Wanda Wasilewska — Wikipédia

Wanda Wasilewska
Wanda Wasilewska.
Fonctions
Parlementaire du Soviet suprême de l'Union soviétique
Député de la Diète de la république populaire de Pologne
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
KievVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Wanda WasilewskaVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Ванда Львовна ВасилевскаяVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Père
Leon Wasilewski (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Genre artistique
Distinctions

Wanda Wasilewska, née à Cracovie le et morte à Kiev le , est une journaliste et militante communiste polonaise. En 1943, cofondatrice de l’Union des Patriotes polonais (en polonais : Związek Patriotów Polskich ou ZPP) et de la 1re division d'infanterie Tadeusz Kościuszko, colonel de l'Armée rouge. En 1944, vice-présidente du Comité polonais de libération nationale. Après la Seconde Guerre mondiale, elle a vécu en URSS. Écrivain officiel de l’après-guerre, elle est devenue symbole de l’aliénation culturelle en Pologne comme en Ukraine.

Fille de Leon Wasilewski (1870-1936), le premier ministre des affaires étrangères de la Pologne indépendante de 1918, Wanda Wasilewska s'est mariée d'abord avec Roman Szymański (mort en 1931), ensuite avec Marian Bogatko (1906-1940) et en troisièmes noces avec l'écrivain soviétique Olexandr Kornitchouk (1905-1972)[1].

Elle étudia la philosophie à l'université de Varsovie, puis la littérature polonaise à l'Université Jagellonne de Cracovie. Elle passa son doctorat en 1927. Pendant qu'elle étudiait, elle se lança dans le militantisme avec l'Union des jeunes socialistes et l'Union des travailleurs universitaires.

Après ses études, elle devint institutrice puis journaliste dans divers journaux de gauche dont Robotnik (L'Ouvrier). Elle dirigeait aussi une revue pour la jeunesse, Płomyk, et avait fait publier des romans teintés de radicalisme social[2].

En , Wanda Wasilewska et Alfred Lampe adressèrent une pétition aux autorités soviétiques pour la création d'un tout englobant le centre polonais dans l'Union soviétique; il fonctionne comme un « contrepoids pour les éléments d'émigrés réactionnaires » c'est-à-dire le gouvernement polonais en exil. L’Union des Patriotes polonais (en polonais : Związek Patriotów Polskich ou ZPP) - selon Wasilewska, le nom de l'organisation était l'idée de Staline - a été organisée à partir du 1er mars et son importance a augmenté après que l'Union soviétique a rompu ses relations avec le gouvernement en exil polonais en , à la suite de la découverte du massacre de Katyń. L'Union deviendra par la suite le noyau du Comité polonais de libération nationale proclamé par les communistes en .

En , les futurs militants ZPP ont participé à la création du 1re division d'infanterie polonaise Tadeusz Kościuszko, future Armée populaire de Pologne, placée sous le commandement du général Zygmunt Berling. A cette époque Wasilewska épousa Olexandr Kornitchouk, personnalité soviétique de premier plan, écrivain et président du Soviet suprême d'Ukraine ; ayant acquis, par son mariage, la nationalité soviétique, elle s'était détachée de sa patrie d'origine.

Après la guerre, elle s'installa à Kiev et fut nommée membre du Soviet suprême. Elle mourut dans cette même ville le . Elle est inhumée au cimetière Baïkov.

Elle reçut par trois fois le prix Staline de littérature soviétique : en 1943, pour la nouvelle Arc-en-ciel (Tęcza), en 1946, pour la nouvelle Simplement l'amour (Po prostu miłość) et en 1952, pour la trilogie Chanson sur l'eau (Pieśń nad Wodami).

  • Królewski syn (1933)
  • Oblicze dnia (1934)
  • Kryształowa Kula Krzysztofa Kolumba (1934)
  • Ojczyzna (1935)
  • Legenda o Janie z Kolna (1936)
  • Płomień na bagnach (1940)
  • Pieśń nad Wodami (trilogie : 1940, 1950, 1952)
  • Tęcza (1944)
  • Po prostu miłość (1945)
  • Gwiazdy w jeziorze (1950)
  • Rzeki płoną (1952)
  • Pokój na poddaszu (1954)
  • Że padliście w boju (1958)

Décorations

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Notes et références

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  1. « LA POLITIQUE D'APAISEMENT À TOUT PRIX IMPOSE LE SILENCE À SIKORSKI », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Mort de la romancière Wanda Wasilewska », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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