Wiet — Wikipédia

Wiet est le nom d'une famille d'origine écossaise[1] qui a donné une dynastie de jeunes de langues, de drogmans, de consuls et de diplomates. Ses membres ont servi essentiellement la France.

Ses services à la diplomatie française sont, avec ceux des Fornetti, parmi les plus longs de l'histoire de la diplomatie française en Orient[2], près de quatre siècles.

Famille Wiet

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Membres de la famille Wiet ayant exercé des fonctions consulaires ou diplomatiques

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  • M. Wiet, né en Grande-Bretagne, consul général en Syrie et Palestine au XVIIe siècle[3]
  • Henry Wiet (1676-1728), fils du précédent, consul à Chypre[3], arrivé en France avec son père, lui-même accompagnant Jacques II Stuart et sa cour, accueillis en France par Louis XIV. En 1686, il est choisi par le Roi, avec 5 autres enfants, pour aller étudier à l'école de jeunes de langues de Constantinople. Il fut naturalisé Français[4].
  • Joseph François Wiet (1717-1793), fils du précédent, drogman et chancelier à Alexandrie, Égypte[5]
  • Joseph Marie Etienne Wiet (1773-1834), fils du précédent, drogman à Andrinople, Salonique et Alep[5],[6]
  • Émile Joseph Marie Wiet (1818-1881); fils du précédent, consul à Mogador, Bahia, Cap-Haïtien, Port-au-Prince, Tunis, Mossoul, Janina, Scutari, Salonique, Corfou, Tripoli de Barbarie, Palerme[6]
  • Edouard Joseph Théophane Wiet (1822-1863) fils de Joseph Marie Etienne Wiet, jeune de langues, drogman, consul à Salonique, Erzeroum, Bagdad, en Bosnie, à Scutari, chevalier de la Légion d’honneur[6],[7]
  • Gaston Émile Henry Édouard Sextius Wiet (1846-1900), fils d’Émile Joseph Marie Wiet, drogman et consul à Mossoul, Galatz, chevalier de la Légion d’honneur[8],[7]
  • Émile Joseph Emmanuel Wiet (1855-1912), fils d’Émile Joseph Marie Wiet, consul à Las Palmas, chevalier de la Légion d’honneur [7]
  • Louis Wiet ( ?-1873), jeune de langues en 1873[6]
  • Ferdinand Lionel Marie Joseph Wiet (1872-1943), fils d’Émile Joseph Marie Wiet, drogman, consul puis ministre plénipotentiaire à Alep, Marache, Mossoul, Tripoli, Constantinople, Jérusalem, Beyrouth, Bagdad, Trébizonde, officier de la Légion d’honneur[6],[7]
  • François Wiet, consul général puis ministre plénipotentiaire à Port-au-Prince[9]
  • Jean Jacques André Wiet (né en 1952), consul général à Djeddah, Marrakech, Alger, officier de l’ordre du mérite, chevalier de la Légion d’honneur[10]

Autres membres de la famille Wiet

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  • Marie de Testa & Antoine Gautier, Drogmans et diplomates européens auprès de la Porte ottomane, éditions ISIS, Istanbul, 2003, p. 190-195.
  • Henri Cordier, Mélanges d'histoire et de géographie orientales, Tome 4, Jean Maisonneuve, Paris, 1914-1923
  • Frédéric Hitzel, Istanbul et les langues orientales, INALCO & L’Harmattan, 1997

Références

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  1. Claude Cahen: “Notice nécrologique: Gaston Wiet,”J. Econ. &Soc. Hist. Orient, xiv (1971), pp. 223–6
  2. Marie de Testa & Antoine Gautier, Drogmans et diplomates européens auprès de la Porte ottomane, éditions ISIS, Istanbul, 2003, p. 171-180
  3. a et b Anne Mézin, Les consuls de France au siècle des lumières (1715-1792), Peter Lang, Paris, 1998
  4. Paul-Marie Duval, Notice sur la vie et les travaux de M. Gaston Wiet, membre de l'Académie, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1974 (N118-3), pp. 476-485
  5. a et b Frédéric Hitzel, Istanbul et les langues orientales, INALCO & L’Harmattan, Paris, 1997
  6. a b c d et e Henri Cordier, Mélanges d'histoire et de géographie orientales, Tome 4, Jean Maisonneuve, Paris, 1914-1923
  7. a b c et d Base Léonore, ministère de la culture
  8. Revue d'histoire diplomatique, vol. 105, 1991, p. 99
  9. Hyacinthe Philouze, L'Europe nouvelle, vol. 12, 1929
  10. Journal officiel de la République française, 2003/01/01 et 2003/11/15
  11. Grégory Auda, Les belles années du "milieu" 1940-1944: le grand banditisme dans la machine répressive allemande en France, Michalon, 2002
  12. Jean-Pierre de Lucovich, Occupe-toi d'Arletty, Plon, Paris, 2011