Vrai Parti démocrate - Daichi — Wikipédia

大地・真民主党 (Daichi - Jinminshutō)
Présentation
Président Muneo Suzuki
Fondation
Membre de la Chambre des représentants Tomohiro Ishikawa
Membre de la Chambre des conseillers Yoshirō Yokomine
Représentants
1  /  480
Conseillers
0  /  242
Idéologie centre, conservatisme social
Affiliation internationale aucune
Couleurs vert (informellement)
Site web http://www.muneo.gr.jp/

Le vrai parti démocrate - Daichi ou VPD (大地・真民主党, Daichi - Jinminshutō?) est un parti politique japonais conservateur social, fondé le sur la base du Nouveau parti Daichi (NPD) de Muneo Suzuki élargi à quatre parlementaires : trois anciens du Parti démocrate du Japon (PDJ) et un dernier issu du Nouveau parti Nippon (NPN).

Le parti est formé initialement par plusieurs hommes politiques de la majorité parlementaire dominée par le PDJ mais opposés à la volonté du gouvernement de Yoshihiko Noda de réviser le programme de campagne des élections législatives de 2009.

Il est créé sur la base du Nouveau parti Daichi, présidé et véritablement incarné depuis sa création en 2005 par Muneo Suzuki, ancienne figure importante du Parti libéral-démocrate (PLD) et directeur de l'Agence de développement de Hokkaidō dans le gouvernement de Ryūtarō Hashimoto de 1997 à 1998. Celui-ci a une réputation controversée, marquée par des affaires judiciaires qui lui ont valu plusieurs fois de perdre son mandat de député : une première fois en à la suite de sa mise en examen pour suspicion de corruption[1],[2],[3], une seconde fois en à la suite du rejet par la Cour suprême de sa demande d'appel de sa condamnation prononcée en 2004.

Il avait fondé le Nouveau parti Daichi à la suite de son premier retour sur la scène politique en 2005 pour s'opposer au projet de privatisation de la poste japonaise du Premier ministre réformateur Jun'ichirō Koizumi. Il est depuis devenu un allié permanent du Parti démocrate du Japon (PDJ), principale force d'opposition au PLD jusqu'en 2009 puis parti au pouvoir. La création du VPD fait suite à la libération sur parole de Muneo Suzuki après un an d'emprisonnement dans la préfecture de Tochigi, le [4]. Il s'est associé dans ce nouveau parti à d'autres parlementaires de la majorité.

Les cinq membres de la Diète à l'origine de la création du VPD sont :

Élections législatives de 2012

[modifier | modifier le code]

Pour les élections législatives de 2012, le VPD forme une alliance avec le Parti du futur du Japon (PFJ, parti anti-nucléaire et hostile à la hausse de la taxe sur la consommation et au TPP) du gouverneur de la préfecture de Shiga Yukiko Kada et le Parti social-démocrate (PSD) de Mizuho Fukushima, afin de constituer une « troisième force » ou « troisième pôle » (第三極, Daisan kikku?) de centre gauche, par opposition à la « troisième force » plus orientée à droite incarnée par l'Association pour la restauration du Japon (ARJ)[7],[8],[9]. Le parti confirme son implantation essentiellement locale en ne présentant que sept candidats, aussi bien au vote majoritaire qu'à la proportionnelle, uniquement à Hokkaidō. Il totalise 315 604 voix au scrutin majoritaire pour aucun élu, et 346 848 et un siège à la proportionnelle pour Tomohiro Ishikawa. Avec trois parlementaires, le VPD passe ainsi en dessous de la barre des cinq membres de la Diète nécessaires pour être reconnu par la loi comme parti politique à part entière et donc obtenir les financements qui s'y rattachent. Cette représentation se réduit à deux à partir du , avec le ralliement de l'un de ses deux conseillers, Makoto Hirayama, au petit parti environnementaliste Vent vert.

Références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]