Vuarrens — Wikipédia
Vuarrens | ||||
Vue du village de Vuarrens. | ||||
Armoiries | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Gros-de-Vaud | |||
Localité(s) | Vuarrens (Vuarrengel) | |||
Communes limitrophes | Essertines-sur-Yverdon, Pailly, Fey, Villars-le-Terroir, Penthéréaz, Chavornay | |||
Syndic | Cédric Charlet | |||
NPA | 1418 | |||
No OFS | 5539 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 1 107 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 124 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 41′ 10″ nord, 6° 38′ 51″ est | |||
Altitude | 677 m | |||
Superficie | 8,96 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud | ||||
Liens | ||||
Site web | www.vuarrens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Vuarrens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1147, elle fait partie du district d'Échallens de 1803 à 2007. La commune est peuplée de 1 107 habitants en 2022. Son territoire, d'une surface de 8,96 km2, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire de Vuarrens s'étend sur 8,96 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 6,2 % de sa superficie, les surfaces agricoles 69,6 %, les surfaces boisées 24,1 % et les surfaces improductives 0,0 %[3].
Transports
[modifier | modifier le code]Au niveau des transports en commun, Vuarrens fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Yverdon-les-Bains à Échallens s'arrête dans la commune[4]. Elle est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village de Vuarrens, originellement situé dans une simple clarière au milieu d'une forêt, doit son nom soit au mot Warus qui signifie enceinte, soit à Waro, nom d'une famille romaine établie dans la région[6]. Il est cité dès 1147, bien qu'une villa romaine ait été découverte sur les lieux lors de fouilles menées en 1828. Le village devint une paroisse dès 1228 et resta une possession de l'évêque de Lausanne jusqu'à l'Ancien Régime où il fut intégré au bailliage d'Yverdon[7].
Avant la période bernoise, le village de Vuarrens appartient à l'évêché de Lausanne, hormis quelques arpents appartenant au prieuré de Lutry ainsi qu'aux seigneurs de Bourjod[8].
Le nom de la commune apparaît en 1147 sous la forme de Vuarens puis en 1177 sous la forme de Warens[7]. Le village ainsi que le hameau de Vuarrengel comportent quarante-deux feux en 1416, et de nombre descend à vingt-sept en 1453[7].
Lors de la révolution vaudoise, Vuarrens supprime ses droits féodaux avec une année d'avance. En effet, le seigneur est Pierre-Élie Bergier mais il est aussi membre de la chambre administrative du canton du Léman et par la suite membre du gouvernement au Petit Conseil du canton de Vaud. Son créancier, Jean-François Paul Grand, s'occupe prendre tous les droits du seigneur Bergier pour les revendre à la commune faisant ainsi disparaître les droits féodaux de ce dernier.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Vuarrens se nomme Vuarin en patois vaudois[9], et Vuarrengel est appelé Vuarindzî.
Politique
[modifier | modifier le code]Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 24,48 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 22,72 % des suffrages et les Verts avec 20,70 %[10].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour le Parti libéral-radical à 35,10 %, l'Union démocratique du centre à 29,69 %, le Parti socialiste à 16,67 %, les Verts à 14,69 %, le Parti bourgeois démocratique, les Vert'libéraux à 3,44 % et Vaud Libre à 0,42 %[11].
Sur le plan communal, Vuarrens est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal, composé de 35 élus, dirigé par un président et secondé par un secrétaire, pour le législatif[12].
Population et société
[modifier | modifier le code]Surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont surnommés lè Bâ[13] ou Bâo (les Bœufs, en patois vaudois)[14].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Vuarrens compte 1 107 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 124 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 36,4 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 40,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 14 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[16].
La même année, la commune compte 543 hommes pour 517 femmes, soit un taux de 49,1 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[16].
Langues et religions
[modifier | modifier le code]En 2000, la langue la plus parlée est le français, avec 528 personnes (94,3 %). La deuxième langue est l'allemand (15 ou 2,8 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 387 personnes (69,1 %), suivie des catholiques (95 ou 17 %). 45 personnes (8 %) n'ont aucune appartenance religieuse[17].
Vie locale
[modifier | modifier le code]La commune compte plusieurs sociétés et associations locales, parmi lesquelles une société de jeunesse active, une fanfare, un chœur mixte et quelques clubs sportifs dont une société de tir, un club de football et un club de pétanque[18]. Une association pour l'animation de Vuarrens a été créée en 2005 avec, pour objectif, d'organiser différents spectacles musicaux ou humoristiques en particulier[19].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie communale est principalement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage. Cependant, depuis la seconde moitié du XXe siècle, le village a connu un développement important comme zone résidentielle pour des personnes travaillant à Échallens, Yverdon ou en région lausannoise. La commune compte un certain nombre de commerces locaux, dont un hôtel restaurant[20].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Le temple de Vuarrens est inscrit comme bien culturel d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009[21].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé au 1 parti d'argent et de gueules à deux ciboires de l'un en l'autre ; au 2 de sinople à la gerbe d'or[22]. | |
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Détails | Les armoiries de la commune reprennent celles de 1903 en les simplifiant. La partie du haut représente le chapitre de Lausanne dont Vuarrens dépendait avant la période bernoise. La partie du bas représente l'activité agricole fortement pratiquée dans la commune[23][8]. Les armoiries de la commune sont simplifiées en 1924 et adoptées et approuvées par le canton de Vaud en 1926[8]. | |
Alias | Parti d'argent et de gueules, chargé d'une lettre V surmontée d'une tête de Bœuf et accostée de deux épis. Cette première version date de 1903, elle se trouve sur une assiette commémorative du centenaire du canton de Vaud. |
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Vuarrens » (voir la liste des auteurs).
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Yverdon-les-Bains-Échallens », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
- « PubliCar Echallens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
- « Un peu d'histoire », sur vuarrens.ch (consulté le )
- Marianne Stubenvoll, « Vuarrens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Roger Bastian, Charles Kraege et al., Les communes vaudoises et leurs armoiries, t. 3, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 165 p. (ISBN 2-88114-037-8), p. 85.
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la Vallée d'Aoste et au Tessin: = Die Einwohnernamen samt deren Über- und Spitznamen in der Westschweiz, in Hochsavoyen und im Nachbargebiet, Jullien, (ISBN 978-2-88412-000-5)
- « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
- « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
- « Vuarrens », sur ucv.ch (consulté le )
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 99
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 145
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive » [archive du ], Confédération suisse (consulté le )
- « Liste des sociétés », sur vuarrens.ch (consulté le )
- Arlette Robetti, « Vivre le théâtre autrement », Écho du Gros-de-Vaud, (lire en ligne)
- « Entreprises de Vuarrens », sur vuarrens.ch (consulté le )
- [PDF] « Inventaire PBC, liste provisoire des objets B », sur Office fédéral de la protection de la population (consulté le )
- [(fr) Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) (page consultée le 11 septembre 2011)]
- Bastian et Kraege 1995, p. 85.