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DeutschYves de Kersauson — Wikipédia
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Kersauson.
 Yves de Kersauson | |
| Nom de naissance | Yves de Kersauson de Pennendreff |
|---|---|
| Naissance | Nantes |
| Décès | (à 59 ans) Carnac (France) |
| Origine | Français |
| Allégeance | .svg){kind=small} France |
| Arme | .svg){kind=small} Marine nationale |
| Grade | Amiral |
| Années de service | – |
| Commandement | Direction du Renseignement militaire(1998-2001) |
| Distinctions |  Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre national du Mérite |
| Hommages | Une base militaire française d'Afghanistan |
| Famille | Famille de Kersauson Olivier de Kersauson (son frère) |
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Yves de Kersauson, né le à Nantes et mort le à Carnac, est un amiral de la marine nationale française, spécialiste du renseignement militaire.
De 1998 à 2001, il commanda la Direction du Renseignement militaire des forces armées françaises.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dans la Marine nationale
[modifier | modifier le code]Yves de Kersauson de Pennendreff descend de la famille de Kersauson, une famille de la vieille noblesse bretonne. Il est le frère aîné du navigateur Olivier de Kersauson et de l'homme d'affaires Florent de Kersauson.
Il entre à l'École navale le . Enseigne de vaisseau de 1re classe, son premier commandement sera le patrouilleur Jasmin, basé à La Pallice, en 1966. Il se spécialise dans les transmissions. Après plusieurs affectations à terre et à la mer, capitaine de corvette, il commande l'aviso Lieutenant de vaisseau Le Henaff en 1980. En 1982, il est attaché naval adjoint à l'ambassade de France aux États-Unis.
En 1989, il commande le croiseur lance-missiles Colbert.
Dans le renseignement militaire
[modifier | modifier le code]En 1992, il est appelé à assister le général Heinrich, qui est alors chargé par le gouvernement de mettre sur pied la Direction du Renseignement militaire (DRM).
En 1994, il est attaché de défense et attaché naval auprès de l'ambassade de France au Royaume-Uni.
À la fin d'une carrière spécialisée dans le renseignement et jalonnée de nombreux postes à l'étranger, il termina sa carrière avec rang et appellation d'amiral (5 étoiles). Il dirigea notamment la DRM (Direction du Renseignement militaire) de 1998 à 2001[1],[2].
Personnalité de la communauté française du renseignement, il a instauré des « dialogues » avec ses homologues étrangers qui ont permis d'installer cet organisme en France et à l'étranger.
Décès
[modifier | modifier le code]Alors qu'il s'était retiré du service actif quelques mois plus tôt, il meurt à Carnac (Morbihan) des suites d'un malaise cardiaque en sortant de sa voiture, le [3], à l'âge de 59 ans.
Hommages
[modifier | modifier le code]Une base militaire française d'Afghanistan porte son nom pour lui rendre hommage.
Décorations
[modifier | modifier le code]| Pays | Décoration | Rang |
|---|---|---|
| France | Ordre de la Légion d'honneur | Commandeur |
| France | Ordre national du Mérite | Commandeur |
 États-Unis | Legion of Merit | |
.svg){kind=small} Royaume-Uni | Ordre royal de Victoria | Commandeur |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Arrêté du modifiant l'arrêté du portant délégation de signature, publié au JORF du .
- Arrêtés du portant délégation de signature, publié au JORF du .
- « Le vice-amiral Yves de Kersauson succombe à un malaise », Le Télégramme, (version du sur Internet Archive).
