Yvan Noé — Wikipédia

Yvan Noé
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Edgar Jean NoetingerVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Yvan NoéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Yvan Noé, de son vrai nom Marie Edgar Jean Noetinger, né le à Nancy, mort le à Nice[1], est un romancier, auteur dramatique, réalisateur et producteur de cinéma français.

Dans les années 1920, il dirige une troupe théâtrale parisienne, Les Compagnons du Griffon[2],[3].

Sa carrière cinématographique débute en 1930 à Hollywood à la Metro-Goldwyn-Mayer avec une version française de la comédie musicale de Charles Brabin Call of the Flesh, qui sort sous le titre Le Chanteur de Séville.

En 1931, il réalise à Berlin une autre adaptation française d'un film de Hans Behrendt, Gloria. En 1933, Yvan Noé écrit L'Épicerie des rêves, ouvrage dans lequel il s'élève contre le cinéma américain : « Le cinéma américain tend à nous abêtir, à détruire par ses enfantillages et ses fadaises admirablement présentées notre jugement, notre bon sens, notre esprit critique et à paralyser notre esprit tout court. »

En 1935, il réalise la comédie Mademoiselle Mozart, avec Danielle Darrieux et Pauline Carton et, l'année suivante, Mes tantes et moi et Gigolette. En 1938-1939, il se tourne vers le genre policier avec Le Château des quatre obèses et L'Étrange nuit de Noël. En 1939, il réalise Saturnin de Marseille.

En 1941 sort Ceux du ciel, l'adaptation d'une pièce de théâtre, L'As de Blanche Alix avec Marie Bell qui avait triomphé en 1937 dans Carnet de bal. En 1943, il réalise La Cavalcade des heures avec Fernandel et Charles Trenet.

Auteur

Filmographie

[modifier | modifier le code]
Réalisateur
Scénariste
Dialoguiste

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Annonce de décès dans Le Figaro littéraire no 900 du samedi 20 juillet 1963, p. 3
  2. « Figaro - Courrier des Théâtres, 30 janvier 1923, p. 3 », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  3. Pierre Durteste, « Faut-il oublier Georges Sadoul ? L'engagement artistique en région, 1923-1926. », sur journals.openedition.org (consulté le )
  4. « Ric et Rac », sur Gallica, (consulté le )