Yolande de Ligne — Wikipédia
Titulature | princesse de Ligne archiduchesse d'Autriche princesse royale de Hongrie, de Bohême et de Croatie |
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Dynastie | Maison de Ligne |
Distinctions | Ordre de la Croix étoilée |
Nom de naissance | Yolande Marie Jeanne Charlotte de Ligne |
Naissance | Madrid (Espagne) |
Décès | (à 100 ans) Bruxelles (Belgique) |
Sépulture | Crypte des Capucins de Vienne |
Père | Eugène II de Ligne |
Mère | Philippine de Noailles |
Conjoint | Charles-Louis d'Autriche (1950-2007) |
Enfants | Rudolf de Habsbourg-Lorraine Alexandra d'Autriche Carl-Christian d'Autriche Constanza d’Autriche |
Résidence | Château de Belœil |
Religion | Catholicisme romain |
Yolande de Ligne, née le à Madrid en Espagne et morte le à Bruxelles en Belgique, est la seconde fille d'Eugène II de Ligne 11e prince de Ligne et de Philippine de Noailles.
Par son mariage avec l'archiduc Charles-Louis d'Autriche, elle est altesse impériale et royale et archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie, de Bohême et de Croatie, de 1950 à 2023.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et jeunesse
[modifier | modifier le code]Yolande de Ligne, née à Madrid en 1923, est la seconde fille et la troisième des quatre enfants d'Eugène II de Ligne 11e prince de Ligne (1893-1960) et de Philippine de Noailles (1898-1991) des ducs de Noailles, de Mouchy et Poix, mariés à Paris en 1917[1]. La princesse a deux frères : Baudouin de Ligne (1918-1985), devenu 12e prince de Ligne, et Antoine de Ligne (1925-2005), devenu 13e prince de Ligne, ainsi qu'une sœur : Isabelle (1921-2000)[2].
Son père, Eugène de Ligne, après avoir réussi l'examen diplomatique en 1920, est successivement nommé diplomate à Bucarest, Paris, Madrid, Londres et Washington[3]. Il devient le chef de la maison de Ligne à la mort de son père, en 1937 et revient s'installer avec sa famille en Belgique[4]. Lors de l'invasion de la Belgique par les Allemands en 1940, le prince Eugène reprend du service et rejoint près d'Anvers le groupe motorisé dont il prend la tête. Démobilisé, il se consacre avec son épouse à l'approvisionnement du pays et transforme son château de Belœil pour y accueillir des enfants juifs[5]. Après la Seconde Guerre mondiale, il est nommé ambassadeur de Belgique en Inde (de 1947 à 1951) et en Espagne (de 1951 à 1957)[3].
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Le , Yolande de Ligne épouse au château de Belœil[6], Charles-Louis d'Autriche (1918-2007), quatrième fils de l'empereur Charles Ier d’Autriche (1887-1922) et de l'impératrice née Zita de Bourbon-Parme (1892-1989) avec qui elle a quatre enfants, portant tous le titre d'archiduc d'Autriche[7] :
- Rudolf d'Autriche (né le au château de Belœil), qui épouse en 1976 la baronne Hélène de Villenfagne de Vogelsanck (1954), dont huit enfants ;
- Alexandra d'Autriche (née le au château de Belœil), qui épouse en 1984 Hector Riesle (1943), ambassadeur du Chili au Saint-Siège, dont trois enfants ;
- Charles-Christian d’Autriche (né le au château de Belœil), qui épouse en 1982 la princesse Marie-Astrid de Luxembourg (1954), dont cinq enfants ;
- Constanza d’Autriche (née le au château de Belœil), qui épouse en 1994 Franz Joseph Auersperg-Trautson, prince von Auersperg (1954), dont quatre enfants.
La famille réside initialement au château de Belœil qu'elle quitte pour s'installer à Woluwe. Yolande de Ligne devient veuve, à la mort de l'archiduc Charles-Louis, le [1]. Le , la princesse, qui demeure à Bruxelles, devient centenaire[4].
Mort et funérailles
[modifier | modifier le code]Le , Yolande de Ligne meurt à Bruxelles. La messe de ses funérailles est célébrée en l'église Saint-Pierre de Belœil le suivant[8]. Lors de la messe de requiem sont présents les descendants de la défunte, ainsi que le grand-duc héritier Guillaume et la grande-duchesse héritière Stéphanie de Luxembourg. Plus tard, le , la défunte est inhumée dans la chapelle de la crypte des Capucins à Vienne, auprès du sarcophage de son mari, en présence de sa famille, ainsi que du grand-duc Henri de Luxembourg et de l'archiduc Ferdinand[8],[9].
Titulature
[modifier | modifier le code]- — : Son Altesse la princesse Yolande de Ligne ;
- — : Son Altesse Impériale et Royale l'archiduchesse Yolande d'Autriche.
Honneurs
[modifier | modifier le code]Yolande de Ligne est[1] :
- Dame noble de l'ordre de la Croix étoilée (Autriche-Hongrie).
Ascendance
[modifier | modifier le code]8. Henri de Ligne | |||||||||||||
4. Ernest de Ligne | |||||||||||||
9. Marguerite de Talleyrand-Périgord | |||||||||||||
2. Eugène II de Ligne | |||||||||||||
10. Raoul de Cossé-Brissac | |||||||||||||
5. Diane de Cossé-Brissac | |||||||||||||
11. Jeanne Marie Say | |||||||||||||
1. Yolande de Ligne | |||||||||||||
12. Antoine de Noailles | |||||||||||||
6. François de Noailles | |||||||||||||
13. Anne Murat | |||||||||||||
3. Philippine de Noailles | |||||||||||||
14. Arthur Constant Dubois de Courval | |||||||||||||
7. Madeleine Dubois de Courval | |||||||||||||
15. Marie Ray | |||||||||||||
Références
[modifier | modifier le code]- Énache 1999, p. 46.
- Humbert de Marnix de Sainte Aldegonde, Georges de Hemptinne et Véronique de Goussencourt, État présent de la noblesse belge, vol. 1, Bruxelles, État présent ASBL, coll. « Annuaire », , p. 164-165.
- (nl) Pieter De Messemaeker, « Prince Eugène de Ligne », sur kaowarsom.be, (consulté le ).
- Christophe Vachaudez, « Les 100 ans de la princesse Yolande de Ligne », sur eventail.be, (consulté le ).
- (en) Eugène II de Ligne sur le site Yad Vashem.
- Tourtchine 1991, p. 54.
- Énache 1999, p. 46-47.
- Régine Salens, « Décès de l’archiduchesse Charles-Louis de Habsbourg-Lorraine (1923-2023) », sur noblesseetroyautes.com (consulté le ).
- Nicolas Fontaine, « Les adieux à Yolande de Ligne : l’archiduchesse rejoint son époux dans la crypte des Capucins en présence du grand-duc Henri et de la famille impériale d’Autriche », sur Histoires Royales, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
- Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 268 p. .
Liens externes
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