Wilhelmine Enke de Lichtenau — Wikipédia

Wilhelmine Enke
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Berlin, Cimetière Sainte-Edwige de Berlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Wilhelmine von LichtenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfants
Unnamed daughter von Hohenzollern (d)
Ulrike Sophie von Berckholzen (d)
Christiane Sophie Friederike von Lützenberg (d)
Alexander Mark (d)
Marianne von der Mark (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Wilhelmine, Comtesse de Lichtenau, née Wilhelmine Enke (également orthographié Encke) le à Potsdam et morte le à Berlin, était la maîtresse officielle du roi Frédéric-Guillaume II de Prusse, de 1769 à 1797 qui l'éleva au rang de comtesse. Elle est considérée comme politiquement active et influente auprès de son amant pendant le règne de celui-ci[1].

Son père, Johann Elias Enke, était un musicien de chambre, au service du roi Frédéric II de Prusse. Wilhelmine a rencontré le prince héritier Frédéric-Guillaume en 1764. Le roi a poussé pour qu'ils maintiennent leur relation, plutôt que de risquer de voir son neveu (Frédéric-Guillaume était l'héritier du trône) entretenir des étrangères et, en 1769, elle devient la maîtresse officielle du prince héritier. Le couple a eu cinq enfants[2], dont un seul a atteint l'âge adulte[3] :

  • Une fille mort-née le
  • Ulrike Sophie von Berckholz ( - )
  • Christina Sophie Frederica von Lützenberg (25-)
  • Le comte Alexander von der Marck ( - ), qui sera l'enfant favori du roi, probablement mort empoisonné
  • La comtesse Marianne Diderica Frederica Wilhelmine von der Marck ( - ), épousa d'abord, le le comte Frédéric de Stolberg-Stolberg (dont elle divorce en 1799), puis le le baron Kaspar von Miaskowski (divorcée) et, en troisièmes noces en 1807, Etienne de Thierry. Elle a eu quatre filles de ces trois mariages, l'aînée est la poétesse Louise de Stolberg-Stolberg

En 1782, Frédéric-Guillaume a arrangé son mariage avec le conseiller et chambellan Johann Friedrich Ritz (1755-1809), mais elle continuera d'être sa maîtresse.

Il existe un débat historique qui se demande si elle a monté une alliance avec Johan von Bischoffswerder et Johann Christoph von Wöllner pour garder le monarque sous contrôle. Elle recevra le titre de Comtesse de Lichtenau en 1794, mais ce ne sera rendu public qu'en 1796.

Après la mort de Frédéric-Guillaume en 1797, Wilhelmine sera condamnée à l'exil, ses biens confisqués avant qu'elle n'obtienne une pension de retraite dans les années 1800. De 1802 à 1806, elle s'est mariée à Franz Ignaz Holbein, connu sous le nom de « Fontano », de 26 ans son cadet à Breslau (aujourd'hui Wroclaw). En 1811, Napoléon lui permet de rentrer à Berlin.

Wilhelmine, connue populairement comme « Belle Wilhelmine », est étroitement associée au Palais de Marbre de Potsdam. En tant que maîtresse officielle de Frédéric-Guillaume II, elle a eu une grande influence sur la décoration intérieure du palais. En suivant les plans de Michael Philipp Boumann, une maison de style néoclassique appelé Palais Lichtenau a été érigée pour elle près du Neuer Garten de Potsdam, dans l'actuelle Behlertstrasse.

Au cours de sa vie, elle a fait l'objet de satires, et à la suite de la publication de faux mémoires, elle écrit les siennes[4]. Elle est un personnage principal du roman d'Ernst von Salomon Die schöne Wilhelmine en 1965, devenu une série télévisée en 1984[5],[6].

Bibliographie

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Références

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  1. (en) Stuart Taberner, The Novel in German Since 1990, Cambridge, England, Cambridge University Press, , 309 p. (ISBN 978-0-521-19237-8), p. 101
  2. Wilhelmine Enke in: thePeerage.com [retrieved 10 May 2014].
  3. «Wilhelmine Enke, the later Countess of Lichtenau». Discover Potsdam. Accessed 20/05/12.
  4. (en) Waltraud Maierhofer, « Wilhelmine Encke-Ritz-Lichtenau: Writing and Reading the Life of a Prussian Royal Mistress », Biography (en), vol. 27, no 3,‎ , p. 575–596 (DOI 10.1353/bio.2004.0071)
  5. (de) Louis Ferdinand, « Geliebt, geformt », Der Spiegel, sur Der Spiegel, (consulté le )
  6. (de) « Die schöne Wilhelmine », Filmportal.de, sur Filmportal.de, Deutsches Filminstitut (consulté le )

Liens externes

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