Yves Rispat — Wikipédia
Yves Rispat | |
Yves Rispat au meeting de Nicolas Sarkozy à Toulouse en avril 2007. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (9 ans, 11 mois et 25 jours) | |
Élection | 27 septembre 1998 |
Circonscription | Gers |
Groupe politique | RPR (1998-2002) UMP (2002-2008) |
Député français | |
– (4 ans et 19 jours) | |
Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 1re du Gers |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Jean Laborde |
Successeur | Claude Desbons |
Président du Conseil général du Gers | |
– (6 ans) | |
Prédécesseur | Jean-Pierre Joseph |
Successeur | Philippe Martin |
Conseiller général du Gers | |
– (20 ans) | |
Circonscription | Canton d'Aignan |
Prédécesseur | Abel Sempé |
Successeur | Marc Payros |
Maire de Lupiac | |
– (49 ans) | |
Successeur | Véronique Thieux-Louit |
Biographie | |
Nom de naissance | Yves Pierre Rispat |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Capdenac-Gare |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Auch |
Profession | Agriculteur |
Résidence | Gers |
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Yves Rispat, né le à Capdenac-Gare (Aveyron) et mort le à Auch[1], est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Yves Rispat est agriculteur de profession.
Il devient président du conseil général du Gers après la victoire de la droite aux élections cantonales de 1992. En 1998, sa majorité abandonne six cantons à la gauche et le socialiste Philippe Martin lui succède à la présidence du département[2].
Député du Gers de 1993 à 1997, il est élu sénateur le 27 septembre 1998. Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de 2008.
Il meurt le à Auch.
Mandats
[modifier | modifier le code]- Sénateur du Gers de 1998 à 2008
- Député de la première circonscription du Gers de 1993 à 1997
- Conseiller régional de 1986 à 1993 et de mars à
- Conseiller général du canton d'Aignan de 1988 à 2008[3]
- Président du Conseil général de 1992 à 1998[4]
- Commune de Lupiac
- Maire de 1965 à 2014.
Condamnation
[modifier | modifier le code]Yves Rispat est fait chevalier de la Légion d'honneur le , avant d'être promu officier le [5].
Mais le , il est radié de l'ordre de la Légion d'honneur, ainsi que de l'ordre national du Mérite, après avoir été reconnu coupable d'avoir détourné quelque 180 000 €[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Cantonales: les gains de la gauche. La majorité gagne onze départements. Les alliances FN-droite ne payent pas. », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Élections cantonales de 2008 - Résultats dans le canton d'Aignan, sur le site du ministère de l'Intérieur.
- « Vers un nouveau souffle », L'Express, 3 octobre 2006.
- Décret du 13 juillet 1998 portant promotion et nomination
- « Yves Rispat privé de sa légion d'honneur », sur La Dépêche du Midi (consulté le ).
- http://actu.orange.fr/une/condamne-un-ex-parlementaire-ump-se-voit-retirer-sa-legion-d-honneur-afp-s_2914414.html
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :