Yves Rousset-Rouard — Wikipédia

Yves Rousset-Rouard
Fonctions
Député français

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 2e de Vaucluse
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC
Prédécesseur André Borel
Successeur André Borel
Maire de Ménerbes

(18 ans, 9 mois et 5 jours)
Prédécesseur Alexis Deflaux
Successeur Christian Ruffinatto
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Marseille
Drapeau de la France France
Nationalité Française
Parti politique UDF
Profession Producteur de cinéma
Exploitant agricole

Yves Rousset-Rouard, né le à Marseille, est un producteur de cinéma et viticulteur, ainsi qu'un homme politique. Il est français.

Yves Rousset-Rouard fait des études notariales. Il commence sa carrière en misant sur l'adaptation cinématographique d'un roman érotique sulfureux : Emmanuelle de Just Jaeckin (1974) qui rencontre un succès international et qui reste treize ans à l'affiche sur les Champs-Élysées à Paris. Ensuite, il produit Emmanuelle 2 : l'antivierge (1975), Une fille cousue de fil blanc (1977), et Good-bye, Emmanuelle (1977).

L'argent engrangé grâce au succès d'Emmanuelle, lui permet de financer un projet bien différent. Très intéressé par le dessin animé et souhaitant en produire, il confie à Michel Ocelot de réaliser une série d'animation télévisée, une adaptation d'albums du dessinateur Benjamin Rabier parus dans l'entre-deux-guerres dont le héros est le petit canard Gédéon. Un studio d'animation est créé à Neuilly-sur-Seine. En sortent Les Aventures de Gédéon, soixante épisodes de cinq minutes, qui sont diffusés à partir du sur TF1. Mais le tournage s'étant mal passé, Rousset-Rouard décide de ne plus jamais employer d'animateurs à l'avenir et le studio ferme[1].

Quatre ans après le premier Emmanuelle, devenu actionnaire du Splendid avec la troupe, il produit Les Bronzés de Patrice Leconte, adaptation d'une pièce de café-théâtre. C'est le premier d'une série de films culte de la troupe du Splendid, dont son neveu Christian Clavier fait partie.

En 1980, il fait une apparition dans le film qu'il produit Je vais craquer[2].

Il fait également produire George Roy Hill dans une adaptation d'un roman de Patrick Cauvin (I love you, je t'aime d'après E=MC² mon amour) et Joseph Losey (Les Routes du sud, La Truite).

En 1992 sort son dernier film, adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Claude Brisville : Le Souper d'Édouard Molinaro, reprenant les deux acteurs qui l'avaient interprétée, Claude Rich et Claude Brasseur.

En 1993, il est élu député UDF de Vaucluse, dans la deuxième circonscription, à Apt. Il est défait en 1997 par André Borel.

En 1995, il se présente aux élections et remporte la mairie de la commune de Ménerbes (Vaucluse), mandat qu'il exerce jusqu'en .

Yves Rousset-Rouard est à l'origine d'un projet de restauration d'un vieil hôtel particulier de Ménerbes et de sa transformation en Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. Collectionneur de tire-bouchons, il y a aussi créé un musée. Il est aussi à l'origine de la première truffière municipale de France[3].

En , il cosigne avec Thierry Desseauve le livre La France face aux vins du Nouveau-Monde, édité chez Albin Michel (ISBN 2226135820).

Par décret du , il est nommé pour deux ans membre du Conseil économique et social dans la section des économies régionales et de l'aménagement du territoire.

Il est l'oncle maternel des frères Stéphane et Christian Clavier[4] et du peintre Didier Terme et a trois fils.

Filmographie

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En tant que producteur[2]
En tant que scénariste (adaptation)[2]
En tant que figurant[2]

Notes et références

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  1. « Gédéon », sur michelocelot.fr (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Yves Rousset-Rouard sur l'Internet Movie Database.
  3. Truffes sur rhone.vignobles.free.fr.
  4. (en) Voir sur IMDB.
  5. Cf. Who's Who in France.

Articles connexes

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Liens externes

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