[3].
En 1855, sa mère meurt au cours d'un de leurs voyages en Syrie, et elle retourne vivre en Angleterre. Elle est accueillie successivement par plusieurs amis ou membres de sa famille, son grand-père, puis, Victoire de Saxe-Cobourg-Saalfeld, mère de la reine Victoria, puis elle devient demoiselle d'honneur de la reine Victoria[5], fonction qu'elle occupe durant deux ans, jusqu'à son mariage, en 1863, avec Sir William Earle Welby-Gregory, 4e baron (1829-1898), un homme politique britannique. Ils ont trois enfants. Durant les premières années de son mariage, elle fonde la Royal School of Art Needlework[3].
Après son mariage, peu attirée par la vie de cour, elle se retire à Denton Manor, Grantham et commence des études en autodidacte, avec le soutien de son époux. Elle correspond avec beaucoup de penseurs britanniques contemporains, et en invite certains à son domicile.
Ses premiers intérêts vont vers les questions théologiques, et elle publie, en 1881, Links and Clues, un livre peu remarqué. Cette absence de succès pousse Welby à s'intéresser au langage, à la rhétorique, à la persuasion et à la philosophie. À la fin du siècle, elle publie des articles dans les plus grands journaux académiques anglais de l'époque, comme Mind et The Monist. Elle publie son premier livre de philosophie, What Is Meaning? Studies in the Development of Significance en 1903, et enchaîne avec Significs and Language: The Articulate Form of Our Expressive and Interpretive Resources, en 1911. La même année, elle écrit un long article sur les « Significs », le nom qu'elle donne à sa théorie, pour l'Encyclopædia Britannica. Elle écrit le livre Time As Derivative (1907)[6].
En dehors de son activité de philosophe, elle participe à la fondation de la Sociological Society of Great Britain[7]. Elle est également auteure d'écrits aux genres littéraires divers, tels que des poèmes, des pamphlets, des essais, des nouvelles[8], et des pièces de théâtre.
Publications
[modifier | modifier le code]- 1852 A Young Traveller's Journal of a Tour in North and South America During the Year 1850 T. Bosworth.
- 1883. Links and Clues. Macmillan & Co.
- 1893, "Meaning and metaphor", Monist 3: 510–525. Reprinted in Welby (1985).
- 1896, "Sense, meaning, and interpretation I" Mind 5: 24–37. Reprinted in Welby (1985). Extract in M. Warnock, ed., 1996. Women Philosophers. J.M. Dent. (ISBN 0-460-87721-6).
- 1896, "Sense, meaning, and interpretation II" Mind 5: 186–202. Reprinted in Welby (1985).
- 1897. Grains of Sense. James L. Dent.
- 1901, "Notes on the 'Welby Prize Essay",Mind 10: 188–209.
- 1911. Significs and Language: The Articulate Form of Our Expressive and Interpretive Resources. Macmillan & Co.
- 1931. Other Dimensions: A Selection from the Later Correspondence of Victoria, Lady Welby. Mrs Henry Cust, ed. Jonathan Cape.
- 1983 (1903). What Is Meaning? Studies in the Development of Significance. John Benjamins.
- 1985 (1911). Significs and Language: The Articulate Form of Our Expressive and Interpretive Resources. Schmitz, H. Walter, ed., John Benjamins.
- 2001 (1977). Semiotic and Significs: Correspondence between Charles S. Peirce and Victoria Lady Welby. Edited by Charles S. Hardwick, with the assistance of James Cook. Texas Tech University Press.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Victoria, Lady Welby » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- « http://atom.library.yorku.ca/index.php/lady-victoria-alexandrina-maria-louisa-welby-fonds » (consulté le )
- King, Peter J., One hundred philosophers : a guide to the world's greatest thinkers, Apple, (ISBN 1-84092-462-4, OCLC 56647361, lire en ligne)
- Susan Petrilli, « Victoria Alexandrina Maria Louisa Welby (1837–1912) »Oxford Dictionary of National Biography, cf. bibliographie.
- Myers 1995, p. 1-2.
- « The Hon. Victoria, Lady Welby-Gregory », sur users.ox.ac.uk (consulté le )
- « ARISBE: Jaime Nubiola - Scholarship On The Relations Between Ludwig Wittgenstein And Charles S. Peirce », sur www.iupui.edu (consulté le )
- Petrilli 2009, p. 12.
- Susan Petrilli, « 7 - Victoria Welby and Charles K. Ogden : What does meaning mean ? », dans Susan Petrilli, Victoria Welby and the Science of Signs : Significs, Semiotics, Philosophy of Language, Transaction Publishers, , 366 p. (lire en ligne), note 5.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Dale, Russell, 1996. The Theory of Meaning., Chapter 2, "The Theory of Meaning in the Twentieth Century".
- Deledalle, Gerard, 1990. "Victoria Lady Welby and Charles Sanders Peirce: meaning and signification" (in A. Eschbach [ed.] Essays on Significs John Benjamins, 1990)
- Joseph, John E. 2012. "Meaning in the margins: Victoria Lady Welby and significs". Times Literary Supplement no. 5686, 23 March 2012, pp. 14–15.
- King, Peter J., 2004. One Hundred Philosophers. Apple Press,. (ISBN 1-84092-462-4)
- (en) William Andrew Myers, « Victoria, Lady Welby (1837–1912) », dans M.E. Waithe, A History of Women Philosophers : Contemporary Women Philosophers, 1900-Today, vol. IV, Springer Science & Business Media, , 471 p. (lire en ligne), pages 1 à fin chapitre.
- (en) Susan Petrilli, « Victoria Alexandrina Maria Louisa, Lady Welby (1837–1912) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
- Susan Petrilli, « The biological basis of Victoria Welby's significs », Semiotica: Journal of the International Association for Semiotic Studies, 127, 1999,
- (en) Susan Petrilli, Signifying and Understanding : Reading the Works of Victoria Welby and the Signific Movement, Walter de Gruyter, , 1048 p. (lire en ligne).
- (en) Susan Petrilli, Victoria Welby and the Science of Signs : Significs, Semiotics, Philosophy of Language, Transaction Publishers, , 366 p. (lire en ligne).
- Schmitz, H. Walter :
- « Victoria Lady Welby's significs: the origin of the signific movement », In Welby (1985).
- Essays on Significs: Papers Presented on the Occasion of the 150th Anniversary of the Birth of Victoria Lady Welby (1837–1912). John Benjamins, 1990.
- Toennies, Ferdinand, 1901, "Note in response to Welby," Mind 10: 204–209.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :