Wallhack — Wikipédia
Dans l'univers des jeux vidéo et du jeu en ligne, le wallhack est un procédé de triche (cheat) qui donne la possibilité à un joueur de changer la propriété des murs d'une map (carte ou zone du jeu) pour y voir au travers[1]. La plupart des wallhacks rendent les murs au minimum semi-transparents ou donnent la possibilité au joueur de voir de l'autre côté des murs, comme si c'était une glace sans tain, ce qui lui donne un avantage sur ses adversaires (notamment dans les jeux de tir).
Le wallhacking (le fait d'utiliser un wallhack) est une activité habituellement considérée comme de la triche, et peut donc conduire à une éjection ou un bannissement des serveurs de jeux en ligne s'il est détecté.
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]Sous Microsoft Windows, le wallhack peut être utilisé grâce à un fichier exécutable qui injecte une dll dans le jeu.[réf. souhaitée]
Sous GNU/Linux, le wallhack peut être utilisé par le pré-chargement d'un fichier so (bibliothèque logicielle), grâce par exemple à une variable d'environnement.[réf. souhaitée]
Types
[modifier | modifier le code]Certains wallhack ne montrent que le modèles des personnages du jeu derrière les murs, d'autres rendent les murs semi-transparent, de façon à voir ce qu'il y a derrière ; d'autres affichent les murs en fil de fer. Les plus courants font baisser l’opacité des textures des murs du jeu, ou font apparaître les modèles des autres joueurs par transparence[1].
Ils permettent aussi, dans certains cas, de tirer ou encore de passer à travers des murs.[réf. souhaitée]
Les wallhack sont généralement créé par modification de code, en utilisant un exploit dans le code du jeu ou en manipulant la mémoire du jeu pour cibler les entités joueurs.
Détection
[modifier | modifier le code]Par les autres joueurs
[modifier | modifier le code]Il est très simple de détecter un utilisateur de wallhack durant une Lan-party en regardant l'écran d'un joueur. En revanche, cela s'avère plus difficile dans le jeu en ligne.[réf. souhaitée]
On peut se mettre en mode « spectateur » (si le jeu le permet) et regarder le joueur soupçonné d'utiliser un wallhack pour le démasquer. On peut aussi remarquer un utilisateur de wallhack par son niveau de jeu qui augmente d'un coup, source de soupçons.[réf. souhaitée]
Le joueur qui triche avec un wallhack aura tendance à largement deviner les positions adverses et à anticiper les moments ou l'ennemi va se montrer. Dans les FPS, un utilisateur de wallhack pourra par exemple tirer au travers d'une caisse pour toucher un joueur ennemi, et cela sans connaître la position réelle du joueur.[réf. souhaitée]
Ce genre de tricheurs peuvent aussi passer beaucoup de temps à regarder les murs.[réf. souhaitée]
Sur le jeu Counter-Strike: Global Offensive (comme sur de nombreux FPS), les joueurs ont accès a une rediffusion de leurs parties, ce qui facilite la détection des wallhack.[réf. souhaitée]
Sur la plupart des FPS, existe une option « signaler » qui est souvent utilisée à tort par les autres joueurs, et donc rarement prise en compte par les développeurs.[réf. souhaitée]
Par le client
[modifier | modifier le code]Les programmes anti-cheat tels que Valve Anti-Cheat (VAC) ou Punkbuster permettent de scanner les logiciels en usage lors d'une partie pour repérer les cheats connus, notamment les wallhacks.[réf. souhaitée]
Par le serveur
[modifier | modifier le code]La détection des wallhacks par le serveur est faite grâce à des logiciels d'analyse des données et de machine learning qui vont compiler un ensemble de statistiques sur les joueurs. Ceci n'est valable que pour les jeux sur des serveurs dédiés, ou les jeux en peer-to-peer disposant d'un système d'« arbitration » permettant de valider les données et ainsi de s'assurer que les tricheurs n'envoient pas de fausses informations aux serveurs.[réf. souhaitée]
Sanctions
[modifier | modifier le code]Les sanctions sont diverses : elles peuvent aller d'un bannissement du jeu à titre provisoire ou total[2] (« ban VAC »[3] par exemple sur les jeux Steam) ou, dans des cas extrêmes, des poursuite judiciaire prises par les éditeurs du jeu (en se basant notamment sur la violation de copyright)[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Diapo : les 15 pires techniques de triche dans les jeux vidéo - Wallhacks », Tom's Hardware.fr (consulté le 16 octobre 2019).
- « Overwatch : un streamer coréen triche et se fait bannir en live ! », Damien Greffet, jeuxactu.com, 10 août 2016.
- « Système Valve Anti-Triche (VAC) », steampowered.com (consulté le 16 octobre 2019).
- « Fortnite : Epic Games poursuit un tricheur de 14 ans au tribunal ! », hitek.fr, 27 novembre 2017.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Mia Consalvo, Cheating: Gaining Advantage in Videogames, Massachusetts Institute of Technology, 2007. [présentation en ligne]