Yvan Arpa — Wikipédia

Yvan Arpa
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Biographie
Nationalité
Activité

Yvan Arpa est un designer suisse de montres.

Yvan Arpa commence sa carrière en tant que professeur en mathématiques. Après une participation à des combats professionnels d'arts martiaux, en Thaïlande[1], une traversée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à pied, il retourne à ses racines en Suisse[réf. nécessaire].

En 1997, il rejoint le groupe Richemont pour Baume & Mercier en tant que directeur général pour la Suisse et comme directeur des ventes pour l'Europe et l'Asie[2].

De 2002 à 2006, il est directeur général de Hublot, participant ainsi au lancement de la Big Bang.

De 2006 à 2009, il est le directeur général (CEO) de Romain Jerome, et lance notamment des montres en acier rouillé du Titanic[3] et des montres contenant de la poussière de lune[4],[5].

En 2009 Yvan, Arpa a créé sa propre entreprise appelée Luxury Artpieces pour laquelle il a lancé les marques.

  • Black Belt Watch : s'inspirant des sept vertus, le code de conduite des samouraïs, associées au guerrier bushido. La marque[6] propose également une montre uniquement pour les personnes qui ont obtenu une ceinture noire en arts martiaux[7].
  • ArtyA : la marque se caractérise par les matières premières non conventionnelles utilisé comme des ailes de papillon, de vraies balles, de crottes de dinosaures fossilisées, de vraies araignées, des boîtes frappées par la foudre ou des feuilles de tabac[8].

De 2010 à 2011, il est COO de Jacob & Co (en)[9],[10].

Au Baselworld 2013, il lance la marque Spero Lucem, nommée en l'honneur de sa ville de naissance, Genève[11].

Yvan Arpa a également personnalisé une moto, qu'il a passé plus de 1000 heures à sculpter et à personnaliser. À l'arrière on retrouve, incrustée, de l'artillerie sous la forme d'une ceinture de balles XXL[12].

En 2016, il conçoit le design de la Gear S3 de Samsung, la première smartwatch[13] utilisant les codes de  l'horlogerie haut de gamme[14],[15]. C'est lui qui a présenté cette montre à Berlin, lors de son lancement international[16][source insuffisante].

En 2017, Yvan Arpa s’allie à Pascal Meyer,patron du site Qoqa. De leur union naît les montres Magma, entièrement « swiss made » reprenant les codes de la haute horlogerie. Particularité : elles portent une plaque issue de la fonte de 5 montres iconiques de l’horlogerie Suisse[17].

Notes et références

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  1. Inscription nécessaireFelicia Craddock, « Rebel watchmaker, black belts and all ; Yvan Arpa shakes up industry with atypical materials and designs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur International Herald Tribune, (consulté le ).
  2. 2010, « Yvan Arpa l’électron libre de l’horlogerie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Tendancehorlogerie.com (consulté le ).
  3. Neil Hodgson, « We're Using Titanic to Make Watches »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Liverpool Echo, (consulté le ).
  4. « Portfolio »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Tourbillon-magazin.ch (consulté le ).
  5. « Yvan Arpa ».
  6. « Montres Black Belt » (consulté le ).
  7. (en-US) « The Black Belt Watch, Only For People With Black Belts », sur aBlogtoWatch, (consulté le ).
  8. Brice Lechevalier, « Artya : Iconic and patented design, already in museums », sur Great Magazine of Timepieces (consulté le ).
  9. « Jacob & Co - Yvan Arpa aux commandes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), WorldTempus (consulté le ).
  10. (en) Elizabeth Doerr, « Jacob & Co Yvan Arpa is back », WorldTempus, (consulté le ).
  11. « Yvan Arpa : "Tout m'intéresse" », Le Point, .
  12. (en) « Yvan Arpa - The Son of a Gun Ventures from One Dial to Two Wheels », Luxurious Magazine, .
  13. Samuel Jaberg, « Yvan Arpa, un horloger suisse au service de l’empire Samsung », Swissinfo (consulté le ).
  14. « [Interview] Samsung Gear S3: Exploring the Boundaries of a Timeless Watch ».
  15. « Un Genevois a dessiné la "montre" de Samsung ».
  16. Notebook Italia, « Samsung Gear S3 Samsung Unpacked Berlin 2016 » [vidéo], .
  17. Anouch Seydtaghia, « QoQa.ch lance une nouvelle montre mécanique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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